concerts...divers

Grinderman a écrit:Bon ce soir c'est Paris, c'est Nick Cave, c'est énorme. Yeahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Tu raconteras. Il est seul ou quoi? Avec The Bad Seeds ou en promotion de son bouquin....C'était quoi l'histoire déjà?

Grinderman a écrit:Bon ce soir c'est Paris, c'est Nick Cave, c'est énorme. Yeahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

quand j'ai vu la date parisienne de Cave j'ai évidemment pas pris la peine de te demander si t'y allais

Em' a écrit:

Grinderman a écrit:Bon ce soir c'est Paris, c'est Nick Cave, c'est énorme. Yeahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

quand j'ai vu la date parisienne de Cave j'ai évidemment pas pris la peine de te demander si t'y allais

Grind avait mentionné précédemment qu'il y serait mais justement il me semble que c'était soit avec Warren Ellis soit pour faire une lecture du bouquin paru récemment...

moi j'ai revendu ce week-end mes tickets pour Morrissey la mort dans l'âme

(consolation: 3 fois le prix donc j'ai fait un peu de fric sur le dos d'un pigeon,
mais non c'est pas vrai, j'ai perdu du fric dans l'affaire, pfffff)

Em' a écrit:
mais non c'est pas vrai, j'ai perdu du fric dans l'affaire, pfffff)

Tstststs, aïe cette Em, sait même pas comment on fait du business, viens que je t'apprenne petite

rado a écrit:

Em' a écrit:
mais non c'est pas vrai, j'ai perdu du fric dans l'affaire, pfffff)

Tstststs, aïe cette Em, sait même pas comment on fait du business, viens que je t'apprenne petite

je sais en affaire je suis beaucoup trop gentille, nan c'est vrai en plus, c'est pas du tout dans mon caractère de négocier comme une malade
sur le boncoin.fr je revends pas mal de trucs qui embringuent ma baraque, et quand l'acheteur arrive et que je vois que c'est une pauv' mère célibataire qui n'a pas l'air de rigoler tous les jours, j'arrondis encore le prix, je te le dis j'ai ma place au paradis

rado a écrit:

Em' a écrit:

Grinderman a écrit:Bon ce soir c'est Paris, c'est Nick Cave, c'est énorme. Yeahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

quand j'ai vu la date parisienne de Cave j'ai évidemment pas pris la peine de te demander si t'y allais

Grind avait mentionné précédemment qu'il y serait mais justement il me semble que c'était soit avec Warren Ellis soit pour faire une lecture du bouquin paru récemment...

Le prétexte de ce concert est en effet au départ la sortie de "Bunny Munroe", le second roman de Nick Cave. La soirée consistera en une discussion avec le public, la lecture de certains passages du bouquin par Nick et des morceaux piochés au hasard dans son répertoire pléthorique joués en formation serrée avec Warren Ellis et John Sclavunos. Ca va être énorme, ENORME !!!!!

Grinderman a écrit:

rado a écrit:

Em' a écrit:

Grinderman a écrit:Bon ce soir c'est Paris, c'est Nick Cave, c'est énorme. Yeahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

quand j'ai vu la date parisienne de Cave j'ai évidemment pas pris la peine de te demander si t'y allais

Grind avait mentionné précédemment qu'il y serait mais justement il me semble que c'était soit avec Warren Ellis soit pour faire une lecture du bouquin paru récemment...

Le prétexte de ce concert est en effet au départ la sortie de "Bunny Munroe", le second roman de Nick Cave. La soirée consistera en une discussion avec le public, la lecture de certains passages du bouquin par Nick et des morceaux piochés au hasard dans son répertoire pléthorique joués en formation serrée avec Warren Ellis et John Sclavunos. Ca va être énorme, ENORME !!!!!

