les films qu'on a vus.

j'ai vu "Shoah" par bribes, et puis aussi en partie le docu que tu cites Az'
mais j'ai vachement de mal avec ça, j'ai pas supporté à partir du moment où on montrait les enfants décharnés du ghetto
moi à chaque fois que je vois les horreurs de cette époque je me dis que ça semble loin de nous, avec ce noir et blanc tout ça, et en même temps je pense à ma mère qui avait 4/5 ans, à mes grands-parents contemporains de cette époque et là ça fait froid dans le dos...

et ça me fait bizzare de vous lire sur cette période vu que la série "the promise" commence à la libération des camps, on voit les juifs arriver par bateaux sur les plages d' israel, montrant leur bras tatoués, certains encore avec l'uniforme des camps, on les voit s'y installer, et très vite les tensions apparaissent entre ces juifs, les palestiniens en place et les colons britanniques chargés de faire régner l'ordre...
Au fil des années, les anciennes victimes du nazisme deviennent...... les opprimants en voulant agrandir leur territoire au détriment des arabes palestiniens progressivement chassés de leur maison, de leur territoire, on voit une famille arabe chassée de son village natif, puis ensuite de son point de chute quelques années à Hébron, et enfin la série s'achève avec la destruction de leur dernière demeure dans le territoire de Gaza alors que la doyenne de la famille voudrait juste mourir en paix!!! on hallucine par tant d'absurdités!! je pense aussi à une scène qui se passe à notre époque dans le territoire de Gaza, sous controle de l'armée israélienne, on voit des jeunes filles arabes caillassées par des enfants juifs dès qu'elles sortent de chez elles, une mère arabe insultée par des femmes juives, les soldats israléliens qui n'interviennent pas...
les exactions ont lieu dans les deux camps bien sûr et c'est bien montré, notamment les attentats suicides perpétrés par les arabes dans les territoires juifs, mais c'est assez fascinant de découvrir un autre aspect de l'histoire du peuple juif... (et c'est au passage ce qui a suscité des manifs avant la diffusion de la série, des associations juives dénonçant un parti-pris pro-palestinien de la réalisation...)
Bref les gars je ne le dirais jamais assez, fait voir cette série!

Em' a écrit:j'ai vu "Shoah" par bribes, et puis aussi en partie le docu que tu cites Az'
mais j'ai vachement de mal avec ça, j'ai pas supporté à partir du moment où on montrait les enfants décharnés du ghetto
moi à chaque fois que je vois les horreurs de cette époque je me dis que ça semble loin de nous, avec ce noir et blanc tout ça, et en même temps je pense à ma mère qui avait 4/5 ans, à mes grands-parents contemporains de cette époque et là ça fait froid dans le dos...

et ça me fait bizzare de vous lire sur cette période vu que la série "the promise" commence à la libération des camps, on voit les juifs arriver par bateaux sur les plages d' israel, montrant leur bras tatoués, certains encore avec l'uniforme des camps, on les voit s'y installer, et très vite les tensions apparaissent entre ces juifs, les palestiniens en place et les colons britanniques chargés de faire régner l'ordre...
Au fil des années, les anciennes victimes du nazisme deviennent...... les opprimants en voulant agrandir leur territoire au détriment des arabes palestiniens progressivement chassés de leur maison, de leur territoire, on voit une famille arabe chassée de son village natif, puis ensuite de son point de chute quelques années à Hébron, et enfin la série s'achève avec la destruction de leur dernière demeure dans le territoire de Gaza alors que la doyenne de la famille voudrait juste mourir en paix!!! on hallucine par tant d'absurdités!! je pense aussi à une scène qui se passe à notre époque dans le territoire de Gaza, sous controle de l'armée israélienne, on voit des jeunes filles arabes caillassées par des enfants juifs dès qu'elles sortent de chez elles, une mère arabe insultée par des femmes juives, les soldats israléliens qui n'interviennent pas...
les exactions ont lieu dans les deux camps bien sûr et c'est bien montré, notamment les attentats suicides perpétrés par les arabes dans les territoires juifs, mais c'est assez fascinant de découvrir un autre aspect de l'histoire du peuple juif... (et c'est au passage ce qui a suscité des manifs avant la diffusion de la série, des associations juives dénonçant un parti-pris pro-palestinien de la réalisation...)
Bref les gars je ne le dirais jamais assez, fait voir cette série!

Ptête que justement ta série pref aurait pu faire un 1er épisode montrant ces juifs tatoués comme du bétail dans les convois de la mort vers Dachau ou décrivant leur vie quotidienne dans les camps avant de les faire arriver en Palestine... Ca pourrait donner un autre sens à leur façon d'agir après, non ? Parce que moi qui suis plutôt sensible à la condition des palestiniens, je suis horrifié aussi par les récits concernant ces convois, les conditions de vie dans les ghettos juifs ou dans les camps. Leur instinct de survie leur a fait faire parfois bien des choses dont personne ne se croit capable... Ces juifs arrivant sur les plages de Palestine devaient être completement détruits et deshumanisés avec une trouille des autres inimaginable
C'est pour ça que ce conflit ne peut que mal se terminer puisque les 2 cotés ont raison.

john kaltenbrunner a écrit:salut Ramoldane
j'ai lu le bouquin de Haenel à sa sortie.
j'en garde un assez bon souvenir même s'il peut y avoir polémique quand à ce bouquin.
tu me diras ce que tu en as pensé.

sinon je te conseille ceux là si le sujet t'intéresse.



je n'ai pas vu Shoah depuis un moment. tu me donnes envie de m'y coller et le voir entièrement cette fois.

