les déserteurs
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les films qu'on a vus.

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les films qu'on a vus. - Page 2 Empty Re: les films qu'on a vus.

Message  Azbinebrozer Dim 17 Oct - 11:34

Risingboy a écrit:Social Network

un des meilleurs films que j'ai vu cette année. Amitié, trahison, reussite... à travers la montée en puissance d'un etudiant largué (peu d'ami, sa copine le plaque...) qui ve creer un site qui deviendra le fameux facebook. Très bons dialogues débités à un rythme éffréné. L'acteur principal est brillant et compose un personnage, heureusement, nuancé, qu'on plaint et envie à la fois. La rencontre avec le createur de Napster va le propulser dans la cour des grands et faire basculer le film dans un univers plus dur
La musique de Trent Reznor colle à merveille
Finalement ce film raconte peut-être mieux qu'une enquête sociologique, la frénésie de la reussite et ce qu'elle implique. Sauf que si le film de Fincher montre un createur de Napster comme un vrai businessman avec le comportement habituel, il montre aussi un Mark qui semble rester un gamin un peu paumé en sweet à capuche tout le long du film.
Hey Rado on a vu la bande annonce de The american qui sort un peu plus tard je crois en France. Avec Cloonette y'a des chances pour qu'on m'y traine... Wink

Social net work j'ai vu aussi hier. Je rejoins la présentation du Risou. Très bon film. Et la musique est effectivement très efficace.
ça démarre tambour battant côté dialogues qui sont une des points forts du film.
Ma femme avait entendu que ça envoyait coté texte donc avec le petit (et le vieux qu'entrave rien à l'anglais), on a opté pour la version française. A vous de voir. Le dialogue d'entrée situe bien les enjeux personnels mais aussi de communication... Le règne de la répartie d'une génération réseau et chat... Pour montrer l'arrière cour de Facebook, la structure du film en kaléidoscope autour de la « médiation juridique » donne aussi un côté zapping numérique. Bref c'est assez étincelant ! Bon on est dans l'éternel film américain de genre juridique, mais là il s'agit de la version « médiation » donc c'est une confrontation moins verticale et institutionnelle. Ambiance plus relâché et cool de la net society, et de nouveau des réparties cinglantes...

Parmi les questions que pose ce film, il y a la question de l'emballement d'une équipe de « copains » lors du changement d'échelle de l'entreprise. Il y a auparavant bien sûr l'adéquation ou non entre l'esprit d'un produit et celui de son ou ses créateur(s). Il est clair qu'il y a découplage. Quelle image va sortir pour Facebook de ce film ? Je crois qu'il serait dommage de réduire l'esprit de Facebook à ce que montre ce film, mais c'est bien d'en avoir la version triviale. La question de la personnalité du héros qui structure le film (est-on proche de la réalité du créateur ?...) reste un peu posée notamment dans son histoire d'amour. Je lance le débat : est-il trop arriviste pour savoir aimer ? Ou bien a-t-il mis trop son arrivisme au service de sa volonté d'être aimé ? J'adore quand le héros demande à Nash est-ce que tu penses encore à la fille pour laquelle tu as crée Napster ? I love you
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Message  riigolax Mer 20 Oct - 16:08

Ce week-end, après 24 ans de retard, j'ai regardé Slumdog Millionaire et voilà mon avis bien construit : les films qu'on a vus. - Page 2 Zllkxrsh

Sinon j'attends de voir le nouveau film de Alejandro González Iñárritu, Biutiful, avec Javier Bardem.
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Message  Em' Mer 20 Oct - 16:43

riigolax a écrit:Ce week-end, après 24 ans de retard, j'ai regardé Slumdog Millionaire et voilà mon avis bien construit : les films qu'on a vus. - Page 2 Zllkxrsh

Sinon j'attends de voir le nouveau film de Alejandro González Iñárritu, Biutiful, avec Javier Bardem.

moi je vais tâcher de profiter des vacances de la toussaint pour ratrapper mon insupportable retard en cinoche, "des hommes et des dieux", le film sur le mec de facebook, le biutiful Bardem...
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Message  Em' Jeu 21 Oct - 14:15