J'ai vu la video que tu as mis sur le forum et tes commentaires, tu n'as donc pas du etre déçu du voyage.
Intimiste chic, avec de belles reprises de Cohen
Bravo, bonne pioche

Bon allez, je vous fais la review de Nick au théâtre Marigny la semaine dernière. Entrée en scène sous des applaudissements dont la chaleur m'a moi-même étonné, et direct, lecture d'un passage de "Bunny Munro". Plus qu'une lecture, faudrait parler d'exhaltation de la langue, le texte semble avoir été écrit pour que les mots dansent et chaloupent sous son ton d'imprécateur ponctué de grands gestes. Après cette entrée, Nick explique qu'il a écrit un livre mais qu'il n'est pas encore sorti en France, d'où une situation un peu étrange. A mots couverts, on comprend vite qu'il n'a aucune envie de se livrer à un exercice d'auto-promotion mais souhaite profiter d'un moment dans un lieu intime pour se livrer à son art sans les contraintes d'un concert classique. La setlist n'est pas complètement arrêtée à l'avance, il nous propose de répondre à nos questions, etc... Et effectivement, ça va vite devenir un moment privilégié où Nick va se livrer à toutes ses facettes. Accompagné de Martyn Case à la basse, impeccable de discrétion en fond de scène et de Warren Ellis, plié en deux sur son tabouret ou à quatre pattes entre son matériel improbable en bras droit omnipotent, Nick enchaîne des morceaux au piano où sa voix prend toute son ampleur dans cette configuration minimale, on l'entend battre la mesure du pied, ses mains virevoltent sur les clés de son instrument pour des "Into my arms", "Do you love me pt. 2", "Mercy seat" et c'est magique. Et puis à d'autres moments, il prend sa guitare et se lance dans des trucs casse-gueule genre version acoustiques de "Tupelo" ou "Grinderman" en dominant de toute sa hauteur le public, tel un fauve prêt à bondir sur sa proie, et le contraste entre la solennité des lieux et l'onde de force et d'anti-conventionnel qui émane de lui est saisissant. Et puis, pour faire écho à ce que disait Laure hier, il y aura eu la petite poussée d'adrénaline dont on sent qu'il se gave toujours : en plein milieu de "babe you turn me on", il lâche sa guitare, se tourne vers l'ingé son et lui balance un "fucking idiot !". Sans autre fome de procès, laissant son interlocuteur plus que démuni, il se pose au piano et envoie une version pleine de colère de "Weeping song" sur laquelle le clavier du piano n'a pas dû comprndre non plus ce qui lui arrivait. Grand moment. A la fin, il reprend sa guitare, joue trois notes, se retourne de nouveau vers l'ingé son et, d'un regard noir et d'un ton acide lui dit "it's feeding back, my darling". Nouvelle pose de guitare, retour au piano, début de "Ship song" et là, à l'intention de l'ingé son : "this is for you, I love you". Bon résumé du personnage. Niveau séance de questions, Nick aura surtout brillé par son humour qui lui a permis de faire de l'esprit et par là même d'en dire le moins possible dès que les questions devenaient trop personnelles. Pas du genre à se livre facilement la bête. Qu'importe, au bout de deux heures, la salle était debout, le sentiment d'avoir été chanceux d'être là dominait.

Grinderman a écrit:Bon allez, je vous fais la review de Nick au théâtre Marigny la semaine dernière. Entrée en scène sous des applaudissements dont la chaleur m'a moi-même étonné, et direct, lecture d'un passage de "Bunny Munro". Plus qu'une lecture, faudrait parler d'exhaltation de la langue, le texte semble avoir été écrit pour que les mots dansent et chaloupent sous son ton d'imprécateur ponctué de grands gestes. Après cette entrée, Nick explique qu'il a écrit un livre mais qu'il n'est pas encore sorti en France, d'où une situation un peu étrange. A mots couverts, on comprend vite qu'il n'a aucune envie de se livrer à un exercice d'auto-promotion mais souhaite profiter d'un moment dans un lieu intime pour se livrer à son art sans les contraintes d'un concert classique. La setlist n'est pas complètement arrêtée à l'avance, il nous propose de répondre à nos questions, etc... Et effectivement, ça va vite devenir un moment privilégié où Nick va se livrer à toutes ses facettes. Accompagné de Martyn Case à la basse, impeccable de discrétion en fond de scène et de Warren Ellis, plié en deux sur son tabouret ou à quatre pattes entre son matériel improbable en bras droit omnipotent, Nick enchaîne des morceaux au piano où sa voix prend toute son ampleur dans cette configuration minimale, on l'entend battre la mesure du pied, ses mains virevoltent sur les clés de son instrument pour des "Into my arms", "Do you love me pt. 2", "Mercy seat" et c'est magique. Et puis à d'autres moments, il prend sa guitare et se lance dans des trucs casse-gueule genre version acoustiques de "Tupelo" ou "Grinderman" en dominant de toute sa hauteur le public, tel un fauve prêt à bondir sur sa proie, et le contraste entre la solennité des lieux et l'onde de force et d'anti-conventionnel qui émane de lui est saisissant. Et puis, pour faire écho à ce que disait Laure hier, il y aura eu la petite poussée d'adrénaline dont on sent qu'il se gave toujours : en plein milieu de "babe you turn me on", il lâche sa guitare, se tourne vers l'ingé son et lui balance un "fucking idiot !". Sans autre fome de procès, laissant son interlocuteur plus que démuni, il se pose au piano et envoie une version pleine de colère de "Weeping song" sur laquelle le clavier du piano n'a pas dû comprndre non plus ce qui lui arrivait. Grand moment. A la fin, il reprend sa guitare, joue trois notes, se retourne de nouveau vers l'ingé son et, d'un regard noir et d'un ton acide lui dit "it's feeding back, my darling". Nouvelle pose de guitare, retour au piano, début de "Ship song" et là, à l'intention de l'ingé son : "this is for you, I love you". Bon résumé du personnage. Niveau séance de questions, Nick aura surtout brillé par son humour qui lui a permis de faire de l'esprit et par là même d'en dire le moins possible dès que les questions devenaient trop personnelles. Pas du genre à se livre facilement la bête. Qu'importe, au bout de deux heures, la salle était debout, le sentiment d'avoir été chanceux d'être là dominait.