Merci John, je verrais ce que je peux faire avec tes conseils de lecture. En tout cas pour ce qui est du Haenel, j'en suis à la moitié et je dois dire que la 1ere partie est en fait une reconstitution fidèle de ce qu'on voit dans "Shoah", c'est à dire les phrases exactes de Jan Karski avec en plus l'effet produit sur l'auteur. Je m'y reconnais bien mais cela n'apporte rien de plus. Je dirais même que c'est etrange de faire un livre en reprenant mot pour mot les dialogues d'un film La 2e partie raconte la jeunesse de Karski. Ouais ok mais bon... Apparemment c'est la 3e partie qui aurait fait polemique, celle fictive, où Haenel fait dire des choses à Karski qui n'aurait pas plu à Lanzmann, si j'ai bien compris Je te dirais ce que j'en pense...

ramoldane a écrit:

Em' a écrit:j'ai vu "Shoah" par bribes, et puis aussi en partie le docu que tu cites Az'
mais j'ai vachement de mal avec ça, j'ai pas supporté à partir du moment où on montrait les enfants décharnés du ghetto
moi à chaque fois que je vois les horreurs de cette époque je me dis que ça semble loin de nous, avec ce noir et blanc tout ça, et en même temps je pense à ma mère qui avait 4/5 ans, à mes grands-parents contemporains de cette époque et là ça fait froid dans le dos...

et ça me fait bizzare de vous lire sur cette période vu que la série "the promise" commence à la libération des camps, on voit les juifs arriver par bateaux sur les plages d' israel, montrant leur bras tatoués, certains encore avec l'uniforme des camps, on les voit s'y installer, et très vite les tensions apparaissent entre ces juifs, les palestiniens en place et les colons britanniques chargés de faire régner l'ordre...
Au fil des années, les anciennes victimes du nazisme deviennent...... les opprimants en voulant agrandir leur territoire au détriment des arabes palestiniens progressivement chassés de leur maison, de leur territoire, on voit une famille arabe chassée de son village natif, puis ensuite de son point de chute quelques années à Hébron, et enfin la série s'achève avec la destruction de leur dernière demeure dans le territoire de Gaza alors que la doyenne de la famille voudrait juste mourir en paix!!! on hallucine par tant d'absurdités!! je pense aussi à une scène qui se passe à notre époque dans le territoire de Gaza, sous controle de l'armée israélienne, on voit des jeunes filles arabes caillassées par des enfants juifs dès qu'elles sortent de chez elles, une mère arabe insultée par des femmes juives, les soldats israléliens qui n'interviennent pas...
les exactions ont lieu dans les deux camps bien sûr et c'est bien montré, notamment les attentats suicides perpétrés par les arabes dans les territoires juifs, mais c'est assez fascinant de découvrir un autre aspect de l'histoire du peuple juif... (et c'est au passage ce qui a suscité des manifs avant la diffusion de la série, des associations juives dénonçant un parti-pris pro-palestinien de la réalisation...)
Bref les gars je ne le dirais jamais assez, fait voir cette série!

Ptête que justement ta série pref aurait pu faire un 1er épisode montrant ces juifs tatoués comme du bétail dans les convois de la mort vers Dachau ou décrivant leur vie quotidienne dans les camps avant de les faire arriver en Palestine... Ca pourrait donner un autre sens à leur façon d'agir après, non ? Parce que moi qui suis plutôt sensible à la condition des palestiniens, je suis horrifié aussi par les récits concernant ces convois, les conditions de vie dans les ghettos juifs ou dans les camps. Leur instinct de survie leur a fait faire parfois bien des choses dont personne ne se croit capable... Ces juifs arrivant sur les plages de Palestine devaient être completement détruits et deshumanisés avec une trouille des autres inimaginable
C'est pour ça que ce conflit ne peut que mal se terminer puisque les 2 cotés ont raison.

exactement, donc on n'arrive pas à imaginer de solution à cette crise, ça parait inextricable !!

john kaltenbrunner a écrit:salut Ramoldane
j'ai lu le bouquin de Haenel à sa sortie.
j'en garde un assez bon souvenir même s'il peut y avoir polémique quand à ce bouquin.
tu me diras ce que tu en as pensé.

J'ai pas compris cette polemique et encore moins l'attitude à la fois naive et morale de lanzman qui se la jouait grand defenseur de la verité. j'avais aimé jan karski et surtout la fameuse troisième partie

the company men

encore un film sur la crise avec cette fois des cadres qui se font virer. Ben Affleck en tête, qui doit vendre sa porche pour s'en sortir. le frere de sa femme (kevin costner) avec qui il s'entend mal va l'aider à comprenfre les vrais valeurs de la vie grâce à la maçonnerie
ma description peut laisser penser que je n'ai pas aimé ce film plus que ça pourtant the company men n'est pas inutile dans le monde d'aujourd'hui. une forme de grand bol d'air frais se degage de ce film.

Risingboy a écrit:

john kaltenbrunner a écrit:salut Ramoldane
j'ai lu le bouquin de Haenel à sa sortie.
j'en garde un assez bon souvenir même s'il peut y avoir polémique quand à ce bouquin.
tu me diras ce que tu en as pensé.

J'ai pas compris cette polemique et encore moins l'attitude à la fois naive et morale de lanzman qui se la jouait grand defenseur de la verité. j'avais aimé jan karski et surtout la fameuse troisième partie

the company men

encore un film sur la crise avec cette fois des cadres qui se font virer. Ben Affleck en tête, qui doit vendre sa porche pour s'en sortir. le frere de sa femme (kevin costner) avec qui il s'entend mal va l'aider à comprenfre les vrais valeurs de la vie grâce à la maçonnerie
ma description peut laisser penser que je n'ai pas aimé ce film plus que ça pourtant the company men n'est pas inutile dans le monde d'aujourd'hui. une forme de grand bol d'air frais se degage de ce film.

Vu ce weekend également... J'ai trouvé que c'était un film très "américain" (dans ce sens, je veux dire, qui colle à la culture, l'état d'esprit de ce pays). Tu peux être tout un jour, et plus rien le lendemain... et vice versa. D'ailleurs, avec le Folk nos opinions divergent (et comme dirait l'autre, dix verges, c'est énorme). Lui, a trouvé ça déprimant, moi j'ai plutôt choisi de voir le verre à moitié plein où l'energie de l'homme et la volonté peuvent amener à des choses meilleures (tant sur le point de vue humain que professionnel).

Ben Aflleck apprend à être moins un connard riche et prétentieux à mesure qu'il travaille de ses mains, Kevin Costner, le beau-frère aigri, apprend qu'on peut venir d'une très multi-nationale et ne pas être un enfant de salaud... etc. Au final, c'est un film d'apprentissage.

Pour moi, mention spéciale à Tommy Lee Jones, une fois de plus, bluffant, juste et qui n'en fait pas des tonnes. Un chef d'entreprise concerné par le business mais aussi par le bien-être et l'avenir des gens que sa société virent à coups de pieds dans le cul.