"les regrets" de cédric kahn

très bon film, je crois qu'ici c'est Rising qui l'avait vu
Kahn filme la passion amoureuse contrariée avec mastria: c'est très enlevé, tous les face-à-face entre Attal et Bruni Tedeschi sont beaux, plein de vérité, et de dialogues qui disent juste ce qu'il faut, leurs attitudes et regards disent autant sur leurs frustrations, leurs tourments, leurs certitude et leurs doutes
Attal est vraiment un acteur formidable dans ce rôle de mec dominé par sa passion amoureuse, incapable d'y opposer la raison, s'y jetant dans une course effrenée frôlant la démence
Valeria Bruni Tedeschi, avec sa voix particulière à la limite de la brisure campe un personnage qui lui va comme un gant: celui d'une femme fragile, inconstante et qui choisit toujours la fuite plutot que de vivre pleinement
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Message  Azbinebrozer Jeu 21 Oct - 22:22

Em' a écrit:"les regrets" de cédric kahn

très bon film, je crois qu'ici c'est Rising qui l'avait vu
Kahn filme la passion amoureuse contrariée avec mastria: c'est très enlevé, tous les face-à-face entre Attal et Bruni Tedeschi sont beaux, plein de vérité, et de dialogues qui disent juste ce qu'il faut, leurs attitudes et regards disent autant sur leurs frustrations, leurs tourments, leurs certitude et leurs doutes
Attal est vraiment un acteur formidable dans ce rôle de mec dominé par sa passion amoureuse, incapable d'y opposer la raison, s'y jetant dans une course effrenée frôlant la démence
Valeria Bruni Tedeschi, avec sa voix particulière à la limite de la brisure campe un personnage qui lui va comme un gant: celui d'une femme fragile, inconstante et qui choisit toujours la fuite plutot que de vivre pleinement
...Mmmmh ça passe ce soir aussi... J'ai pas le courage, l'autre jour c'était avec "Partir" Kristin Scot Thomas et Sergio Lopez... Sleep Sleep
Echange 3 T Télérama contre 1 Z Télé Z ! Laughing
Allez Em' un peu de musique de film de cet été , de la culture classique quoi (culture références codes machin chic mondain Razz ) On avait passé ça ici ? A la demande de ma femme pour le fofo à son Az' ! I love you

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Message  Em' Ven 22 Oct - 9:59

Azbinebrozer a écrit:
Em' a écrit:"les regrets" de cédric kahn

très bon film, je crois qu'ici c'est Rising qui l'avait vu
Kahn filme la passion amoureuse contrariée avec mastria: c'est très enlevé, tous les face-à-face entre Attal et Bruni Tedeschi sont beaux, plein de vérité, et de dialogues qui disent juste ce qu'il faut, leurs attitudes et regards disent autant sur leurs frustrations, leurs tourments, leurs certitude et leurs doutes
Attal est vraiment un acteur formidable dans ce rôle de mec dominé par sa passion amoureuse, incapable d'y opposer la raison, s'y jetant dans une course effrenée frôlant la démence
Valeria Bruni Tedeschi, avec sa voix particulière à la limite de la brisure campe un personnage qui lui va comme un gant: celui d'une femme fragile, inconstante et qui choisit toujours la fuite plutot que de vivre pleinement
...Mmmmh ça passe ce soir aussi... J'ai pas le courage, l'autre jour c'était avec "Partir" Kristin Scot Thomas et Sergio Lopez... Sleep Sleep
Echange 3 T Télérama contre 1 Z Télé Z ! Laughing
Allez Em' un peu de musique de film de cet été , de la culture classique quoi (culture références codes machin chic mondain Razz ) On avait passé ça ici ? A la demande de ma femme pour le fofo à son Az' ! I love you


ah ouais tu t'es ennuyé devant "partir" que j'ai revu aussi!
dans "partir" c'est prosaique, ce sont bêtement les difficultés économiques qui font échouer le couple, dans "les regrets" les rouages ne sont que psychologiques, dans les deux cas c'est très réussi!