C est bien ce qui me semblait... CHANCEUX {ET HEUREUX} D ETRE LA

maxgoeson a écrit:

Grinderman a écrit:Bon allez, je vous fais la review de Nick au théâtre Marigny la semaine dernière. Entrée en scène sous des applaudissements dont la chaleur m'a moi-même étonné, et direct, lecture d'un passage de "Bunny Munro". Plus qu'une lecture, faudrait parler d'exhaltation de la langue, le texte semble avoir été écrit pour que les mots dansent et chaloupent sous son ton d'imprécateur ponctué de grands gestes. Après cette entrée, Nick explique qu'il a écrit un livre mais qu'il n'est pas encore sorti en France, d'où une situation un peu étrange. A mots couverts, on comprend vite qu'il n'a aucune envie de se livrer à un exercice d'auto-promotion mais souhaite profiter d'un moment dans un lieu intime pour se livrer à son art sans les contraintes d'un concert classique. La setlist n'est pas complètement arrêtée à l'avance, il nous propose de répondre à nos questions, etc... Et effectivement, ça va vite devenir un moment privilégié où Nick va se livrer à toutes ses facettes. Accompagné de Martyn Case à la basse, impeccable de discrétion en fond de scène et de Warren Ellis, plié en deux sur son tabouret ou à quatre pattes entre son matériel improbable en bras droit omnipotent, Nick enchaîne des morceaux au piano où sa voix prend toute son ampleur dans cette configuration minimale, on l'entend battre la mesure du pied, ses mains virevoltent sur les clés de son instrument pour des "Into my arms", "Do you love me pt. 2", "Mercy seat" et c'est magique. Et puis à d'autres moments, il prend sa guitare et se lance dans des trucs casse-gueule genre version acoustiques de "Tupelo" ou "Grinderman" en dominant de toute sa hauteur le public, tel un fauve prêt à bondir sur sa proie, et le contraste entre la solennité des lieux et l'onde de force et d'anti-conventionnel qui émane de lui est saisissant. Et puis, pour faire écho à ce que disait Laure hier, il y aura eu la petite poussée d'adrénaline dont on sent qu'il se gave toujours : en plein milieu de "babe you turn me on", il lâche sa guitare, se tourne vers l'ingé son et lui balance un "fucking idiot !". Sans autre fome de procès, laissant son interlocuteur plus que démuni, il se pose au piano et envoie une version pleine de colère de "Weeping song" sur laquelle le clavier du piano n'a pas dû comprndre non plus ce qui lui arrivait. Grand moment. A la fin, il reprend sa guitare, joue trois notes, se retourne de nouveau vers l'ingé son et, d'un regard noir et d'un ton acide lui dit "it's feeding back, my darling". Nouvelle pose de guitare, retour au piano, début de "Ship song" et là, à l'intention de l'ingé son : "this is for you, I love you". Bon résumé du personnage. Niveau séance de questions, Nick aura surtout brillé par son humour qui lui a permis de faire de l'esprit et par là même d'en dire le moins possible dès que les questions devenaient trop personnelles. Pas du genre à se livre facilement la bête. Qu'importe, au bout de deux heures, la salle était debout, le sentiment d'avoir été chanceux d'être là dominait.