Un bel aperçu de ce qu'a pu être cette crise colossale aux Etats-Unis. Mais un film qui te montre aussi qu'avec de la solidarité, de l'entraide, de la volonté et de l'énergie, tu peux t'en sortir... à condition de concéder quelques choses et d'accepter de revenir à des valeurs moins "consuméristes". Parfois moraliste mais pas trop agaçant, j'ai trouvé ce film assez juste.

Rabbit Hole

L'histoire d'un couple qui, 8 mois après la mort de leur petit garçon, essaie de se renconstruire et de se retrouver. Fait (très étonnamment) par le réalisateur de Shortbus, (un chef d'oeuvre pour moi...) John Cameron Mitchell. Ce film traite des différences entre les façons de faire le deuil de ce petit garçon mort trop tôt. Le personnage de Nicole Kidman n'accepte pas le réconfort, et sa façon à elle d'aller de l'avant c'est de faire table rase du passé, se débarrasser des objets du petit, du chien qui a fait que le petit a été renversé et de tout ce qui lui rappelle ce petit. Son mari, lui veut garder ces souvenirs et vit mal cette attitude.

Petit à petit le couple cesse de communiquer, se fissure et c'est tristement que l'on voit ces deux individus s'éloigner et ne pas s'en sortir (c'est d'autant plus terrible que l'amour est visiblement toujours là).

Chacun se trouve une distraction de son côté notamment Kidman qui se rapproche de l'adolescent qui a renversé son fils. A ce moment là, on parle du poids de cette mort dans la vie d'une troisième personne : celle qui a tué cet enfant et qui sera hanté pour le restant de ces jours par cet accident et qui devra malgré tout continuer à vivre. C'est presque ironique comme Nicole Kidman cherche à le soulager de sa culpabilité sans trop savoir quoi faire de sa douleur à elle...Cet adolescent pour faire son deuil construit une BD, rabbit hole, basée sur le concept de dimensions parallèles... Chaque personnage pourrait potentiellement s'évader dans ces mondes parallèles pour y mener une existence heureuse, plus heureuse... loin de cette mort et de la difficulté de la surmonter.

Bref, un film beau, sobre, délicat qui aurait pu, aux vues du sujet, être traité de façon bien plus larmoyante et voyeuriste.
J'ai adoré. Aaron Eckhart et Nicolas Kidman sont formidables. Tout autant que Dianne Wiest, en mère ayant perdu un enfant... Son visage lumineux, doux, bienveillant, c'est un plaisir de la revoir à l'écran...

Un splendide film que je vous recommande chaleureusement !

Girlafraid a écrit:Rabbit Hole

L'histoire d'un couple qui, 8 mois après la mort de leur petit garçon, essaie de se renconstruire et de se retrouver. Fait (très étonnamment) par le réalisateur de Shortbus, (un chef d'oeuvre pour moi...) John Cameron Mitchell. Ce film traite des différences entre les façons de faire le deuil de ce petit garçon mort trop tôt. Le personnage de Nicole Kidman n'accepte pas le réconfort, et sa façon à elle d'aller de l'avant c'est de faire table rase du passé, se débarrasser des objets du petit, du chien qui a fait que le petit a été renversé et de tout ce qui lui rappelle ce petit. Son mari, lui veut garder ces souvenirs et vit mal cette attitude.

Petit à petit le couple cesse de communiquer, se fissure et c'est tristement que l'on voit ces deux individus s'éloigner et ne pas s'en sortir (c'est d'autant plus terrible que l'amour est visiblement toujours là).

Chacun se trouve une distraction de son côté notamment Kidman qui se rapproche de l'adolescent qui a renversé son fils. A ce moment là, on parle du poids de cette mort dans la vie d'une troisième personne : celle qui a tué cet enfant et qui sera hanté pour le restant de ces jours par cet accident et qui devra malgré tout continuer à vivre. C'est presque ironique comme Nicole Kidman cherche à le soulager de sa culpabilité sans trop savoir quoi faire de sa douleur à elle...Cet adolescent pour faire son deuil construit une BD, rabbit hole, basée sur le concept de dimensions parallèles... Chaque personnage pourrait potentiellement s'évader dans ces mondes parallèles pour y mener une existence heureuse, plus heureuse... loin de cette mort et de la difficulté de la surmonter.

Bref, un film beau, sobre, délicat qui aurait pu, aux vues du sujet, être traité de façon bien plus larmoyante et voyeuriste.
J'ai adoré. Aaron Eckhart et Nicolas Kidman sont formidables. Tout autant que Dianne Wiest, en mère ayant perdu un enfant... Son visage lumineux, doux, bienveillant, c'est un plaisir de la revoir à l'écran...

Un splendide film que je vous recommande chaleureusement !

decidemment on voit les memes trucs
bien aimé egalement surtout avec l'apparition de l'ado qui a renversé le gamin. les scènes avec la soeur et/ou la mère sont trés bien egalement. les seconds roles viennent apporter l'originalité au film qui sans cela aurait pu être un peu classique
et en effet shortbus est gigantesque.

Risingboy a écrit:

Girlafraid a écrit:Rabbit Hole

L'histoire d'un couple qui, 8 mois après la mort de leur petit garçon, essaie de se renconstruire et de se retrouver. Fait (très étonnamment) par le réalisateur de Shortbus, (un chef d'oeuvre pour moi...) John Cameron Mitchell. Ce film traite des différences entre les façons de faire le deuil de ce petit garçon mort trop tôt. Le personnage de Nicole Kidman n'accepte pas le réconfort, et sa façon à elle d'aller de l'avant c'est de faire table rase du passé, se débarrasser des objets du petit, du chien qui a fait que le petit a été renversé et de tout ce qui lui rappelle ce petit. Son mari, lui veut garder ces souvenirs et vit mal cette attitude.

Petit à petit le couple cesse de communiquer, se fissure et c'est tristement que l'on voit ces deux individus s'éloigner et ne pas s'en sortir (c'est d'autant plus terrible que l'amour est visiblement toujours là).

