les films qu'on a vus.

rado a écrit:

kissability a écrit:

ben merde, suis le seul à avoir trouver ça mauvais?

Je vois les défauts de ce film en fait et ce qui t'as peut-être fait chier: les répétitions par exemple, quand ils se disputent: "Open the door, open the door, open the door, open the door, open that fuckin' door.." Ca m'a un peu fait chier moi aussi mais remarque, ca a la qualité de te faire un peu réviser ton anglais, n'est-ce pas, Rii?

kissability a écrit:vu dans la foulée, Vous allez rencontrez un bel et sombre inconnu et Whatever Works de Woddy Allen.
le deuxième est un peu lourd, moins digeste, beaucoup de parlottes mais le discours reste très intéressant même si on retrouve toujours les mêmes thèmes et problématiques chez Woody et puis ça reste drôle, parfois.
Vous allez rencontrez un bel et sombre inconnu est lui plus facile d'accès, très réussi, souvent drôle, tous les personnages sont tous excellents.

Et beh, décidément, on n'a pas les mêmes goûts du tout!!! You Will Meet a Tall Dark Stranger, je l'ai trouvé complètement médiocre, un film tout à fait dispensable! Tout comme le dernier d'ailleurs, Midnight in Paris..Par contre, Whatever Works, j'ai bien aimé! Sans doute à cause de Patricia Clarkson que j'adore!

c'est pas un grand woody allen c'est clair (y'a carrément des facilités scénaristiques comme le coup du vieux père camé avec une jeune bimbo, c'est pas original du tout!) mais en même temps c'est très enlevé et souvent drôle à mon avis, je trouve qu'un Woody Allen mineur reste quand même bien supérieur à beaucoup de comédies dans le genre

Em' a écrit:
c'est pas un grand woody allen c'est clair (y'a carrément des facilités scénaristiques comme le coup du vieux père camé avec une jeune bimbo, c'est pas original du tout!) mais en même temps c'est très enlevé et souvent drôle à mon avis, je trouve qu'un Woody Allen mineur reste quand même bien supérieur à beaucoup de comédies dans le genre

et toi, comparé à Wathever Works, tu le trouves comment?
Pour répondre à Rado, je trouve juste Wathever Works, plus difficile d'accès et qu'il peut passer pour le grand public comme un film un peu pompeux avec ses dialogues ou monologues qui peuvent finir par devenir rasoir. On pourrait presque croire que c'est un épisode d'une sitcom plutôt marrante et décalée à la Seinfeld (et c'est pas pour me déplaire)

rado a écrit:Bridesmaids

L'été se prête aux comédies légères et romantiques, en voici une! Bon, à part le fait qu'en fait ce n'est pas complètement une comédie romantique, mais plutôt une comédie dans le nouveau sous-genre inventé par The Hangover: la comédie de potes...Là en l'occurrence les garcons sont transformés en filles: on suit l'organisation d'un "bridal shower" et la relation entre deux copines qui étaient très proches il y a longtemps mais ne le sont plus. Les filles dans ce film essaient de dépasser les gars de The Hangover avec tout ce qui appartient au genre: vomi, caca, alcool, des blagues robustes...Les critiques disaient que c'était un peu trop mais moi j'ai franchement trouvé cette comédie bien fraîche et sympa...OK, il y a quelques scènes de caca dans la rue en robe de mariée qui ne sont pas franchement wuarf wuarf mais les actrices sont vraiment douées et puis il y a quelques personnages secondaires bien inventés, notamment les colocs et le flic romantique. C'est par les créateurs de Knocked-Up et on voit bien le style...Les blagues grossières sont plutôt là pour assurer le premier degré mais les personnages et leurs drames quotidiens sont bien peints.

Cette comédie a apparemment créé beaucoup de débat aux US quant à la "libération" des femmes, je veux dire là elles ne sont pas toutes à la Jennifer Anniston, Katherine Heigl ou reese Whitherspoon...

...Avec Jon Hamm aka Don Draper de Mad Men qui tient à peu près le même rôle...

sans ton post Rado je n'aurais pas mater ce film, le titre me faisait trop penser à toutes les anciennes comédies sirupeuses sur le mariage avec katherine heigel, julia roberts et autres....
grave erreur!! c'est la meilleure comédie que j'ai vue depuis un bail!!! vraiment drôle et inventif !!! (même si ce genre pipi-caca politiquement incorrect en est vogue en ce moment), à l'exception de la scène un peu too much de la gastro soudaine dans un salon d'essayage au blanc immaculé, tout le reste est vraiment top je trouve, je pense notamment à l'héroïne bourrée dans l'avion qui fout le bordel en première, à sa querelle dans le magasin de bijoux avec une cliente aussi hargneuse qu'elle ("your clito looks like an old map" !!)
cerise sur le gâteau, le choix de cette actrice inconnue dans le rôle principale, ça apporte de la fraicheur un nouveau visage plutôt qu'une énième fois jennifer aniston ou consoeurs, elle joue super bien, je viens de lire qu'elle est aussi coscénariste du film

Em' a écrit:

rado a écrit:Bridesmaids

L'été se prête aux comédies légères et romantiques, en voici une! Bon, à part le fait qu'en fait ce n'est pas complètement une comédie romantique, mais plutôt une comédie dans le nouveau sous-genre inventé par The Hangover: la comédie de potes...Là en l'occurrence les garcons sont transformés en filles: on suit l'organisation d'un "bridal shower" et la relation entre deux copines qui étaient très proches il y a longtemps mais ne le sont plus. Les filles dans ce film essaient de dépasser les gars de The Hangover avec tout ce qui appartient au genre: vomi, caca, alcool, des blagues robustes...Les critiques disaient que c'était un peu trop mais moi j'ai franchement trouvé cette comédie bien fraîche et sympa...OK, il y a quelques scènes de caca dans la rue en robe de mariée qui ne sont pas franchement wuarf wuarf mais les actrices sont vraiment douées et puis il y a quelques personnages secondaires bien inventés, notamment les colocs et le flic romantique. C'est par les créateurs de Knocked-Up et on voit bien le style...Les blagues grossières sont plutôt là pour assurer le premier degré mais les personnages et leurs drames quotidiens sont bien peints.

Cette comédie a apparemment créé beaucoup de débat aux US quant à la "libération" des femmes, je veux dire là elles ne sont pas toutes à la Jennifer Anniston, Katherine Heigl ou reese Whitherspoon...

...Avec Jon Hamm aka Don Draper de Mad Men qui tient à peu près le même rôle...

sans ton post Rado je n'aurais pas mater ce film, le titre me faisait trop penser à toutes les anciennes comédies sirupeuses sur le mariage avec katherine heigel, julia roberts et autres....
grave erreur!! c'est la meilleure comédie que j'ai vue depuis un bail!!! vraiment drôle et inventif !!! (même si ce genre pipi-caca politiquement incorrect en est vogue en ce moment), à l'exception de la scène un peu too much de la gastro soudaine dans un salon d'essayage au blanc immaculé, tout le reste est vraiment top je trouve, je pense notamment à l'héroïne bourrée dans l'avion qui fout le bordel en première, à sa querelle dans le magasin de bijoux avec une cliente aussi hargneuse qu'elle ("your clito looks like an old map" !!)
cerise sur le gâteau, le choix de cette actrice inconnue dans le rôle principale, ça apporte de la fraicheur un nouveau visage plutôt qu'une énième fois jennifer aniston ou consoeurs, elle joue super bien, je viens de lire qu'elle est aussi coscénariste du film

Je suis contente qu'un de mes posts t'ait fait pousser voir ce film, Em et plus important- qu'il t'ait plu!!! Et beh oui, cette comédie est bien fraîche...Il paraît que les actrices ne sont pas si inconnues aux USA, elles sont des comédiennes de télé, mais tu as raison, moi je ne connaissais aucune. Moi surtout ce que j'ai apprécié c'était la scène aux fiancailles lorsque notre héroïne veut prouver qu'elle est une bonne amie très proche de la fiancée et se met dans des situations complètement embarrassantes, dignes de The Office...