C est bien ce qui me semblait... CHANCEUX {ET HEUREUX} D ETRE LA

Bah tu m'étonnes, qui ne se serait pas senti chanceux d'entendre une version live de Weeping Song ou Mercy Seat dans une telle ambiance, une telle salle

Hier soir Jurado et Bowerbirds au Points éphémères.

Cet après-midi un petit Jurado aux couleurs d'automne. Notre doux romantique était bien âpre hier. Ô la longue plainte de Paper Kite !

Bowerbirds c'était la musique de l'amour. Énorme très émouvant.

Bises à vous mes amours présents ce soir là !

A la mémoire de l'Ephémère.



Fô je file. A jeudi pour plus long...

Azbinebrozer a écrit:Hier soir Jurado et Bowerbirds au Points éphémères.

Cet après-midi un petit Jurado aux couleurs d'automne. Notre doux romantique était bien âpre hier. Ô la longue plainte de Paper Kite !

Bowerbirds c'était la musique de l'amour. Énorme très émouvant.

Bises à vous mes amours présents ce soir là !

A la mémoire de l'Ephémère.




Fô je file. A jeudi pour plus long...

Ouep sympa cette petite soirée ephémère. Une salle un peu paumée sur les quais, proche d'un canal avec ses detritus flottants. L'endroit est un peu desuet mais très intimiste. On y croise les musicos au détour du bar, en allant faire ses besoins ou bien dehors en toute simplicité. On n'est pas bousculé, on peut bouger dans cette petite salle, aller commander quelques bières sans perdre le contact visuel avec la scène, sympa ! On écoute tom brosseau poliment, sorte de macadam cowboy elegant timide jouant ses petites ballades et nous rejoignant devant la scène pour un ultime morceau avant de laisser la place. Vient l'inquiètant Damien Jurado avec son physique à la John Goodman, qui ce soir là avait l'air bien sombre. Seul sur scène, il enchaine les chansons sans grande joie et sans douceur... un peu déçu par sa prestation ( quasiment rien de "caught in the trees" ) Puis Bowerbirds, 2 barbus 1 ptite femme...Elegants, doux avec leurs chansons faites de melodies simples, d'une guitare classique, d'un accordéon ( ou clavier ) et d'une batterie très sobre. Leur concert gagne en intensité au fil du temps pour finir par nous convaincre totalement Comme quoi un accordéon avec des choeurs feminins peuvent me brancher, même si j'aime quand la jolie demoiselle se met derrière le clavier ( hein brozer' ) Et on sort de cette salle pour retrouver notre Damien jurado, dehors, seul avec sa guitare entourée de jolies filles et continuant à jouer ses chansons comme s'il ne pouvait s'arrêter de jouer pour lui-même ( même pas paper kite )...On en profitera pour aller acheter un kebab, revenir le manger sur le canal et faire une ola quand les bowerbirds nous passent devant en voiture pour voguer vers d'autres horizons...

Un ptit gout de ce qu'on a eu de Damien jurado puis bowerbirds

Une soirée un peu étrange, parfois irréelle et quand j'y repense j'ai l'impression d'être rester une semaine entière à zoner autour du canal St Martin. Une AM ensoleillée, la faune du quartier...la nuit qui tombe, les rues désertes et les ombres sur les abords du canal. Un Damien Jurado qu'on croisera avant d'entrer dans la salle et qu'on retrouvera, comme s'il n'avait pas bougé et qu'un "autre" était venu sur scène, à jouer assis entouré de gens l'écoutant presque hagards (les deux nanas assises qui regardent leurs pieds tout en se roulant des clopes). Pareil pour le petit Cowboy blondinet à la voix claire, le fute remonté jusqu'au aisselles, un peu sorti de nul part, il assure en johnny Cash juvénile immaculé. Après vient le tour des oiseaux du paradis j'avais déjà été conquis par leur prestation au Primavera, cette fois-ci, le grand bassiste barbu n'était pas là, 3 sur scène, trois personnes qui s'aiment, trois personnes belles et généreuses. Voilà tout. un beau concert, une belle émotion, Phil (c'est le prénom du chanteur. oh brozer!) au chant, une espèce de candeur, toujours ce sourire, cette générosité. de très, très bons moments, un sublime rappel, acoustique, a cappella qui en a fait chavirer plus d'un et plus d'une. La soirée semble finie mais comme dit plus haut, Damien nous attend à la sortie. on dirait qu'il n'a pas envie de partir. Nous on a la dalle, on se perd dans les rues sombres du 10ème, un kebab et on retourne voir la fin du spectacle: les Bowerbirds en Ford C-Max et l'ange Phil qui prend le volant. On l'a salué juste pour ça!