Chacun se trouve une distraction de son côté notamment Kidman qui se rapproche de l'adolescent qui a renversé son fils. A ce moment là, on parle du poids de cette mort dans la vie d'une troisième personne : celle qui a tué cet enfant et qui sera hanté pour le restant de ces jours par cet accident et qui devra malgré tout continuer à vivre. C'est presque ironique comme Nicole Kidman cherche à le soulager de sa culpabilité sans trop savoir quoi faire de sa douleur à elle...Cet adolescent pour faire son deuil construit une BD, rabbit hole, basée sur le concept de dimensions parallèles... Chaque personnage pourrait potentiellement s'évader dans ces mondes parallèles pour y mener une existence heureuse, plus heureuse... loin de cette mort et de la difficulté de la surmonter.

Bref, un film beau, sobre, délicat qui aurait pu, aux vues du sujet, être traité de façon bien plus larmoyante et voyeuriste.
J'ai adoré. Aaron Eckhart et Nicolas Kidman sont formidables. Tout autant que Dianne Wiest, en mère ayant perdu un enfant... Son visage lumineux, doux, bienveillant, c'est un plaisir de la revoir à l'écran...

Un splendide film que je vous recommande chaleureusement !

decidemment on voit les memes trucs
bien aimé egalement surtout avec l'apparition de l'ado qui a renversé le gamin. les scènes avec la soeur et/ou la mère sont trés bien egalement. les seconds roles viennent apporter l'originalité au film qui sans cela aurait pu être un peu classique
et en effet shortbus est gigantesque.

D'accord avec toi. L'ado est formidable. Et puis, une telle douceur ressort de ton jeu, de son physique, sa façon de bouger. Ce film m'a vraiment emballée. Au delà de ça, ce qui transparait dans Shortbus et Rabbit Hole, c'est la douleur de la solitude (selon moi évidemment). Je ne sais pas si tu as pensé la même chose que moi, mais au final, Shortbus ne parle pas de cul mais d'amour et met en scène de personnages finalement très seuls et très pris au piège dans les clichés du sexe et la pression qui est mise sur les individus dans ce domaine là. Pour moi, la solitude est LE point commun de ces deux films. La solutide de ce couple face à la mort de leur enfant, mais leur solitude individuelle aussi. L'amour s'effrite, la façon de faire le deuil de l'autre incomprise... et finalement tant Kidman que Eckhart sont seuls (ça n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il pense aller rejoindre son amie de thérapie de groupe)...N'oublions pas la solitude de ce jeune adulte qui la trompe avec ses dimensions parallèles. Bref, mille lecture de ce film et du cinéma de Mitchell à plus grande échelle !

Les invités de mon père

C'est un film qui date de l'année dernière, si je ne m'abuse. On l'a chopé sur Canal plus, il y passe en ce moment.

L'histoire : Un veuf (Michel Aumont) qui a toujours eu un "profil relativement humaniste" décide d'héberger chez lui des sans-papiers. Ses enfants (Fabrice Lucchini et Karin Viard) même si opposés (lui est avocat brillant peu soucieux du malheur des autres, elle médecin dévouée dans un dispensaire) accueillent la nouvelle plutôt bien.

Sauf que le sans-papier en question est une jeune femme russe et sa fille que le père a en fait épousée pour qu'elle et sa fille aient des papiers.
Cette jeune femme a décidé de rester en France, elle veut donner une éducation à sa fille et ne pas retourner en Russie.

S'ensuit le déshéritage de la famille, les questionnements et les retours en arrière que cela implique, la remise en cause de l'éducation et des rapports au père etc.
Les personnages ont tous leur part de flou (le père, pas si désintéressé que ça, la belle-fille à qui la dénonciation ne fait pas peur etc...)

Je n'avais pas ri autant devant un film Français depui très longtemps. Le film est superbement bien interprété (Lucchini habituellement un peu too much est exceptionnel, Viard pareil) et au-delà d'une thématique un peu "légère" se posent des questions qui chatouillent notre morale. La dépendance des personnes âgés, les liens indissociables de parenté, les bien-pensants qui le sont jusqu'à ce qu'on touche à leur patrimoine. Bref, tout cela met le spectateur face à ses propres contradictions et à ses belles idées "humanistes"... Folk qui n'aime pas (un peu par principe) le cinéma français a trouvé ça excellent et moi pareil (sauf que moi, je suis pas allergique au cinéma français). Si vous avez l'occase, vous ne passerez pas qu'un bon moment !

Girlafraid a écrit:Les invités de mon père

C'est un film qui date de l'année dernière, si je ne m'abuse. On l'a chopé sur Canal plus, il y passe en ce moment.

L'histoire : Un veuf (Michel Aumont) qui a toujours eu un "profil relativement humaniste" décide d'héberger chez lui des sans-papiers. Ses enfants (Fabrice Lucchini et Karin Viard) même si opposés (lui est avocat brillant peu soucieux du malheur des autres, elle médecin dévouée dans un dispensaire) accueillent la nouvelle plutôt bien.

Sauf que le sans-papier en question est une jeune femme russe et sa fille que le père a en fait épousée pour qu'elle et sa fille aient des papiers.
Cette jeune femme a décidé de rester en France, elle veut donner une éducation à sa fille et ne pas retourner en Russie.

S'ensuit le déshéritage de la famille, les questionnements et les retours en arrière que cela implique, la remise en cause de l'éducation et des rapports au père etc.
Les personnages ont tous leur part de flou (le père, pas si désintéressé que ça, la belle-fille à qui la dénonciation ne fait pas peur etc...)