Avant mes vacances j'avais vu « Le chat du rabbin ». On en parlé ici ? Donc le Jonathan Sfarr adapte sa BD que je ne connaissais pas. Et j'ai passé un très bon moment. L'animation reste stylisée et belle. Le scénario, magnifiquement improbable, nous plonge dans un maghreb d'islam et de judaïsme entremélés, où le rêve a la part belle. Le chat, moment métaphysique, acquiert et perd la parole. Après Chico et Rita encore un très bon film d'animation plutôt pour les grands.

Vu le dernier Harry Potter. Bataille finale. J'ai lu et aimé la série jusqu'au 4ème roman. Les films m'épuisent.

Vu « La planète des singe le commencement » et j'ai vraiment passé un très bon moment. La bande annonce très agressive m'avait fait peur. Notre époque allait-elle faire de cette fable assez écolo une ôde complaisante à l'animalité et à la violence ? Hé bien non. Avis aux amateurs, le film ne joue même des scènes d'action que dans sa toute dernière partie. Auparavant on a droit à toutes sortes de situations intéressantes, émouvantes qui ne m'ont pas ennuyées.
Après que reste-t-il du film ? Moins de choses car s'il fait une excellente et respectueuse jonction vers le film des années 70, son propos n'apporte pas de nouveauté. Aussi léger qu'ait pu être le premier Planète des singes, d'un point de vue cinématographique, il faut reconnaître qu'il a su incarner une interrogation sur le progrès.
A ce propos, tas de macaques qui passez votre temps à vous épiler le torse, la philosophie des Lumières a toujours considérer que le progrès technique (quasi inévitable) appelait à un progrès constant des Lumières pour tous : instruction, culture, juridique, politique. Bref pour la lumière faut bosser un peu et remercier le créateur de la caméra, du projecteur et autres technologies que nous chérissons d'amour !

Pfff... ça roupille cette section !

Rien de bien nouveau par ici mais alez enfin quelques éclaircissements sur l'histoire du cinéma !

« Mémento » : le pigiste A débutant reçoit les bobines du film à coller mais il inverse le sens du collage... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur est condamné à la grave maladie de la mémoire...

« 21 grammes » : le pigiste B fait le couillon dans les couloirs des studios de la Warner pour épater. Patatras dans un virage toutes les bobines bien rangées dans l'ordre sur son chariot prennent leur envol. Qu'à cela ne tienne, notre pigiste recollera ça, à peu près, dans l'ordre qu'il peut... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur, condamné à une mauvaise soirée, ressasse des souvenirs...

Les prochains chefs d’œuvre hollywoodiens...
« Neuronomia contre Alzeihmer » : Le pigiste B rencontre le pigiste C dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent !...

« L'implosion du cytoplasme géant » Le pigiste B rencontre le pigiste A dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent ! Pô grave le pigiste A, toujours prêt, va recoller à l'envers.

Bon sans déc j'ai bien aimé « 21 grammes » jamais vu, avec le Sean et notre Charlotte dont le principe est de raconter le film dans un désordre interrogateur... C'est très excessif ce poids du souvenir et de la culpabilité mais on se laisse prendre à cette ambiance minante...

J'ai vu aussi dernièrement adapté de « Une éducation » ou même sur un scénario de Nick Hornby en 2009. Qui a vu ? On s'attend à plus d'humour, des dialogues vifs comme dans ses romans. Et puis pas tant que ça. Le film repose souvent sur des non-dits, des complicités plus ou moins justes, parfois très touchantes... La relation entre la fille, excellemment jouée, et ses parents est belle. L'opposition entre le monde du savoir austère et le monde du plaisir, datée ici année soixante, est très extrême. Les parents hélas incarnent plus un moyen terme un peu factice, un peu opportuniste, fait de compromis : pourvu qu'elle réussisse !
Les enseignants ne trouvent pas les mots justes peut-être ? Il y a 2 sortes de liberté qui s'opposent. Celle du savoir ne gagnant ici que par la défaite de l'autre ! Comme un sobre compromis plutôt qu'un cumul des 2 libertés. Et si nous visions aujourd'hui 50 ans après enfin tout simplement les 2 ?

Azbinebrozer a écrit:Pfff... ça roupille cette section !

Rien de bien nouveau par ici mais alez enfin quelques éclaircissements sur l'histoire du cinéma !

« Mémento » : le pigiste A débutant reçoit les bobines du film à coller mais il inverse le sens du collage... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur est condamné à la grave maladie de la mémoire...

« 21 grammes » : le pigiste B fait le couillon dans les couloirs des studios de la Warner pour épater. Patatras dans un virage toutes les bobines bien rangées dans l'ordre sur son chariot prennent leur envol. Qu'à cela ne tienne, notre pigiste recollera ça, à peu près, dans l'ordre qu'il peut... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur, condamné à une mauvaise soirée, ressasse des souvenirs...

Les prochains chefs d’œuvre hollywoodiens...
« Neuronomia contre Alzeihmer » : Le pigiste B rencontre le pigiste C dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent !...

« L'implosion du cytoplasme géant » Le pigiste B rencontre le pigiste A dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent ! Pô grave le pigiste A, toujours prêt, va recoller à l'envers.

Bon sans déc j'ai bien aimé « 21 grammes » jamais vu, avec le Sean et notre Charlotte dont le principe est de raconter le film dans un désordre interrogateur... C'est très excessif ce poids du souvenir et de la culpabilité mais on se laisse prendre à cette ambiance minante...

J'ai vu aussi dernièrement adapté de « Une éducation » ou même sur un scénario de Nick Hornby en 2009. Qui a vu ? On s'attend à plus d'humour, des dialogues vifs comme dans ses romans. Et puis pas tant que ça. Le film repose souvent sur des non-dits, des complicités plus ou moins justes, parfois très touchantes... La relation entre la fille, excellemment jouée, et ses parents est belle. L'opposition entre le monde du savoir austère et le monde du plaisir, datée ici année soixante, est très extrême. Les parents hélas incarnent plus un moyen terme un peu factice, un peu opportuniste, fait de compromis : pourvu qu'elle réussisse !
Les enseignants ne trouvent pas les mots justes peut-être ? Il y a 2 sortes de liberté qui s'opposent. Celle du savoir ne gagnant ici que par la défaite de l'autre ! Comme un sobre compromis plutôt qu'un cumul des 2 libertés. Et si nous visions aujourd'hui 50 ans après enfin tout simplement les 2 ?

j'ai beaucoup aimé "21 grammes", je l'ai revu quand il est passé dernièrement, il faut être en forme pour regarder ce cinéma là c'est clair
les thèmes du réalisateur mexicain Inarritu sont toujours très forts, je te conseille de voir son film suivant "babel", pareil, on n'en sort pas indemne.

Em' a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Pfff... ça roupille cette section !

Rien de bien nouveau par ici mais alez enfin quelques éclaircissements sur l'histoire du cinéma !

« Mémento » : le pigiste A débutant reçoit les bobines du film à coller mais il inverse le sens du collage... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur est condamné à la grave maladie de la mémoire...

« 21 grammes » : le pigiste B fait le couillon dans les couloirs des studios de la Warner pour épater. Patatras dans un virage toutes les bobines bien rangées dans l'ordre sur son chariot prennent leur envol. Qu'à cela ne tienne, notre pigiste recollera ça, à peu près, dans l'ordre qu'il peut... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur, condamné à une mauvaise soirée, ressasse des souvenirs...