kissability a écrit:Une soirée un peu étrange, parfois irréelle et quand j'y repense j'ai l'impression d'être rester une semaine entière à zoner autour du canal St Martin. Une AM ensoleillée, la faune du quartier...la nuit qui tombe, les rues désertes et les ombres sur les abords du canal. Un Damien Jurado qu'on croisera avant d'entrer dans la salle et qu'on retrouvera, comme s'il n'avait pas bougé et qu'un "autre" était venu sur scène, à jouer assis entouré de gens l'écoutant presque hagards (les deux nanas assises qui regardent leurs pieds tout en se roulant des clopes). Pareil pour le petit Cowboy blondinet à la voix claire, le fute remonté jusqu'au aisselles, un peu sorti de nul part, il assure en johnny Cash juvénile immaculé. Après vient le tour des oiseaux du paradis j'avais déjà été conquis par leur prestation au Primavera, cette fois-ci, le grand bassiste barbu n'était pas là, 3 sur scène, trois personnes qui s'aiment, trois personnes belles et généreuses. Voilà tout. un beau concert, une belle émotion, Phil (c'est le prénom du chanteur. oh brozer!) au chant, une espèce de candeur, toujours ce sourire, cette générosité. de très, très bons moments, un sublime rappel, acoustique, a cappella qui en a fait chavirer plus d'un et plus d'une. La soirée semble finie mais comme dit plus haut, Damien nous attend à la sortie. on dirait qu'il n'a pas envie de partir. Nous on a la dalle, on se perd dans les rues sombres du 10ème, un kebab et on retourne voir la fin du spectacle: les Bowerbirds en Ford C-Max et l'ange Phil qui prend le volant. On l'a salué juste pour ça!

Ouais et moi j'ai eu droit le lendemain, en plus de cette douce soirée, aux galettes mexicaines fourrées à la dinde et à la sauce chicano-normande d'el amigo Az' J'ai failli me faire pêter la panse tellement c'etait bon tellement il cuisine bien tellement ça dechire les galettes dans le four A la proxima vez amigos

ramoldane a écrit:

Ouais et moi j'ai eu droit le lendemain, en plus de cette douce soirée, aux galettes mexicaines fourrées à la dinde et à la sauce chicano-normande d'el amigo Az' J'ai failli me faire pêter la panse tellement c'etait bon tellement il cuisine bien tellement ça dechire les galettes dans le four A la proxima vez amigos

il est décidément parfait l'vieux!

Le petit plus promis sur ce concert des Bowerbirds.

En fait, j'avais fait l'impasse sur ce groupe. Jusqu'à l'anniv' de notre admin... En charmante présence, ce garçon recevait ce soir-là un CD des Bowerbirds... Tiens...tiens... Avant de filer en vacances, intrigué, j'avais vite récupéré le CD.

Lundi soir je retrouvais donc tous ces protagonistes, merveilleusement assortis ! + notre Rastignac en provenance de Normandie, arpentant la capitale déjà une binouze à la main !

Une salle au côté un peu Adèle blanc-sec, bord de canal, bonne découverte... Après un Tom Brosseau bien fade à mon goût, un Jurado fort mais resté dans un registre âpre, la chaleur de Bowerbirds. Les copains ont tout dit sur la générosité de cette musique !