elle a bon goût ta femme, c'était dans quel film ce cover?
en cherchant des trucs sur "scala" j'ai juste trouvé ça, franchement pour démocratiser la musique classique c'est bien nan? Razz






bon sinon plus sérieusement, à propos de musique de film j'ai complètement craqué sur celle de la série de france 2 "les vivants et les morts" écrites par jean claude petit mais j'arrive pas encore à la trouver! bounce bounce
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Message  Risingboy Sam 23 Oct - 10:14

on entend cette reprise de creep dans la bande annonce de social network
j'ai quelques morceaux de scala. ça fait son effet, c'est certain mais sur la longueur c'est un peu lourd.
Creep est quand même très bien. Smells like teen spirit et Under the bridge aussi

Des morts et des vivants, j'ai vu ça sur France2. C'est trés bon (avec passage plus ou moins interessant tout de même) . Quelqu'un a lu le livre ?
Je me souviens du generique, moins des morceaux accompagnant la serie. les musiques de film sont un genre que j'aime ecouter dans le train en lisant.
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Message  Em' Sam 23 Oct - 12:48

Risingboy a écrit:on entend cette reprise de creep dans la bande annonce de social network
j'ai quelques morceaux de scala. ça fait son effet, c'est certain mais sur la longueur c'est un peu lourd.
Creep est quand même très bien. Smells like teen spirit et Under the bridge aussi

je suis pas, c'est quoi en fait scala à part le gang de bimbos que j'ai posté au dessus???

Des morts et des vivants, j'ai vu ça sur France2. C'est trés bon (avec passage plus ou moins interessant tout de même) . Quelqu'un a lu le livre ?
Je me souviens du generique, moins des morceaux accompagnant la serie. les musiques de film sont un genre que j'aime ecouter dans le train en lisant.

j'ai pas vu tous les eps, les deux derniers sont en tout cas excellents je trouve, le final avec le couple rudy et gallas donne grave envie de pleurer!!!
je lisais que la série n'a pas bien marché, faut dire que dans le contexte social actuel les gens avaient peut-être envie de se changer les idées en allumant la télé...
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Message  Azbinebrozer Sam 23 Oct - 20:07

Em' a écrit:
Risingboy a écrit:on entend cette reprise de creep dans la bande annonce de social network
j'ai quelques morceaux de scala. ça fait son effet, c'est certain mais sur la longueur c'est un peu lourd.
Creep est quand même très bien. Smells like teen spirit et Under the bridge aussi

je suis pas, c'est quoi en fait scala à part le gang de bimbos que j'ai posté au dessus???

Des morts et des vivants, j'ai vu ça sur France2. C'est trés bon (avec passage plus ou moins interessant tout de même) . Quelqu'un a lu le livre ?
Je me souviens du generique, moins des morceaux accompagnant la serie. les musiques de film sont un genre que j'aime ecouter dans le train en lisant.

j'ai pas vu tous les eps, les deux derniers sont en tout cas excellents je trouve, le final avec le couple rudy et gallas donne grave envie de pleurer!!!
je lisais que la série n'a pas bien marché, faut dire que dans le contexte social actuel les gens avaient peut-être envie de se changer les idées en allumant la télé...
Scala alors c'est une chorale tenue par les Colakny Brothers et effectivement c'est pô pareil que le merveilleux quatuor de bimbos que tu nous as déniché !!! Razz
Apparemment c'est pas toujours les mêmes filles, sur une vidéo elles sont toutes enceintes ! Je dis ça pour les ceusses, faut chanter quoi. Et puis après effectivement Scala j'ai trop pas abusé perso... Wink
Le creep chorisé a fait la BO "Poison violent" et très mis en avant dans la bande annonce, l'histoire d'une ado de nos jours tentée par les ordres je crois...