Les prochains chefs d’œuvre hollywoodiens...
« Neuronomia contre Alzeihmer » : Le pigiste B rencontre le pigiste C dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent !...

« L'implosion du cytoplasme géant » Le pigiste B rencontre le pigiste A dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent ! Pô grave le pigiste A, toujours prêt, va recoller à l'envers.

Bon sans déc j'ai bien aimé « 21 grammes » jamais vu, avec le Sean et notre Charlotte dont le principe est de raconter le film dans un désordre interrogateur... C'est très excessif ce poids du souvenir et de la culpabilité mais on se laisse prendre à cette ambiance minante...

J'ai vu aussi dernièrement adapté de « Une éducation » ou même sur un scénario de Nick Hornby en 2009. Qui a vu ? On s'attend à plus d'humour, des dialogues vifs comme dans ses romans. Et puis pas tant que ça. Le film repose souvent sur des non-dits, des complicités plus ou moins justes, parfois très touchantes... La relation entre la fille, excellemment jouée, et ses parents est belle. L'opposition entre le monde du savoir austère et le monde du plaisir, datée ici année soixante, est très extrême. Les parents hélas incarnent plus un moyen terme un peu factice, un peu opportuniste, fait de compromis : pourvu qu'elle réussisse !
Les enseignants ne trouvent pas les mots justes peut-être ? Il y a 2 sortes de liberté qui s'opposent. Celle du savoir ne gagnant ici que par la défaite de l'autre ! Comme un sobre compromis plutôt qu'un cumul des 2 libertés. Et si nous visions aujourd'hui 50 ans après enfin tout simplement les 2 ?

j'ai beaucoup aimé "21 grammes", je l'ai revu quand il est passé dernièrement, il faut être en forme pour regarder ce cinéma là c'est clair
les thèmes du réalisateur mexicain Inarritu sont toujours très forts, je te conseille de voir son film suivant "babel", pareil, on n'en sort pas indemne.

Et je vous conseille aussi de voir son premier "amores perros", très très fort et semblable à "21 grammes" dans sa construction.
En revanche son dernier "biutiful", pour lequel Bardem a eu le prix d'interprétation à Cannes cette année (mérité) , n'est pas à mettre en toutes les mains.
C'est sûrement un petit chef-d'oeuvre sur la misère humaine mais c'est un film nocif , on y souffre beaucoup . J' en suis ressorti comme à la fin de certains Lars von tiers,vidé. A déconseiller le dimanche soir, j'aurais prévenu...

thefox a écrit:

Em' a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Pfff... ça roupille cette section !

Rien de bien nouveau par ici mais alez enfin quelques éclaircissements sur l'histoire du cinéma !

« Mémento » : le pigiste A débutant reçoit les bobines du film à coller mais il inverse le sens du collage... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur est condamné à la grave maladie de la mémoire...

« 21 grammes » : le pigiste B fait le couillon dans les couloirs des studios de la Warner pour épater. Patatras dans un virage toutes les bobines bien rangées dans l'ordre sur son chariot prennent leur envol. Qu'à cela ne tienne, notre pigiste recollera ça, à peu près, dans l'ordre qu'il peut... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur, condamné à une mauvaise soirée, ressasse des souvenirs...

Les prochains chefs d’œuvre hollywoodiens...
« Neuronomia contre Alzeihmer » : Le pigiste B rencontre le pigiste C dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent !...

« L'implosion du cytoplasme géant » Le pigiste B rencontre le pigiste A dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent ! Pô grave le pigiste A, toujours prêt, va recoller à l'envers.

Bon sans déc j'ai bien aimé « 21 grammes » jamais vu, avec le Sean et notre Charlotte dont le principe est de raconter le film dans un désordre interrogateur... C'est très excessif ce poids du souvenir et de la culpabilité mais on se laisse prendre à cette ambiance minante...

J'ai vu aussi dernièrement adapté de « Une éducation » ou même sur un scénario de Nick Hornby en 2009. Qui a vu ? On s'attend à plus d'humour, des dialogues vifs comme dans ses romans. Et puis pas tant que ça. Le film repose souvent sur des non-dits, des complicités plus ou moins justes, parfois très touchantes... La relation entre la fille, excellemment jouée, et ses parents est belle. L'opposition entre le monde du savoir austère et le monde du plaisir, datée ici année soixante, est très extrême. Les parents hélas incarnent plus un moyen terme un peu factice, un peu opportuniste, fait de compromis : pourvu qu'elle réussisse !
Les enseignants ne trouvent pas les mots justes peut-être ? Il y a 2 sortes de liberté qui s'opposent. Celle du savoir ne gagnant ici que par la défaite de l'autre ! Comme un sobre compromis plutôt qu'un cumul des 2 libertés. Et si nous visions aujourd'hui 50 ans après enfin tout simplement les 2 ?

j'ai beaucoup aimé "21 grammes", je l'ai revu quand il est passé dernièrement, il faut être en forme pour regarder ce cinéma là c'est clair
les thèmes du réalisateur mexicain Inarritu sont toujours très forts, je te conseille de voir son film suivant "babel", pareil, on n'en sort pas indemne.

Et je vous conseille aussi de voir son premier "amores perros", très très fort et semblable à "21 grammes" dans sa construction.
En revanche son dernier "biutiful", pour lequel Bardem a eu le prix d'interprétation à Cannes cette année (mérité) , n'est pas à mettre en toutes les mains.
C'est sûrement un petit chef-d'oeuvre sur la misère humaine mais c'est un film nocif , on y souffre beaucoup . J' en suis ressorti comme à la fin de certains Lars von tiers,vidé. A déconseiller le dimanche soir, j'aurais prévenu...

tu fais bien de préçiser "le dimanche soir", je me suis dit que "21 grammes" c'est vraiment pas un film du dimanche soir, quand on a besoin de se divertir avant de redémarrer sa semaine!
et j'ai pensé aussi à lars von trier en écrivant mon post précédent, chez inarritu y'a ce besoin aussi d'aller au bout de la démonstration de la souffrance, on n'est pas épargné avec le personnage de naomi watts, on est spectateur de sa souffrance et de son désespoir régulièrement dans le film et de manière très appuyée, c'est vraiment à la limite du supportable, c'est le truc qui m'a un peu gêné dans le film si je dois lui trouver un défaut; dans le film avec Bjork de lars von triers ça en devenait carrément hyper agaçant, plus encore qu'une démonstration de la souffrance je trouvais qu'il y avait de la complaisance du réalisateur à nous montrer comme ça pendant trois plombes la souffrance de l'héroine, c'était too much à nous tirer les larmes comme ça.

Em' a écrit:

thefox a écrit:

Em' a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Pfff... ça roupille cette section !

Rien de bien nouveau par ici mais alez enfin quelques éclaircissements sur l'histoire du cinéma !

« Mémento » : le pigiste A débutant reçoit les bobines du film à coller mais il inverse le sens du collage... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur est condamné à la grave maladie de la mémoire...

« 21 grammes » : le pigiste B fait le couillon dans les couloirs des studios de la Warner pour épater. Patatras dans un virage toutes les bobines bien rangées dans l'ordre sur son chariot prennent leur envol. Qu'à cela ne tienne, notre pigiste recollera ça, à peu près, dans l'ordre qu'il peut... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur, condamné à une mauvaise soirée, ressasse des souvenirs...

Les prochains chefs d’œuvre hollywoodiens...
« Neuronomia contre Alzeihmer » : Le pigiste B rencontre le pigiste C dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent !...

« L'implosion du cytoplasme géant » Le pigiste B rencontre le pigiste A dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent ! Pô grave le pigiste A, toujours prêt, va recoller à l'envers.