J'ai adoré ce set qui m'a filé la chair de poule ! Sur scène les qualités de ce groupe ressortent, dimension humaine, simplicité. Les titres plus anodins du CD devenus un régal.
Surtout ce chant ! Très bien sonorisé, loin de perdre en live, un 'tain de sommet. Ce gars est impressionnant techniquement car les lignes mélodiques ménagent pas mal de sauts sans que la douceur du timbre ne soit altéré. Et puis il compose avec chaleur, humanité et distinction. Cela se voit sur son visage cela se voit aussi dans son élocution très articulée, et s'entend à des lignes mélodiques qui avancent à la fois de façon très posée, délicate rythmiquement mais avec des sauts mélodiques assez exigeants et qui impose cette exigence émotive.
Bref pas du folk de cow-boy à marmonner dans sa barbe mais quelque chose de très clair et pur, un peu chant troubadour. Au niveau ambiance cela m'a fait penser à ce qu'on peut donner de soi dans des pubs irlandais, pays qu'il a évoqué en questionnant sur les origines des personnes dans la salle.
Autre chose, dans ma tête les mélodies de Bowerbirds se confondent en partie avec celle de The national... Plus joyeuses, mais très morales aussi...

Alors certes toutes les compos sont très proches, le style est désuet et Bowerbirds semblent devoir s'en tenir à un jolie petit succès indé. Pas grave regardez les amis leur habitation sous la neige...

Petit truc, avant de venir à ce concert cette musique était un peu dans ma tête comme une incarnation de l'amour. Jusqu'à ce que je découvre que le cœur de ce groupe soit formé par un couple !
Prions pour leur bonheur ! Et celui des nôtres.
Ciao les amigos.

PS /La prochaine fois Los ramolitos, on mangera los galettes avant que tu n'aies eu le temps de m'infliger une écœurante pâtée tennistique !

ah ben voilà...il t'a torché le roumain! Combien?

pour revenir aux Bowerbirds (en fait c'est une espèce d'oiseaux qui a pour particularité de tisser des sortes d'arches à l'entrée de leurs nids. oiseaux du paradis...ben pas trop), à leurs débuts, ils ont été soutenus par The Mountain Goats, qu'ils prennent d'ailleurs en référence. A creuser mon brozer. Un très grand groupe que sont ces Mountain Goats!

"Cela se voit sur son visage cela se voit aussi dans son élocution très articulée, et s'entend à des lignes mélodiques qui avancent à la fois de façon très posée, délicate rythmiquement mais avec des sauts mélodiques assez exigeants et qui impose cette exigence émotive."
très bien décrit. Ces sauts mélodiques sont vraiment tripant, avec la batterie qui imprime une espèce de rythmique à contre temps, en léger décalé.

Par contre, ce qui enlève un poil de spontanéité au set de lundi soir, c'est de savoir que nos oiseaux sont passés au même endroit au mois de mai, avec la même configuration et ce même rappel A cappella. mais ça on s'en fout.

kissability a écrit:ah ben voilà...il t'a torché le roumain! Combien?

pour revenir aux Bowerbirds (en fait c'est une espèce d'oiseaux qui a pour particularité de tisser des sortes d'arches à l'entrée de leurs nids. oiseaux du paradis...ben pas trop), à leurs débuts, ils ont été soutenus par The Mountain Goats, qu'ils prennent d'ailleurs en référence. A creuser mon brozer. Un très grand groupe que sont ces Mountain Goats!

"Cela se voit sur son visage cela se voit aussi dans son élocution très articulée, et s'entend à des lignes mélodiques qui avancent à la fois de façon très posée, délicate rythmiquement mais avec des sauts mélodiques assez exigeants et qui impose cette exigence émotive."
très bien décrit. Ces sauts mélodiques sont vraiment tripant, avec la batterie qui imprime une espèce de rythmique à contre temps, en léger décalé.

Yeees ! Cette nuit j'ai réalisé que j'avais oublié de parler de la batterie qui m'a régalé aussi ! On l'avait évoqué à la sortie mais pas avec précision.
En fait avec un chant aussi doucement exposé côté rythme mais fort mélodiquement, il vaut mieux que le batteur n'assoit pas trop la chose en tatapoum. Là le batteur a la place pour décaler ou ponctuer. En fait rappellez-vous le batteur dans un style folk mélodique proche le baba d'Alela Diane qui lui aussi faisait chanter et danser sa batterie avec une folie salutaire !

Hé oui le roumain même un lendemain de binouzerie torche des 6-2 à coup de grands coups droits à plat surprises, vole au filet tel un papillon et fracasse des revers à deux mains très engagés... vers les bâches pour l'instant !

Mountain goats ! Dis moi le Kiss t'aimes tous les groupes avec "Mountain" toi ? Keski peut y en avoir !...