Je n'avais pas ri autant devant un film Français depui très longtemps. Le film est superbement bien interprété (Lucchini habituellement un peu too much est exceptionnel, Viard pareil) et au-delà d'une thématique un peu "légère" se posent des questions qui chatouillent notre morale. La dépendance des personnes âgés, les liens indissociables de parenté, les bien-pensants qui le sont jusqu'à ce qu'on touche à leur patrimoine. Bref, tout cela met le spectateur face à ses propres contradictions et à ses belles idées "humanistes"... Folk qui n'aime pas (un peu par principe) le cinéma français a trouvé ça excellent et moi pareil (sauf que moi, je suis pas allergique au cinéma français). Si vous avez l'occase, vous ne passerez pas qu'un bon moment !

coucou girlie, je l'ai vu aussi ce week-end, et j'ai bien aimé !
la réalisatrice et actrice, Anne le Ny, avait déjà fait un film avant (encore mieux à mon avis) avec Lindon et emmanuelle devos, pareil une réflexion sur les relations humaines extrêmement fine, sur la culpabilité, les clés du bonheur, de la reconstruction...mais cette fois dans le cadre sombre de la maladie, donc tu rigoles pas, par contre tu te dis qu'à chaque dialogue c'est extrêmement bien vu et intelligent (je ne sais plus le titre mais tu devrais trouver, un grand film français, j'en avais parlé ici)
oui dans ce celui-ci on perçoit bien toute l'ambiguité et la face caché de ce genre d'acte humanitaire, d'acte militant, tous les sentiments contradictoires que cela peut faire jair chez leur auteurs et leurs témoins...
luchini et Viar sont géniaux en effet, je me disais qu'ils ont l'un et l'autre un don pas possible pour faire passer toutes les palettes des émotions et sentiments avec leur visage, mais sans en faire trop comme tu dis! Luchini en particulier sait ne pas en faire trop, pour être crédible dans son role d'avocat bourgeois...
un moment y'a un couple échangiste qui les prend en bagnole, et bien l'épouse qui leur parle c'est Anne le Ny justement, au cas où tu ignores qui elle est
la scène que j'ai trouvé particulièrement hilarante: quand Viar et son jeune et bel associé ouvre la porte de la salle d'attente, il lui met légèrement la main au cul et elle, certainement en souvenir du même geste qu'elle a vu de la part de son paternel, colle en retour à son associé une baffe géante! ensuite elle est hyper confuse de ce geste réflexe! énooooorme!

Em' a écrit:

Girlafraid a écrit:Les invités de mon père

C'est un film qui date de l'année dernière, si je ne m'abuse. On l'a chopé sur Canal plus, il y passe en ce moment.

L'histoire : Un veuf (Michel Aumont) qui a toujours eu un "profil relativement humaniste" décide d'héberger chez lui des sans-papiers. Ses enfants (Fabrice Lucchini et Karin Viard) même si opposés (lui est avocat brillant peu soucieux du malheur des autres, elle médecin dévouée dans un dispensaire) accueillent la nouvelle plutôt bien.

Sauf que le sans-papier en question est une jeune femme russe et sa fille que le père a en fait épousée pour qu'elle et sa fille aient des papiers.
Cette jeune femme a décidé de rester en France, elle veut donner une éducation à sa fille et ne pas retourner en Russie.

S'ensuit le déshéritage de la famille, les questionnements et les retours en arrière que cela implique, la remise en cause de l'éducation et des rapports au père etc.
Les personnages ont tous leur part de flou (le père, pas si désintéressé que ça, la belle-fille à qui la dénonciation ne fait pas peur etc...)

Je n'avais pas ri autant devant un film Français depui très longtemps. Le film est superbement bien interprété (Lucchini habituellement un peu too much est exceptionnel, Viard pareil) et au-delà d'une thématique un peu "légère" se posent des questions qui chatouillent notre morale. La dépendance des personnes âgés, les liens indissociables de parenté, les bien-pensants qui le sont jusqu'à ce qu'on touche à leur patrimoine. Bref, tout cela met le spectateur face à ses propres contradictions et à ses belles idées "humanistes"... Folk qui n'aime pas (un peu par principe) le cinéma français a trouvé ça excellent et moi pareil (sauf que moi, je suis pas allergique au cinéma français). Si vous avez l'occase, vous ne passerez pas qu'un bon moment !

coucou girlie, je l'ai vu aussi ce week-end, et j'ai bien aimé !
la réalisatrice et actrice, Anne le Ny, avait déjà fait un film avant (encore mieux à mon avis) avec Lindon et emmanuelle devos, pareil une réflexion sur les relations humaines extrêmement fine, sur la culpabilité, les clés du bonheur, de la reconstruction...mais cette fois dans le cadre sombre de la maladie, donc tu rigoles pas, par contre tu te dis qu'à chaque dialogue c'est extrêmement bien vu et intelligent (je ne sais plus le titre mais tu devrais trouver, un grand film français, j'en avais parlé ici)
oui dans ce celui-ci on perçoit bien toute l'ambiguité et la face caché de ce genre d'acte humanitaire, d'acte militant, tous les sentiments contradictoires que cela peut faire jair chez leur auteurs et leurs témoins...
luchini et Viar sont géniaux en effet, je me disais qu'ils ont l'un et l'autre un don pas possible pour faire passer toutes les palettes des émotions et sentiments avec leur visage, mais sans en faire trop comme tu dis! Luchini en particulier sait ne pas en faire trop, pour être crédible dans son role d'avocat bourgeois...
un moment y'a un couple échangiste qui les prend en bagnole, et bien l'épouse qui leur parle c'est Anne le Ny justement, au cas où tu ignores qui elle est
la scène que j'ai trouvé particulièrement hilarante: quand Viar et son jeune et bel associé ouvre la porte de la salle d'attente, il lui met légèrement la main au cul et elle, certainement en souvenir du même geste qu'elle a vu de la part de son paternel, colle en retour à son associé une baffe géante! ensuite elle est hyper confuse de ce geste réflexe! énooooorme!

Je crois que le film dont tu parles c'est "ceux qui restent" avec Lindon et Devos. Il me semble que j'avais trouvé ça très bien. Défi ambitieux que de se mettre à place de ceux qui restent et accompagnent des personnes malades alors que généralement l'attention est concentrée sur leurs souffrances à eux, pas sur celle de ceux qui vivent avec eux. Je pense même que ce film met peut-être en lumière un certain tabou en ce qui concerne les souffrances et les errances de ceux qui restent. Enfin, tout ça, c'est une autre histoire.

Pour revenir au film, j'avais trouvé Devos extra (comme 99 % du temps) et Lindon aussi (avec les années, il gagne vraiment en épaisseur et en rôles vraiment forts... je pense notamment à Mademoiselle Chambon). Dans "Les Invités de mon père", j'ai vraiment aussi adoré la relation Lucchini-Viard. Tout les oppose socialement mais en tant que frère et soeur, ils sont touchants, drôles et réunis par ce désir brûlant de plaire à leur père... En effet, la scène de la gifle est exceptionnellement drôle. Il y en a eu une autre en ce qui me concerne. C'est un moment qui dure deux secondes mais qui reste malgré tout très spontané. Ils sont au resto tous les deux et se prennent du caviar, que Viard met entre ses dents. Tu te souviens ? j'ai explosé de rire. Ca faisait presque scène de rush tellement c'est spontané !