Bon sans déc j'ai bien aimé « 21 grammes » jamais vu, avec le Sean et notre Charlotte dont le principe est de raconter le film dans un désordre interrogateur... C'est très excessif ce poids du souvenir et de la culpabilité mais on se laisse prendre à cette ambiance minante...

J'ai vu aussi dernièrement adapté de « Une éducation » ou même sur un scénario de Nick Hornby en 2009. Qui a vu ? On s'attend à plus d'humour, des dialogues vifs comme dans ses romans. Et puis pas tant que ça. Le film repose souvent sur des non-dits, des complicités plus ou moins justes, parfois très touchantes... La relation entre la fille, excellemment jouée, et ses parents est belle. L'opposition entre le monde du savoir austère et le monde du plaisir, datée ici année soixante, est très extrême. Les parents hélas incarnent plus un moyen terme un peu factice, un peu opportuniste, fait de compromis : pourvu qu'elle réussisse !
Les enseignants ne trouvent pas les mots justes peut-être ? Il y a 2 sortes de liberté qui s'opposent. Celle du savoir ne gagnant ici que par la défaite de l'autre ! Comme un sobre compromis plutôt qu'un cumul des 2 libertés. Et si nous visions aujourd'hui 50 ans après enfin tout simplement les 2 ?

j'ai beaucoup aimé "21 grammes", je l'ai revu quand il est passé dernièrement, il faut être en forme pour regarder ce cinéma là c'est clair
les thèmes du réalisateur mexicain Inarritu sont toujours très forts, je te conseille de voir son film suivant "babel", pareil, on n'en sort pas indemne.

Et je vous conseille aussi de voir son premier "amores perros", très très fort et semblable à "21 grammes" dans sa construction.
En revanche son dernier "biutiful", pour lequel Bardem a eu le prix d'interprétation à Cannes cette année (mérité) , n'est pas à mettre en toutes les mains.
C'est sûrement un petit chef-d'oeuvre sur la misère humaine mais c'est un film nocif , on y souffre beaucoup . J' en suis ressorti comme à la fin de certains Lars von tiers,vidé. A déconseiller le dimanche soir, j'aurais prévenu...

tu fais bien de préçiser "le dimanche soir", je me suis dit que "21 grammes" c'est vraiment pas un film du dimanche soir, quand on a besoin de se divertir avant de redémarrer sa semaine!
et j'ai pensé aussi à lars von trier en écrivant mon post précédent, chez inarritu y'a ce besoin aussi d'aller au bout de la démonstration de la souffrance, on n'est pas épargné avec le personnage de naomi watts, on est spectateur de sa souffrance et de son désespoir régulièrement dans le film et de manière très appuyée, c'est vraiment à la limite du supportable, c'est le truc qui m'a un peu gêné dans le film si je dois lui trouver un défaut; dans le film avec Bjork de lars von triers ça en devenait carrément hyper agaçant, plus encore qu'une démonstration de la souffrance je trouvais qu'il y avait de la complaisance du réalisateur à nous montrer comme ça pendant trois plombes la souffrance de l'héroine, c'était too much à nous tirer les larmes comme ça.

Bien sûr en évoquant Lars von trier, c'est bien à Bjork et Dancer in the dark que je pensais mais aussi à Breaking the waves et la déchéance d'Emily Watson . C'est comme tu dis ,à la limite du supportable et c'est exactement ce que j'ai ressenti dans "butiful", chronique du désespoir total, sans répit ,sans la moindre lueur. Trop.
Au moins dans Dancer in the dark, il y avait cette fabuleuse scene dans les champs avec la bande son de "I've seen it all" en duo avec Thome Yorke. Grand moment et grande chanson.

thefox a écrit:

Em' a écrit:

thefox a écrit:

Em' a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Pfff... ça roupille cette section !

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« Mémento » : le pigiste A débutant reçoit les bobines du film à coller mais il inverse le sens du collage... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur est condamné à la grave maladie de la mémoire...

« 21 grammes » : le pigiste B fait le couillon dans les couloirs des studios de la Warner pour épater. Patatras dans un virage toutes les bobines bien rangées dans l'ordre sur son chariot prennent leur envol. Qu'à cela ne tienne, notre pigiste recollera ça, à peu près, dans l'ordre qu'il peut... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur, condamné à une mauvaise soirée, ressasse des souvenirs...

Les prochains chefs d’œuvre hollywoodiens...
« Neuronomia contre Alzeihmer » : Le pigiste B rencontre le pigiste C dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent !...

« L'implosion du cytoplasme géant » Le pigiste B rencontre le pigiste A dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent ! Pô grave le pigiste A, toujours prêt, va recoller à l'envers.

Bon sans déc j'ai bien aimé « 21 grammes » jamais vu, avec le Sean et notre Charlotte dont le principe est de raconter le film dans un désordre interrogateur... C'est très excessif ce poids du souvenir et de la culpabilité mais on se laisse prendre à cette ambiance minante...

J'ai vu aussi dernièrement adapté de « Une éducation » ou même sur un scénario de Nick Hornby en 2009. Qui a vu ? On s'attend à plus d'humour, des dialogues vifs comme dans ses romans. Et puis pas tant que ça. Le film repose souvent sur des non-dits, des complicités plus ou moins justes, parfois très touchantes... La relation entre la fille, excellemment jouée, et ses parents est belle. L'opposition entre le monde du savoir austère et le monde du plaisir, datée ici année soixante, est très extrême. Les parents hélas incarnent plus un moyen terme un peu factice, un peu opportuniste, fait de compromis : pourvu qu'elle réussisse !
Les enseignants ne trouvent pas les mots justes peut-être ? Il y a 2 sortes de liberté qui s'opposent. Celle du savoir ne gagnant ici que par la défaite de l'autre ! Comme un sobre compromis plutôt qu'un cumul des 2 libertés. Et si nous visions aujourd'hui 50 ans après enfin tout simplement les 2 ?

j'ai beaucoup aimé "21 grammes", je l'ai revu quand il est passé dernièrement, il faut être en forme pour regarder ce cinéma là c'est clair
les thèmes du réalisateur mexicain Inarritu sont toujours très forts, je te conseille de voir son film suivant "babel", pareil, on n'en sort pas indemne.

Et je vous conseille aussi de voir son premier "amores perros", très très fort et semblable à "21 grammes" dans sa construction.
En revanche son dernier "biutiful", pour lequel Bardem a eu le prix d'interprétation à Cannes cette année (mérité) , n'est pas à mettre en toutes les mains.
C'est sûrement un petit chef-d'oeuvre sur la misère humaine mais c'est un film nocif , on y souffre beaucoup . J' en suis ressorti comme à la fin de certains Lars von tiers,vidé. A déconseiller le dimanche soir, j'aurais prévenu...

tu fais bien de préçiser "le dimanche soir", je me suis dit que "21 grammes" c'est vraiment pas un film du dimanche soir, quand on a besoin de se divertir avant de redémarrer sa semaine!
et j'ai pensé aussi à lars von trier en écrivant mon post précédent, chez inarritu y'a ce besoin aussi d'aller au bout de la démonstration de la souffrance, on n'est pas épargné avec le personnage de naomi watts, on est spectateur de sa souffrance et de son désespoir régulièrement dans le film et de manière très appuyée, c'est vraiment à la limite du supportable, c'est le truc qui m'a un peu gêné dans le film si je dois lui trouver un défaut; dans le film avec Bjork de lars von triers ça en devenait carrément hyper agaçant, plus encore qu'une démonstration de la souffrance je trouvais qu'il y avait de la complaisance du réalisateur à nous montrer comme ça pendant trois plombes la souffrance de l'héroine, c'était too much à nous tirer les larmes comme ça.