Vrai qu'il y a bcp, mas bcp, bcp de groupes en Mountain, même que d'autres petits nouveaux sont venus s'ajouter à la déjà très longue liste.

kissability a écrit:Vrai qu'il y a bcp, mas bcp, bcp de groupes en Mountain, même que d'autres petits nouveaux sont venus s'ajouter à la déjà très longue liste.

Sans compter tous les Collin que t'écoutes !...

Alors hier soir au Cirque Royal, concert de Grizzly Bear, avec une première partie assurée par St.Vincent. Celle-ci a franchement fait du chemin depuis le fiasco à Dour l'été dernier. Seule avec sa guitare électrique et ses machines, elle a pris de l'assurance, alors qu'accompagnée de son groupe elle était vraiment pas à l'aise, sans compter le nombre de couacs techniques. Enfin, venons en au plat de résistance :

Arrivée des quatre beaux gosses. Et un set très maîtrisé mariant les derniers morceaux de "Veckatimest" et des anciens morceaux tirés de "Yellow House". Notamment un "Knife" mémorable, sans parler aussi d'un très beau "Deep Blue Sea". Ca fait bizarre de mettre enfin un visage sur qui chante tel morceau sur les disques du groupe. Les voix de Daniel Rossen et de Ed Droste se complémentent très bien. Ils sont très à l'aise, et sont visiblement très heureux d'être de retour à Bruxelles, la dernière fois c'était à l'occasion de la sortie de "Yellow House" et leur van avait été littéralement pillé ! Daniel Rossen semble évoluer dans le groupe avec plus de retenue, et Ed Droste se déchaîne plus. C'est en tout cas un rare moment de les voir sur scène, et de voir que leurs morceaux complexes ont été formidablement retranscrits sur scène !
Mention spéciale à "Southern Point", "Two weeks", "While you wait for the others", et un très beau "Foreground". J'étais juste frustrée, mais je ne devais pas être la seule, le Cirque Royal étant bondé ce soir-là, ce qui a d'ailleurs étonné le groupe lui-même, de n'avoir eu droit qu'à un seul rappel. Et puis pas de "About Face", snif....
Dans l'Agenda, le programme culturel bruxellois, la musique de Grizzly Bear est décrite comme suit:

"Les harmonies cristallines du disque rappellent un peu les Beach Boys, et l'architecture compliquée de leurs compositions parsemées de roots, les Fleet Foxes". Euh perso, je ne vois pas du tout, mais alors pas du tout le lien avec les FF. Pour moi, les FF, ça sent parfois la naphtaline, et perso c'est parfois beaucoup trop roots pour moi. La musique de Grizzly Bear c'est quand même effectivement plus complexe, et expérimentale, tout en restant d'ailleurs accessible. Il y a aussi une vraie recherche sur les mélodies et les harmonies. Enfin, j'attends Brozer sur ce coup !

Laure a écrit:Alors hier soir au Cirque Royal, concert de Grizzly Bear, avec une première partie assurée par St.Vincent. Celle-ci a franchement fait du chemin depuis le fiasco à Dour l'été dernier. Seule avec sa guitare électrique et ses machines, elle a pris de l'assurance, alors qu'accompagnée de son groupe elle était vraiment pas à l'aise, sans compter le nombre de couacs techniques. Enfin, venons en au plat de résistance :

Arrivée des quatre beaux gosses. Et un set très maîtrisé mariant les derniers morceaux de "Veckatimest" et des anciens morceaux tirés de "Yellow House". Notamment un "Knife" mémorable, sans parler aussi d'un très beau "Deep Blue Sea". Ca fait bizarre de mettre enfin un visage sur qui chante tel morceau sur les disques du groupe. Les voix de Daniel Rossen et de Ed Droste se complémentent très bien. Ils sont très à l'aise, et sont visiblement très heureux d'être de retour à Bruxelles, la dernière fois c'était à l'occasion de la sortie de "Yellow House" et leur van avait été littéralement pillé ! Daniel Rossen semble évoluer dans le groupe avec plus de retenue, et Ed Droste se déchaîne plus. C'est en tout cas un rare moment de les voir sur scène, et de voir que leurs morceaux complexes ont été formidablement retranscrits sur scène !
Mention spéciale à "Southern Point", "Two weeks", "While you wait for the others", et un très beau "Foreground". J'étais juste frustrée, mais je ne devais pas être la seule, le Cirque Royal étant bondé ce soir-là, ce qui a d'ailleurs étonné le groupe lui-même, de n'avoir eu droit qu'à un seul rappel. Et puis pas de "About Face", snif....
Dans l'Agenda, le programme culturel bruxellois, la musique de Grizzly Bear est décrite comme suit:

"Les harmonies cristallines du disque rappellent un peu les Beach Boys, et l'architecture compliquée de leurs compositions parsemées de roots, les Fleet Foxes". Euh perso, je ne vois pas du tout, mais alors pas du tout le lien avec les FF. Pour moi, les FF, ça sent parfois la naphtaline, et perso c'est parfois beaucoup trop roots pour moi. La musique de Grizzly Bear c'est quand même effectivement plus complexe, et expérimentale, tout en restant d'ailleurs accessible. Il y a aussi une vraie recherche sur les mélodies et les harmonies. Enfin, j'attends Brozer sur ce coup !

J'aurais aimé être à ce concert, pour les grizzly evidemment mais aussi pour ma ptite chouchou St Vincent qui monte dans mon estime à chaque nouvelle ecoute de son album "Actor" et puis sur scène, je la trouve etonnante avec sa guitare...

http://pitchfork.com/tv/#/episode/1985-st-vincent/1

Laure a écrit:Alors hier soir au Cirque Royal, concert de Grizzly Bear, avec une première partie assurée par St.Vincent. Celle-ci a franchement fait du chemin depuis le fiasco à Dour l'été dernier. Seule avec sa guitare électrique et ses machines, elle a pris de l'assurance, alors qu'accompagnée de son groupe elle était vraiment pas à l'aise, sans compter le nombre de couacs techniques. Enfin, venons en au plat de résistance :

Arrivée des quatre beaux gosses. Et un set très maîtrisé mariant les derniers morceaux de "Veckatimest" et des anciens morceaux tirés de "Yellow House". Notamment un "Knife" mémorable, sans parler aussi d'un très beau "Deep Blue Sea". Ca fait bizarre de mettre enfin un visage sur qui chante tel morceau sur les disques du groupe. Les voix de Daniel Rossen et de Ed Droste se complémentent très bien. Ils sont très à l'aise, et sont visiblement très heureux d'être de retour à Bruxelles, la dernière fois c'était à l'occasion de la sortie de "Yellow House" et leur van avait été littéralement pillé ! Daniel Rossen semble évoluer dans le groupe avec plus de retenue, et Ed Droste se déchaîne plus. C'est en tout cas un rare moment de les voir sur scène, et de voir que leurs morceaux complexes ont été formidablement retranscrits sur scène !
Mention spéciale à "Southern Point", "Two weeks", "While you wait for the others", et un très beau "Foreground". J'étais juste frustrée, mais je ne devais pas être la seule, le Cirque Royal étant bondé ce soir-là, ce qui a d'ailleurs étonné le groupe lui-même, de n'avoir eu droit qu'à un seul rappel. Et puis pas de "About Face", snif....
Dans l'Agenda, le programme culturel bruxellois, la musique de Grizzly Bear est décrite comme suit:

"Les harmonies cristallines du disque rappellent un peu les Beach Boys, et l'architecture compliquée de leurs compositions parsemées de roots, les Fleet Foxes". Euh perso, je ne vois pas du tout, mais alors pas du tout le lien avec les FF. Pour moi, les FF, ça sent parfois la naphtaline, et perso c'est parfois beaucoup trop roots pour moi. La musique de Grizzly Bear c'est quand même effectivement plus complexe, et expérimentale, tout en restant d'ailleurs accessible. Il y a aussi une vraie recherche sur les mélodies et les harmonies. Enfin, j'attends Brozer sur ce coup !

Sympa cette petite review avant Paris...
Pour le cousinage Renard et Ours, poulette y'a aussi ici ou là...

ramoldane a écrit:
J'aurais aimé être à ce concert, pour les grizzly evidemment mais aussi pour ma ptite chouchou St Vincent qui monte dans mon estime à chaque nouvelle ecoute de son album "Actor" et puis sur scène, je la trouve etonnante avec sa guitare...

http://pitchfork.com/tv/#/episode/1985-st-vincent/1

Carrément bien ces live Amigo ! Je cours au studio Actor !