Girlafraid a écrit:

Em' a écrit:

Girlafraid a écrit:Les invités de mon père

C'est un film qui date de l'année dernière, si je ne m'abuse. On l'a chopé sur Canal plus, il y passe en ce moment.

L'histoire : Un veuf (Michel Aumont) qui a toujours eu un "profil relativement humaniste" décide d'héberger chez lui des sans-papiers. Ses enfants (Fabrice Lucchini et Karin Viard) même si opposés (lui est avocat brillant peu soucieux du malheur des autres, elle médecin dévouée dans un dispensaire) accueillent la nouvelle plutôt bien.

Sauf que le sans-papier en question est une jeune femme russe et sa fille que le père a en fait épousée pour qu'elle et sa fille aient des papiers.
Cette jeune femme a décidé de rester en France, elle veut donner une éducation à sa fille et ne pas retourner en Russie.

S'ensuit le déshéritage de la famille, les questionnements et les retours en arrière que cela implique, la remise en cause de l'éducation et des rapports au père etc.
Les personnages ont tous leur part de flou (le père, pas si désintéressé que ça, la belle-fille à qui la dénonciation ne fait pas peur etc...)

Je n'avais pas ri autant devant un film Français depui très longtemps. Le film est superbement bien interprété (Lucchini habituellement un peu too much est exceptionnel, Viard pareil) et au-delà d'une thématique un peu "légère" se posent des questions qui chatouillent notre morale. La dépendance des personnes âgés, les liens indissociables de parenté, les bien-pensants qui le sont jusqu'à ce qu'on touche à leur patrimoine. Bref, tout cela met le spectateur face à ses propres contradictions et à ses belles idées "humanistes"... Folk qui n'aime pas (un peu par principe) le cinéma français a trouvé ça excellent et moi pareil (sauf que moi, je suis pas allergique au cinéma français). Si vous avez l'occase, vous ne passerez pas qu'un bon moment !

coucou girlie, je l'ai vu aussi ce week-end, et j'ai bien aimé !
la réalisatrice et actrice, Anne le Ny, avait déjà fait un film avant (encore mieux à mon avis) avec Lindon et emmanuelle devos, pareil une réflexion sur les relations humaines extrêmement fine, sur la culpabilité, les clés du bonheur, de la reconstruction...mais cette fois dans le cadre sombre de la maladie, donc tu rigoles pas, par contre tu te dis qu'à chaque dialogue c'est extrêmement bien vu et intelligent (je ne sais plus le titre mais tu devrais trouver, un grand film français, j'en avais parlé ici)
oui dans ce celui-ci on perçoit bien toute l'ambiguité et la face caché de ce genre d'acte humanitaire, d'acte militant, tous les sentiments contradictoires que cela peut faire jair chez leur auteurs et leurs témoins...
luchini et Viar sont géniaux en effet, je me disais qu'ils ont l'un et l'autre un don pas possible pour faire passer toutes les palettes des émotions et sentiments avec leur visage, mais sans en faire trop comme tu dis! Luchini en particulier sait ne pas en faire trop, pour être crédible dans son role d'avocat bourgeois...
un moment y'a un couple échangiste qui les prend en bagnole, et bien l'épouse qui leur parle c'est Anne le Ny justement, au cas où tu ignores qui elle est
la scène que j'ai trouvé particulièrement hilarante: quand Viar et son jeune et bel associé ouvre la porte de la salle d'attente, il lui met légèrement la main au cul et elle, certainement en souvenir du même geste qu'elle a vu de la part de son paternel, colle en retour à son associé une baffe géante! ensuite elle est hyper confuse de ce geste réflexe! énooooorme!

Je crois que le film dont tu parles c'est "ceux qui restent" avec Lindon et Devos. Il me semble que j'avais trouvé ça très bien. Défi ambitieux que de se mettre à place de ceux qui restent et accompagnent des personnes malades alors que généralement l'attention est concentrée sur leurs souffrances à eux, pas sur celle de ceux qui vivent avec eux. Je pense même que ce film met peut-être en lumière un certain tabou en ce qui concerne les souffrances et les errances de ceux qui restent. Enfin, tout ça, c'est une autre histoire.

Pour revenir au film, j'avais trouvé Devos extra (comme 99 % du temps) et Lindon aussi (avec les années, il gagne vraiment en épaisseur et en rôles vraiment forts... je pense notamment à Mademoiselle Chambon). Dans "Les Invités de mon père", j'ai vraiment aussi adoré la relation Lucchini-Viard.

Lindon a une filmographie ces derniers temps à faire pâlir de jalousie les autres acteurs de sa génération, ce mec est abonné aux rôles forts, bien écrits et pétri d'humanité,
dans "ceux qui restent" j'ai trouvé tous les dialogues entre devos et lindon absolument remarquables, j'adore quand dans un café Devos finit par lâcher à un Lindon, trop embrumé par sa douleur pour bien évaluer sa relation avec elle, que c'est pour lui qu'elle vient tous les jours à l'hosto....


Tout les oppose socialement mais en tant que frère et soeur, ils sont touchants, drôles et réunis par ce désir brûlant de plaire à leur père... En effet, la scène de la gifle est exceptionnellement drôle. Il y en a eu une autre en ce qui me concerne. C'est un moment qui dure deux secondes mais qui reste malgré tout très spontané. Ils sont au resto tous les deux et se prennent du caviar, que Viard met entre ses dents. Tu te souviens ? j'ai explosé de rire. Ca faisait presque scène de rush tellement c'est spontané !

ah oui très drôle! le film est construit de bout en bout sur un bon équilibre entre gravité et légèreté

je crois me souvenir que shortbus se termine sur un mec qui pleure ou en tout cas qui est trés triste et j'ai bien failli l'accompagner dans son spleen
en effet c'est clairement un film sur la solitude et les multiples scénes sexuelles ne font finalement qu'accentuer le decalage final

j'ai vu le dernier film de lindon (avec Emmanuelle Devos d'ailleurs) au cine et revu Welcome à la télé.
c'est en effet un acteur qui tourne beaucoup de film aux portes des bons sentiments sans jamais la franchir même si je pourrais comprendre qu'on me dise que si.
c'est compliqué l'emotion. on a vite fait d'être catalogué "mièvre".