Bien sûr en évoquant Lars von trier, c'est bien à Bjork et Dancer in the dark que je pensais mais aussi à Breaking the waves et la déchéance d'Emily Watson . C'est comme tu dis ,à la limite du supportable et c'est exactement ce que j'ai ressenti dans "butiful", chronique du désespoir total, sans répit ,sans la moindre lueur. Trop.
Au moins dans Dancer in the dark, il y avait cette fabuleuse scene dans les champs avec la bande son de "I've seen it all" en duo avec Thome Yorke. Grand moment et grande chanson.

Pour être honnête je n'ai pas regardé "21 grammes" au premier degré ce qui n'est pas ce que préfère... Impossible d'adhérer au choix les plus tordus de tous ces personnages... La Charlotte ayant le pompon bien sûr... J'ai donc regardé un peu l'exercice de style très poussé et aussi cette thématique du souvenir. A ce propos j'ai entendu ce week-end une histoire très semblable puisqu'un greffé du cœur si je me souviens bien est vraiment tombé amoureux de l'ex compagne de son donneur... Ce fait divers est-il antérieur et inspirateur du film ?... Pendant le film je me suis dit qu'Almodovar aurait pu tenter un film sur un tel sujet mais n'aurait jamais tiré le film dans cette seule direction. Faire souvenir c'est aussi incarner de façon vraiment vivante et non mortifère comme cela tend à l'être dans "21 grammes"...

Azbinebrozer a écrit:

thefox a écrit:

Em' a écrit:

thefox a écrit:

Em' a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Pfff... ça roupille cette section !

Rien de bien nouveau par ici mais alez enfin quelques éclaircissements sur l'histoire du cinéma !

« Mémento » : le pigiste A débutant reçoit les bobines du film à coller mais il inverse le sens du collage... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur est condamné à la grave maladie de la mémoire...

« 21 grammes » : le pigiste B fait le couillon dans les couloirs des studios de la Warner pour épater. Patatras dans un virage toutes les bobines bien rangées dans l'ordre sur son chariot prennent leur envol. Qu'à cela ne tienne, notre pigiste recollera ça, à peu près, dans l'ordre qu'il peut... Trop tard un chef d’œuvre est né. Tel le héros, le spectateur, condamné à une mauvaise soirée, ressasse des souvenirs...

Les prochains chefs d’œuvre hollywoodiens...
« Neuronomia contre Alzeihmer » : Le pigiste B rencontre le pigiste C dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent !...

« L'implosion du cytoplasme géant » Le pigiste B rencontre le pigiste A dans un virage chacun chargée de ses bobines ! Patatras les bobines se mélangent ! Pô grave le pigiste A, toujours prêt, va recoller à l'envers.

Bon sans déc j'ai bien aimé « 21 grammes » jamais vu, avec le Sean et notre Charlotte dont le principe est de raconter le film dans un désordre interrogateur... C'est très excessif ce poids du souvenir et de la culpabilité mais on se laisse prendre à cette ambiance minante...

J'ai vu aussi dernièrement adapté de « Une éducation » ou même sur un scénario de Nick Hornby en 2009. Qui a vu ? On s'attend à plus d'humour, des dialogues vifs comme dans ses romans. Et puis pas tant que ça. Le film repose souvent sur des non-dits, des complicités plus ou moins justes, parfois très touchantes... La relation entre la fille, excellemment jouée, et ses parents est belle. L'opposition entre le monde du savoir austère et le monde du plaisir, datée ici année soixante, est très extrême. Les parents hélas incarnent plus un moyen terme un peu factice, un peu opportuniste, fait de compromis : pourvu qu'elle réussisse !
Les enseignants ne trouvent pas les mots justes peut-être ? Il y a 2 sortes de liberté qui s'opposent. Celle du savoir ne gagnant ici que par la défaite de l'autre ! Comme un sobre compromis plutôt qu'un cumul des 2 libertés. Et si nous visions aujourd'hui 50 ans après enfin tout simplement les 2 ?

j'ai beaucoup aimé "21 grammes", je l'ai revu quand il est passé dernièrement, il faut être en forme pour regarder ce cinéma là c'est clair
les thèmes du réalisateur mexicain Inarritu sont toujours très forts, je te conseille de voir son film suivant "babel", pareil, on n'en sort pas indemne.

Et je vous conseille aussi de voir son premier "amores perros", très très fort et semblable à "21 grammes" dans sa construction.
En revanche son dernier "biutiful", pour lequel Bardem a eu le prix d'interprétation à Cannes cette année (mérité) , n'est pas à mettre en toutes les mains.
C'est sûrement un petit chef-d'oeuvre sur la misère humaine mais c'est un film nocif , on y souffre beaucoup . J' en suis ressorti comme à la fin de certains Lars von tiers,vidé. A déconseiller le dimanche soir, j'aurais prévenu...

tu fais bien de préçiser "le dimanche soir", je me suis dit que "21 grammes" c'est vraiment pas un film du dimanche soir, quand on a besoin de se divertir avant de redémarrer sa semaine!
et j'ai pensé aussi à lars von trier en écrivant mon post précédent, chez inarritu y'a ce besoin aussi d'aller au bout de la démonstration de la souffrance, on n'est pas épargné avec le personnage de naomi watts, on est spectateur de sa souffrance et de son désespoir régulièrement dans le film et de manière très appuyée, c'est vraiment à la limite du supportable, c'est le truc qui m'a un peu gêné dans le film si je dois lui trouver un défaut; dans le film avec Bjork de lars von triers ça en devenait carrément hyper agaçant, plus encore qu'une démonstration de la souffrance je trouvais qu'il y avait de la complaisance du réalisateur à nous montrer comme ça pendant trois plombes la souffrance de l'héroine, c'était too much à nous tirer les larmes comme ça.

Bien sûr en évoquant Lars von trier, c'est bien à Bjork et Dancer in the dark que je pensais mais aussi à Breaking the waves et la déchéance d'Emily Watson . C'est comme tu dis ,à la limite du supportable et c'est exactement ce que j'ai ressenti dans "butiful", chronique du désespoir total, sans répit ,sans la moindre lueur. Trop.
Au moins dans Dancer in the dark, il y avait cette fabuleuse scene dans les champs avec la bande son de "I've seen it all" en duo avec Thome Yorke. Grand moment et grande chanson.

Pour être honnête je n'ai pas regardé "21 grammes" au premier degré ce qui n'est pas ce que préfère... Impossible d'adhérer au choix les plus tordus de tous ces personnages... La Charlotte ayant le pompon bien sûr... J'ai donc regardé un peu l'exercice de style très poussé et aussi cette thématique du souvenir. A ce propos j'ai entendu ce week-end une histoire très semblable puisqu'un greffé du cœur si je me souviens bien est vraiment tombé amoureux de l'ex compagne de son donneur... Ce fait divers est-il antérieur et inspirateur du film ?... Pendant le film je me suis dit qu'Almodovar aurait pu tenter un film sur un tel sujet mais n'aurait jamais tiré le film dans cette seule direction. Faire souvenir c'est aussi incarner de façon vraiment vivante et non mortifère comme cela tend à l'être dans "21 grammes"...

Ouh la la moi 21 grammes m'a autant enervé que breaking les waves dans ce pathos bourgeois surjoué et babel m'a fait penser à un téléfilm de FR3

ramoldane a écrit:

Azbinebrozer a écrit:

thefox a écrit:

Em' a écrit:

thefox a écrit:

Em' a écrit:

j'ai beaucoup aimé "21 grammes", je l'ai revu quand il est passé dernièrement, il faut être en forme pour regarder ce cinéma là c'est clair
les thèmes du réalisateur mexicain Inarritu sont toujours très forts, je te conseille de voir son film suivant "babel", pareil, on n'en sort pas indemne.

Et je vous conseille aussi de voir son premier "amores perros", très très fort et semblable à "21 grammes" dans sa construction.
En revanche son dernier "biutiful", pour lequel Bardem a eu le prix d'interprétation à Cannes cette année (mérité) , n'est pas à mettre en toutes les mains.
C'est sûrement un petit chef-d'oeuvre sur la misère humaine mais c'est un film nocif , on y souffre beaucoup . J' en suis ressorti comme à la fin de certains Lars von tiers,vidé. A déconseiller le dimanche soir, j'aurais prévenu...

tu fais bien de préçiser "le dimanche soir", je me suis dit que "21 grammes" c'est vraiment pas un film du dimanche soir, quand on a besoin de se divertir avant de redémarrer sa semaine!
et j'ai pensé aussi à lars von trier en écrivant mon post précédent, chez inarritu y'a ce besoin aussi d'aller au bout de la démonstration de la souffrance, on n'est pas épargné avec le personnage de naomi watts, on est spectateur de sa souffrance et de son désespoir régulièrement dans le film et de manière très appuyée, c'est vraiment à la limite du supportable, c'est le truc qui m'a un peu gêné dans le film si je dois lui trouver un défaut; dans le film avec Bjork de lars von triers ça en devenait carrément hyper agaçant, plus encore qu'une démonstration de la souffrance je trouvais qu'il y avait de la complaisance du réalisateur à nous montrer comme ça pendant trois plombes la souffrance de l'héroine, c'était too much à nous tirer les larmes comme ça.

Bien sûr en évoquant Lars von trier, c'est bien à Bjork et Dancer in the dark que je pensais mais aussi à Breaking the waves et la déchéance d'Emily Watson . C'est comme tu dis ,à la limite du supportable et c'est exactement ce que j'ai ressenti dans "butiful", chronique du désespoir total, sans répit ,sans la moindre lueur. Trop.
Au moins dans Dancer in the dark, il y avait cette fabuleuse scene dans les champs avec la bande son de "I've seen it all" en duo avec Thome Yorke. Grand moment et grande chanson.

Pour être honnête je n'ai pas regardé "21 grammes" au premier degré ce qui n'est pas ce que préfère... Impossible d'adhérer au choix les plus tordus de tous ces personnages... La Charlotte ayant le pompon bien sûr... J'ai donc regardé un peu l'exercice de style très poussé et aussi cette thématique du souvenir. A ce propos j'ai entendu ce week-end une histoire très semblable puisqu'un greffé du cœur si je me souviens bien est vraiment tombé amoureux de l'ex compagne de son donneur... Ce fait divers est-il antérieur et inspirateur du film ?... Pendant le film je me suis dit qu'Almodovar aurait pu tenter un film sur un tel sujet mais n'aurait jamais tiré le film dans cette seule direction. Faire souvenir c'est aussi incarner de façon vraiment vivante et non mortifère comme cela tend à l'être dans "21 grammes"...

Ouh la la moi 21 grammes m'a autant enervé que breaking les waves dans ce pathos bourgeois surjoué et babel m'a fait penser à un téléfilm de FR3

C'est bien lui ! On l'a retrouvé !!
Une petite pensée pour notre Charlotte qui cumule entre "21 grammes" et les films de Triers... Y'a pas une comédie pour elle ?

Est-ce qu'on pourrait arrêter de citer à la Grinderman, SVP? D'avance merci, c'est vraiment agacant...

Amores Perros, d'accord avec Fox. Ce film fait partie des films où on sort du cinéma et où on se dit "wow" et on ne sait pas où on est ni ce qu'on va faire après. Ce film a pour de bon mis les films à construction complexe et aux personnages multiples sur l'ordre du jour.

Quant à Biutiful, oui, un très bon film sans aucun doute mais il n'en finit plus; sincèrement j'en ai tellement marre des films qui durent plus de deux heures, on tire et on tire et on tire sur l'histoire...Où est passé le temps où on pouvait boucler une idée géniale avec une histoire géniale en 1½ heure??? J'ai particulièrement ressenti ca dans la scène quand le personnage est en boîte avec son frère; juste avant on se dit "ah beh ca y est, le film finit" et beh non, c'est reparti pour une heure quoi...Bffffff...Mais bon, c'est un très bon film quoi. Moi ce que j'ai aimé, c'était l'histoire un peu spirituelle-surnaturelle, c'est ce qui a rajouté le petit plus pour moi; ainsi que la relation et les visions sur le père.

Quant à Babel, je suis un peu désolée de dire que je partage l'avis de Ramol...Un fable sur la mondialisation de trois heures, ca va...Oui, l'histoire est forte et les acteurs exdellents mais bon...

Bon, c'est pas tout ca mais là je viens vous raconter tout rapidement ce que j'ai pensé de Drive de Nicolas Winding Refn qui a gagné le prix du meilleur réalisateur à Cannes. Avec Ryan Gosling, quoi!!! Ryan Gosling!!! Comme un Steve McQueen dans Bullitt, notre personnage sillonne les rues de LA...Stuntman le jour, chauffeur pour les bandits la nuit. Super musique, super facon de filmer, ce film est vraiment à voir!!!Ryan Gosling prouve encore une fois qu'il est excellent et avec peu de mots et beaucoup d'expressions peint le portrait de ce driver...L'histoire d'amour est douce et la violence est très présente mais bon ca c'est le style de Refn

rado a écrit:Est-ce qu'on pourrait arrêter de citer à la Grinderman, SVP? D'avance merci, c'est vraiment agacant...

Amores Perros, d'accord avec Fox. Ce film fait partie des films où on sort du cinéma et où on se dit "wow" et on ne sait pas où on est ni ce qu'on va faire après. Ce film a pour de bon mis les films à construction complexe et aux personnages multiples sur l'ordre du jour.

Quant à Biutiful, oui, un très bon film sans aucun doute mais il n'en finit plus; sincèrement j'en ai tellement marre des films qui durent plus de deux heures, on tire et on tire et on tire sur l'histoire...Où est passé le temps où on pouvait boucler une idée géniale avec une histoire géniale en 1½ heure??? J'ai particulièrement ressenti ca dans la scène quand le personnage est en boîte avec son frère; juste avant on se dit "ah beh ca y est, le film finit" et beh non, c'est reparti pour une heure quoi...Bffffff...Mais bon, c'est un très bon film quoi. Moi ce que j'ai aimé, c'était l'histoire un peu spirituelle-surnaturelle, c'est ce qui a rajouté le petit plus pour moi; ainsi que la relation et les visions sur le père.

Quant à Babel, je suis un peu désolée de dire que je partage l'avis de Ramol...Un fable sur la mondialisation de trois heures, ca va...Oui, l'histoire est forte et les acteurs exdellents mais bon...

Bon, c'est pas tout ca mais là je viens vous raconter tout rapidement ce que j'ai pensé de Drive de Nicolas Winding Refn qui a gagné le prix du meilleur réalisateur à Cannes. Avec Ryan Gosling, quoi!!! Ryan Gosling!!! Comme un Steve McQueen dans Bullitt, notre personnage sillonne les rues de LA...Stuntman le jour, chauffeur pour les bandits la nuit. Super musique, super facon de filmer, ce film est vraiment à voir!!!Ryan Gosling prouve encore une fois qu'il est excellent et avec peu de mots et beaucoup d'expressions peint le portrait de ce driver...L'histoire d'amour est douce et la violence est très présente mais bon ca c'est le style de Refn

hum Ryan Gosling, grosse valeur montante du ciné US
il pète aussi la baraque dans "crazy sexy love" parait-il
en plus il sort avec eva mendès , d'aucun disent qu'en ce moment il a tout bon!

grindy et non, nous ne nous étriperons pas concernant "la guerre des boutons", ces deux films et leur programmation ridicule à une semaine d'intervalle (je me demande comment les acteurs arrivent à en faire la promo dans ce contexte grotesque, doivent être en mode automatique pour répondre au cahier des charges) ne me donnent absolument pas envie!