Risingboy a écrit:je crois me souvenir que shortbus se termine sur un mec qui pleure ou en tout cas qui est trés triste et j'ai bien failli l'accompagner dans son spleen
en effet c'est clairement un film sur la solitude et les multiples scénes sexuelles ne font finalement qu'accentuer le decalage final

j'ai vu le dernier film de lindon (avec Emmanuelle Devos d'ailleurs) au cine et revu Welcome à la télé.
c'est en effet un acteur qui tourne beaucoup de film aux portes des bons sentiments sans jamais la franchir même si je pourrais comprendre qu'on me dise que si.
c'est compliqué l'emotion. on a vite fait d'être catalogué "mièvre".

Bah dans Welcome non je dirai pas mièvre. Parfois il en fait beaucoup sur les plateaux ? Mais j'aime bien.

Vu le Black Swan. C'est curieux ce film mi-un peu horreur grand public, mi-culculturel... Bon j'ai rien compris à la portée de la chose. Il faudrait au moins un spécialiste du Roman Polanski de Rosemary's baby comme Ramol pour nous éclairer là-dessus ? Ce qui est clair c'est que des scènes quasi chorégraphiques de masturbation sur son lit de la Portman star mondiale transformée en attardée à sa manman... faut vraiment qui z'ai eu une panne de livraison de coke à Hollivoud, je vois que ça !!! Nathalie appeeeeeeeeellllle nous !!!!!!!!!!

Sur recommandation extrème suis allé voir "Tomboy" film français malgré le titre...

J'ai eu du mal à rentrer dans le film, dans la maison, dans la vie de cette famille un peu invraisemblable... C'est un peu tiré par les cheveux ( c est le cas de le dire) la relation parents-filles au début du film, j'y croyais moyen. Les scènes entre les enfants me paraissaient trop ecrites aussi, trop jouées malgré le naturel de la petite. Du coup j'étais en retrait, simple spectateur de ces jeux d'enfants où et c'est le sujet du film une petite fille de 10 ans, arrivant dans une nouvelle ville, un nouveau quartier se met à se faire passer pour un garçon, auprès des autres enfants du quartier, sans qu'on sache trop pourquoi. La jeune actrice est troublante, parfaite dans ce rôle même si peut-être trop en décalage avec sa ptite soeur ou ses parents... Et puis la vérité va sortir au grand jour et là le film bascule dans une tension qui bouleverse. Les soeurs deviennent très proches, la maman se fait plus présente ( le père est un peu dans les nuages, les bisounours) et la petite héroine hyper crédible dans la crainte d'être rejetée. Vraiment troublante cette jeune "actrice" Un bon petit film même si destiné, à mon gout, plutôt vers les parents ou les femmes, à moins que je ne sois qu'un footeux en short hyper macho gavé de bières...

Essential Killing

Attention grand film
Un type appeuré, pris au piege tue des soldats US dans le desert Afghan. Il est capturé par les forces americaines. Le film vient de commencer et on sait déjà que ça va être un grand film.
Il se retrouve emprisonné, torturé mais va s'evader suite à un accident lors d'un trajet. Commence alors une traque dans les forets d'un pays inconnu. Et aussi une lutte contre la faim et le froid. les paysages sont sublimes et font contrepoid à la dureté de certaines scènes.

et en plus il y a Vincent Gallo

J'ai vu aussi ces 2 films.
Tomboy est un bon film, il aurait peut-être pu être mieux s'il n'était pas aussi classique dans la forme. En même temps c'est sa simplicité qui en fait sa force, donc je suis un peu partagé.

Essential Killing, en sortant de la salle j'ai été déçu, parce que pour le coup je pense que le terme de "chasse à l'homme" est un peu mensonger à mon avis. Il y en a une mais elle n'est pas si présente que ça à l'écran. Mais en y repensant y a quand même de chouettes moments, même si niveaux rebondissements scénaristiques ça me fait plus penser à une fable qu'autre chose. Et oui comme d'hab Vincent Gallo est génial.

Zartampion a écrit:J'ai vu aussi ces 2 films.
Tomboy est un bon film, il aurait peut-être pu être mieux s'il n'était pas aussi classique dans la forme. En même temps c'est sa simplicité qui en fait sa force, donc je suis un peu partagé.

Essential Killing, en sortant de la salle j'ai été déçu, parce que pour le coup je pense que le terme de "chasse à l'homme" est un peu mensonger à mon avis. Il y en a une mais elle n'est pas si présente que ça à l'écran. Mais en y repensant y a quand même de chouettes moments, même si niveaux rebondissements scénaristiques ça me fait plus penser à une fable qu'autre chose. Et oui comme d'hab Vincent Gallo est génial.

Exact on ne voit plus les pourchassants vers le milieu du film mais on peut se dire que le danger est toujours là, qu'ils continuent de le chercher même si on ne les voit plus physiquement

La ballade de l'impossible (Norwegian Wood en VO)

Un jeune type se suicide. Il laisse derriere lui une petite amie devastée et son meilleur pote. les 2 jeunes gens se rapprochent jusquà tomber amoureux mais la fille n'arrive que très rarement à faire l'amour car elle ne mouille pas (le film insiste là-dessus) et du coup elle a mal. Le type va alors se rapprocher d'une autre fille à son lycée.
L'histoire est portée magnifiquement par les acteurs et actrices ainsi que des images très belles. on a même parfois l'impression de pose au sens photographique du terme. Très beau, vraiment. je le conseille.

Une adaptation d'un livre de Haruki Murakami

Azbinebrozer a écrit:

Risingboy a écrit:je crois me souvenir que shortbus se termine sur un mec qui pleure ou en tout cas qui est trés triste et j'ai bien failli l'accompagner dans son spleen
en effet c'est clairement un film sur la solitude et les multiples scénes sexuelles ne font finalement qu'accentuer le decalage final

j'ai vu le dernier film de lindon (avec Emmanuelle Devos d'ailleurs) au cine et revu Welcome à la télé.
c'est en effet un acteur qui tourne beaucoup de film aux portes des bons sentiments sans jamais la franchir même si je pourrais comprendre qu'on me dise que si.
c'est compliqué l'emotion. on a vite fait d'être catalogué "mièvre".

https://2img.net/i/fa/wysiwyg/text_bold.png
Bah dans Welcome non je dirai pas mièvre. Parfois il en fait beaucoup sur les plateaux ? Mais j'aime bien.