Em' a écrit:

rado a écrit:Est-ce qu'on pourrait arrêter de citer à la Grinderman, SVP? D'avance merci, c'est vraiment agacant...

Amores Perros, d'accord avec Fox. Ce film fait partie des films où on sort du cinéma et où on se dit "wow" et on ne sait pas où on est ni ce qu'on va faire après. Ce film a pour de bon mis les films à construction complexe et aux personnages multiples sur l'ordre du jour.

Quant à Biutiful, oui, un très bon film sans aucun doute mais il n'en finit plus; sincèrement j'en ai tellement marre des films qui durent plus de deux heures, on tire et on tire et on tire sur l'histoire...Où est passé le temps où on pouvait boucler une idée géniale avec une histoire géniale en 1½ heure??? J'ai particulièrement ressenti ca dans la scène quand le personnage est en boîte avec son frère; juste avant on se dit "ah beh ca y est, le film finit" et beh non, c'est reparti pour une heure quoi...Bffffff...Mais bon, c'est un très bon film quoi. Moi ce que j'ai aimé, c'était l'histoire un peu spirituelle-surnaturelle, c'est ce qui a rajouté le petit plus pour moi; ainsi que la relation et les visions sur le père.

Quant à Babel, je suis un peu désolée de dire que je partage l'avis de Ramol...Un fable sur la mondialisation de trois heures, ca va...Oui, l'histoire est forte et les acteurs exdellents mais bon...

Bon, c'est pas tout ca mais là je viens vous raconter tout rapidement ce que j'ai pensé de Drive de Nicolas Winding Refn qui a gagné le prix du meilleur réalisateur à Cannes. Avec Ryan Gosling, quoi!!! Ryan Gosling!!! Comme un Steve McQueen dans Bullitt, notre personnage sillonne les rues de LA...Stuntman le jour, chauffeur pour les bandits la nuit. Super musique, super facon de filmer, ce film est vraiment à voir!!!Ryan Gosling prouve encore une fois qu'il est excellent et avec peu de mots et beaucoup d'expressions peint le portrait de ce driver...L'histoire d'amour est douce et la violence est très présente mais bon ca c'est le style de Refn

hum Ryan Gosling, grosse valeur montante du ciné US

Ah, Em, Ryan Gosling rocks my world!!! Il fallait le voir dans Half Nelson en prof qui prend du crack et fait des abdos sur Billy Bragg Il était nominé pour un Oscar cette année, malheureusement ce film est passé presqu'inapercu

Em' a écrit:il pète aussi la baraque dans "crazy sexy love" parait-il

Ce film a eu de mauvaises critiques mais moi j'ai envie de le voir à cause de lui et de Julianne Moore; je me le réserve alors pour une soirée DVD solitaire

Em' a écrit:en plus il sort avec eva mendès , d'aucun disent qu'en ce moment il a tout bon!

J'ai vu ca, c'est dingue! En plus elle est plus âgée que lui il me semble, la cougar! GRAOU!

Hey les esthètes si vous voulez voir des beaux gosses faisez comme moi à regarder le début de ce chef d’œuvre du cinéma : "The spinals tape" !
Le rock'n'roll enfin embobiné !
Critique socio-linguistique incessamment sous peu, bientôt, demain.

Azbinebrozer a écrit:Hey les esthètes si vous voulez voir des beaux gosses faisez comme moi à regarder le début de ce chef d’œuvre du cinéma : "The spinals tape" !
Le rock'n'roll enfin embobiné !
Critique socio-linguistique incessamment sous peu, bientôt, demain.

Salut les jeunes... je me joins tard, comme d'hab, au débat...Dans les films d'Iñarritu, j'avais aimé Amours Chiennes... mais putain le reste au secours.
21 grammes m'a emmerdée au plus haut point, quant à Babel, je me suis dit que c'était carrément du foutage de gueule.

En fait, comme les films de l'autre débile de Danny Boyle (désolée), je trouve que ces deux films sont mis en scène d'une façon terriblement prétentieuse pour cacher au final une histoire et un scénario totalement vides de toute substance... Pour moi, la forme prends largement le pas sur le fond, vaguement métaphysique de café du commerce. En gros (désolée, encore) pour moi, de la bonne branlette. Tout comme "Slumdog Millionaire" que j'avais trouvé absolument ridicule, et encore plus ridicule après cette espèce de vague d'adulation et de récompense qui s'en était suivi. Voilà. Je suis pas très diplomate aujourd'hui. J'espère n'avoir énervé personne.

Girlafraid a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Hey les esthètes si vous voulez voir des beaux gosses faisez comme moi à regarder le début de ce chef d’œuvre du cinéma : "The spinals tape" !
Le rock'n'roll enfin embobiné !
Critique socio-linguistique incessamment sous peu, bientôt, demain.

Salut les jeunes... je me joins tard, comme d'hab, au débat...Dans les films d'Iñarritu, j'avais aimé Amours Chiennes... mais putain le reste au secours.
21 grammes m'a emmerdée au plus haut point, quant à Babel, je me suis dit que c'était carrément du foutage de gueule.

En fait, comme les films de l'autre débile de Danny Boyle (désolée), je trouve que ces deux films sont mis en scène d'une façon terriblement prétentieuse pour cacher au final une histoire et un scénario totalement vides de toute substance... Pour moi, la forme prends largement le pas sur le fond, vaguement métaphysique de café du commerce. En gros (désolée, encore) pour moi, de la bonne branlette. Tout comme "Slumdog Millionaire" que j'avais trouvé absolument ridicule, et encore plus ridicule après cette espèce de vague d'adulation et de récompense qui s'en était suivi. Voilà. Je suis pas très diplomate aujourd'hui. J'espère n'avoir énervé personne.

Perso j'aime bien certain films de Boyle comme le truc sur les zombies ou Sunshine.
par contre Slumdog, j'ai détesté.
vu aussi le film sur le pauvre gars obligé de se couper le bras. bof.

pour Laure, j'ai vu la bande-annonce de "l'apollonide", un film français sur la vie d'une maison close, et oh surprise en tenancière du bordel c'est noémie Lvovsky! rien que pour elle j'irai bien le voir!

sinon j'ai revu "entre les murs" de bertrand cantet, j'ai pas peur des mots: pour moi c'est un des chef d'oeuvre de ces dernières années, une claque pas possible ce film, et j'ai l'impression que je pourrais le revoir et le revoir sans me lasser....
j'attends de pied ferme son prochain film, sur un groupe d'ado dans les années 50...

Em' a écrit:pour Laure, j'ai vu la bande-annonce de "l'apollonide", un film français sur la vie d'une maison close, et oh surprise en tenancière du bordel c'est noémie Lvovsky! rien que pour elle j'irai bien le voir!

sinon j'ai revu "entre les murs" de bertrand cantet, j'ai pas peur des mots: pour moi c'est un des chef d'oeuvre de ces dernières années, une claque pas possible ce film, et j'ai l'impression que je pourrais le revoir et le revoir sans me lasser....
j'attends de pied ferme son prochain film, sur un groupe d'ado dans les années 50...

C'est Laurent Cantet madame Em.
perso j'avais eu beaucoup de mal avec le personnage que jouait Begaudeau. ce prof à la fois proche et lointain. hautain, méprisant parfois

john kaltenbrunner a écrit:

Girlafraid a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Hey les esthètes si vous voulez voir des beaux gosses faisez comme moi à regarder le début de ce chef d’œuvre du cinéma : "The spinals tape" !
Le rock'n'roll enfin embobiné !
Critique socio-linguistique incessamment sous peu, bientôt, demain.