Vu le Black Swan. C'est curieux ce film mi-un peu horreur grand public, mi-culculturel... Bon j'ai rien compris à la portée de la chose. Il faudrait au moins un spécialiste du Roman Polanski de Rosemary's baby comme Ramol pour nous éclairer là-dessus ? Ce qui est clair c'est que des scènes quasi chorégraphiques de masturbation sur son lit de la Portman star mondiale transformée en attardée à sa manman... faut vraiment qui z'ai eu une panne de livraison de coke à Hollivoud, je vois que ça !!! Nathalie appeeeeeeeeellllle nous !!!!!!!!!!

c'est clair qu'on peut se poser la question, je vois que je ne suis pas seule à avoir éprouver une sensation de ridicule devant certaines scènes de ce film!

Zartampion a écrit:J'ai vu aussi ces 2 films.
Tomboy est un bon film, il aurait peut-être pu être mieux s'il n'était pas aussi classique dans la forme. En même temps c'est sa simplicité qui en fait sa force, donc je suis un peu partagé.

Essential Killing, en sortant de la salle j'ai été déçu, parce que pour le coup je pense que le terme de "chasse à l'homme" est un peu mensonger à mon avis. Il y en a une mais elle n'est pas si présente que ça à l'écran. Mais en y repensant y a quand même de chouettes moments, même si niveaux rebondissements scénaristiques ça me fait plus penser à une fable qu'autre chose. Et oui comme d'hab Vincent Gallo est génial.

TOMBOY :j'attendrai qu'il passe à la télé, j'ai le pressentiment que ça va être comme pour son précédent film "la naissance des pieuvres": le sentiment de voir un bon film mais de se faire quand même chier en même temps

par contre j'ai vu RABBIT HOLE, et là mes cocos c'est grâce à vous et seulement à vous, pas à cause des bons papiers qui lui sont consacrés,
nan parce que le thème du deuil suite à la mort de son enfant c'est à la base ultra plombant pour le moral, en tout cas pour moi
or là jamais - et dieu sait si les ricains sont forts de nature pour ça - on ne tombe dans le patho larmoyant et insupportable,
toute cette étape du deuil, probablement la seconde après une première où l'on ne fait que chialer et se prostrer j'imagine, est très finement montrée, c'est assez passionnant de suivre ce père et cette mère tenter de continuer à vivre, elle en particulier sur le fil du rasoir, toujours au bord d'une forme de folie, lui davantage encré dans la réalité, accroché à une vidéo de son fils, au chien, tentant de se raccrocher à la vie en renouant physiquement avec sa femme notamment....
j'ai vraiment beaucoup aimé, film très fin

Em' a écrit:

Zartampion a écrit:J'ai vu aussi ces 2 films.
Tomboy est un bon film, il aurait peut-être pu être mieux s'il n'était pas aussi classique dans la forme. En même temps c'est sa simplicité qui en fait sa force, donc je suis un peu partagé.

Essential Killing, en sortant de la salle j'ai été déçu, parce que pour le coup je pense que le terme de "chasse à l'homme" est un peu mensonger à mon avis. Il y en a une mais elle n'est pas si présente que ça à l'écran. Mais en y repensant y a quand même de chouettes moments, même si niveaux rebondissements scénaristiques ça me fait plus penser à une fable qu'autre chose. Et oui comme d'hab Vincent Gallo est génial.

TOMBOY :j'attendrai qu'il passe à la télé, j'ai le pressentiment que ça va être comme pour son précédent film "la naissance des pieuvres": le sentiment de voir un bon film mais de se faire quand même chier en même temps

par contre j'ai vu RABBIT HOLE, et là mes cocos c'est grâce à vous et seulement à vous, pas à cause des bons papiers qui lui sont consacrés,
nan parce que le thème du deuil suite à la mort de son enfant c'est à la base ultra plombant pour le moral, en tout cas pour moi
or là jamais - et dieu sait si les ricains sont forts de nature pour ça - on ne tombe dans le patho larmoyant et insupportable,
toute cette étape du deuil, probablement la seconde après une première où l'on ne fait que chialer et se prostrer j'imagine, est très finement montrée, c'est assez passionnant de suivre ce père et cette mère tenter de continuer à vivre, elle en particulier sur le fil du rasoir, toujours au bord d'une forme de folie, lui davantage encré dans la réalité, accroché à une vidéo de son fils, au chien, tentant de se raccrocher à la vie en renouant physiquement avec sa femme notamment....
j'ai vraiment beaucoup aimé, film très fin

Water for Elephants

Robert "le beau vampire" Pattinson dans un rôle soi-disant "sérieux", Christoph "Inglorious Basterd" Waltz aussi...Ce film a eu de relativement bonnes critiques mais je dois avouer qu'il était cheesy à souhait, à la Titanic quoi: le début, un vieil homme se rappelle sa vie et à travers ses mémoires on est transportés dans la vie de cirque des années 30. Robert Pattinson est un jeune homme faisant des études de véto, qui, lorsque ses parents d'origine polonaise meurent et le laissent sans aucun sou, est obligé de prendre la route. Il se retrouve dans un cirque où il tombe amoureux de la belle Reese Whitherspoon qui bien sûr est mariée au grand vilain Christoph Waltz qui, lui, n'a aucun respect pour les hommes et les animaux, en particulier la gentille éléphante Rosie, qui, elle, comprend le polonais. Oui! Un film comme ca existe

Au passage on a vu aussi le trailer pour Melancholia, le nouveau Lars von Trier avec Kirsten Dunst, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling et Charlotte Gainsbourg. Ca promet.

Au festival de Cannes cette année au moins deux films danois en compétition officille: Melancholia et un autre, dont j'ai oublié le nom, ainsi qu'un court métrage (ou film d'animation, j'ai oublié aussi)