Salut les jeunes... je me joins tard, comme d'hab, au débat...Dans les films d'Iñarritu, j'avais aimé Amours Chiennes... mais putain le reste au secours.
21 grammes m'a emmerdée au plus haut point, quant à Babel, je me suis dit que c'était carrément du foutage de gueule.

En fait, comme les films de l'autre débile de Danny Boyle (désolée), je trouve que ces deux films sont mis en scène d'une façon terriblement prétentieuse pour cacher au final une histoire et un scénario totalement vides de toute substance... Pour moi, la forme prends largement le pas sur le fond, vaguement métaphysique de café du commerce. En gros (désolée, encore) pour moi, de la bonne branlette. Tout comme "Slumdog Millionaire" que j'avais trouvé absolument ridicule, et encore plus ridicule après cette espèce de vague d'adulation et de récompense qui s'en était suivi. Voilà. Je suis pas très diplomate aujourd'hui. J'espère n'avoir énervé personne.

Perso j'aime bien certain films de Boyle comme le truc sur les zombies ou Sunshine.
par contre Slumdog, j'ai détesté.
vu aussi le film sur le pauvre gars obligé de se couper le bras. bof.

Oui, pour le coup, je suis dac avec toi John... mais 28 heures/28 jours plus tard, c'est typiquement le genre de films où il ne peut que bien faire, lui, le roi de la mise en scène flashy et bling bling. Disons, que ça n'est pas franchement un film d'une profondeur incroyable. Il y a une épidémie, des contaminés et en gros le reste du film c'est : "putain, comment qu'on va s'en sortir ?!!!". Bref, dans ce cas précis, la mise en scène hyper nerveuse et stylisée, ça marche bien. Mais dès qu'il essaie de faire dans le substantiel, pour moi, ça ne marche plus. Comme je le dis, Slumdog Millionaire, c'était une honte. Quant à 127 heures, je l'ai vu il y a quelques semaines... et comme toi, j'en ai pensé du "bof". Très bof même. C'est ultra moraliste, James Franco est insupportable... je n'ai pas accroché plus que ça... Et puis, là, sur un sujet aussi vide que "je suis coincé dans une grotte parce que je suis un sale con égocentrique", je trouve qu'il aurait pu/du charger un peu la mise en scène, comme il le fait si bien habituellement...

john kaltenbrunner a écrit:

Em' a écrit:pour Laure, j'ai vu la bande-annonce de "l'apollonide", un film français sur la vie d'une maison close, et oh surprise en tenancière du bordel c'est noémie Lvovsky! rien que pour elle j'irai bien le voir!

sinon j'ai revu "entre les murs" de bertrand cantet, j'ai pas peur des mots: pour moi c'est un des chef d'oeuvre de ces dernières années, une claque pas possible ce film, et j'ai l'impression que je pourrais le revoir et le revoir sans me lasser....
j'attends de pied ferme son prochain film, sur un groupe d'ado dans les années 50...

C'est Laurent Cantet madame Em.
perso j'avais eu beaucoup de mal avec le personnage que jouait Begaudeau. ce prof à la fois proche et lointain. hautain, méprisant parfois

Je ne comprends pas non plus trop bien, cet engouement pour "entre les murs". Je ne dis pas que c'est un mauvais film mais palme d'or à Cannes, plus César de je ne sais plus quoi.... ça va pas un peu loin ? Certes, le film est bon, réaliste, profond et pose un vrai questionnement sur l'enseignement, les rapports humains, la place du professeur, la difficulté des jeunes, leur rapport à l'éducation bla bla bla, pour moi, ça n'est pas non plus un chef d'oeuvre. Et puis, je suis d'accord avec John, Bégaudeau, même s'il joue bien est un peu pénible dans ce film. Ultra démago et très content de lui (mais ça, je trouve que ça le caractérise dans son ensemble, personnage public ET acteur... même si j'avais absolument ADORE son bouquin, "la blessure, la vraie"). Dans le "même" genre, j'avais beaucoup plus aimé à l'époque "être et avoir".

Em' a écrit:pour Laure, j'ai vu la bande-annonce de "l'apollonide", un film français sur la vie d'une maison close, et oh surprise en tenancière du bordel c'est noémie Lvovsky! rien que pour elle j'irai bien le voir!

Ah, tu penses bien qu'en grande fan de Noémie Lvovsky, je ne vais pas rater ce film !

Girlafraid a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Hey les esthètes si vous voulez voir des beaux gosses faisez comme moi à regarder le début de ce chef d’œuvre du cinéma : "The spinals tape" !
Le rock'n'roll enfin embobiné !
Critique socio-linguistique incessamment sous peu, bientôt, demain.

Salut les jeunes... je me joins tard, comme d'hab, au débat...Dans les films d'Iñarritu, j'avais aimé Amours Chiennes... mais putain le reste au secours.
21 grammes m'a emmerdée au plus haut point, quant à Babel, je me suis dit que c'était carrément du foutage de gueule.

En fait, comme les films de l'autre débile de Danny Boyle (désolée), je trouve que ces deux films sont mis en scène d'une façon terriblement prétentieuse pour cacher au final une histoire et un scénario totalement vides de toute substance...

Peut-être tu as raison, Girlie. Moi j'aime beaucoup Danny Boyle et j'apprécie Inarritu mais je trouve qu'il y a du vrai dans ce que tu dis- surtout par rapport à Inarritu, pour Boyle je n'accepterai pas

Girlafraid a écrit:
Pour moi, la forme prends largement le pas sur le fond, vaguement métaphysique de café du commerce. En gros (désolée, encore) pour moi, de la bonne branlette.

Oui, et encore la forme n'est pas soutenue (je pense au dernier Biutiful surtout, où la structure du film était très lourde pour moi. Babel au niveau "forme", ca va, c'était soutenue MEME si c'était chiant- je veux dire, je n'ai pas de problèmes à voir les qualités de ce film au niveau de la forme que le réalisateur a su quand même bien exploité, pour moi).

Girlafraid a écrit:
Tout comme "Slumdog Millionaire" que j'avais trouvé absolument ridicule, et encore plus ridicule après cette espèce de vague d'adulation et de récompense qui s'en était suivi.

Moi j'ai bien aimé Slumdog!!!

Girlafraid a écrit:
Quant à 127 heures, je l'ai vu il y a quelques semaines... et comme toi, j'en ai pensé du "bof". Très bof même. C'est ultra moraliste, James Franco est insupportable...

Mais pourquoi tu trouves que c'est ultra-moraliste? Est-ce ultra-moraliste de dire que l'égoïsme c'est pas bien? Non, pour moi la question de ce film ne se pose pas du tout comme ca, je n'y ai pas réfléchi plus que cela je veux dire, du coup je n'ai pas trouvé le film super moraliste. Je me suis concentrée sur l'histoire d'un mec qui part pour faire de l'aventure et il lui arrive ca ca et ca. Par contre il faut une grande volonté de faire ce qu'il a fait et je trouve que là l'histoire a été bien racontée

Girlafraid a écrit:
je n'ai pas accroché plus que ça... Et puis, là, sur un sujet aussi vide que "je suis coincé dans une grotte parce que je suis un sale con égocentrique", je trouve qu'il aurait pu/du charger un peu la mise en scène, comme il le fait si bien habituellement...

Désolée de le dire, Girlie, mais là tu n'as rien compris du film. Comment tu peux traiter le sujet de vide? Va te coincer dans une grotte, on verra si tu trouves ca vide...lorsque tous tes démons internes apparaissent...