"Des morts et des vivants" c'est fait par le camarade Mordillat (Corpus christi et les 2 séries qui ont suivies) que j'ai rencontré dans un débat.
J'ai pas fait gaffe j'aurais bien vu... Crying or Very sad
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Message  Em' Dim 24 Oct - 9:28

Azbinebrozer a écrit:
Em' a écrit:
Risingboy a écrit:on entend cette reprise de creep dans la bande annonce de social network
j'ai quelques morceaux de scala. ça fait son effet, c'est certain mais sur la longueur c'est un peu lourd.
Creep est quand même très bien. Smells like teen spirit et Under the bridge aussi

je suis pas, c'est quoi en fait scala à part le gang de bimbos que j'ai posté au dessus???

Des morts et des vivants, j'ai vu ça sur France2. C'est trés bon (avec passage plus ou moins interessant tout de même) . Quelqu'un a lu le livre ?
Je me souviens du generique, moins des morceaux accompagnant la serie. les musiques de film sont un genre que j'aime ecouter dans le train en lisant.

j'ai pas vu tous les eps, les deux derniers sont en tout cas excellents je trouve, le final avec le couple rudy et gallas donne grave envie de pleurer!!!
je lisais que la série n'a pas bien marché, faut dire que dans le contexte social actuel les gens avaient peut-être envie de se changer les idées en allumant la télé...
Scala alors c'est une chorale tenue par les Colakny Brothers et effectivement c'est pô pareil que le merveilleux quatuor de bimbos que tu nous as déniché !!! Razz
Apparemment c'est pas toujours les mêmes filles, sur une vidéo elles sont toutes enceintes ! Je dis ça pour les ceusses, faut chanter quoi. Et puis après effectivement Scala j'ai trop pas abusé perso... Wink
Le creep chorisé a fait la BO "Poison violent" et très mis en avant dans la bande annonce, l'histoire d'une ado de nos jours tentée par les ordres je crois...

"Des morts et des vivants" c'est fait par le camarade Mordillat (Corpus christi et les 2 séries qui ont suivies) que j'ai rencontré dans un débat.
J'ai pas fait gaffe j'aurais bien vu... Crying or Very sad

un syndicaliste CGT qui a lutté il y a quelques années pour sauver son usine expliquait que le film était criant de vérité...
sur le site de france 2 tu peux voir la série
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Message  Em' Dim 24 Oct - 9:51

les films qu'on a vus. - Page 2 Lactricetildaswintonjpg

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pour Rising c'est de social network, pour moi c'est "amore" pour l'instant mon film de l'année!!
d'abord une beauté visuelle à couper le souffle! Milan en gris et blanc sous la neige, Swinton dans sa robe orange sous les premiers rayons du soleil du printemps...
une histoire de passion amoureuse toute simple mais qui tire toute sa force de la construction du film: le décor est soigneusement planté dans la première partie du film pour mieux s'ébrécher et voler brutalement en éclat quand la passion amoureuse s'invite dans la vie paisible et luxueuse de Tilda Swinton...
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Message  rado Dim 24 Oct - 20:25

The Social Network- David Fincher

Beh ca y est, j'ai vu ce film aussi. Alors que dire, les acteurs sont très bons, ce qui m'a marquée c'est les personnages de Justin Timberlake et du mec de Boy A que j'ai trouvé très bon; Justin Timberlake est comme créé pour son rôle avec lequel il se débrouille très bien et la scène entre Eduardo et Marc quand Eduardo apprend sa participation dans la compagnie vers la fin, est phénoménale.

Alors j'ai prêté attention à ce qu'Az écrivait sur la nature des films "de loi" ou "de procès", en effet, le film se déroule le temps de deux procès, visuellement je dirais qu'on reconnaît quand même le style de David Fincher.

Evidemment le film joue sur le "type-asocial-qui-manque-des-compétences-sociales-mais-qui-crée-le-plus-grand-réseau-social-du-monde" paradoxe et la question, effectivement, se réduit à "était tout cela une vengeance?", genre le type qui se venge pour n'avoir aucun ami dans la vie et dans ce sens j'ai trouvé ca un peu ennuyex, je veux dire, je ne sais pas quoi penser de la problématique du film posée de cette manière (à ma perception). Mais bon si la problématique n'était pas posée ainsi, il n'y aurait pas de drame, pas de portrait psychologique bref. Aussi dans la scène où Mark dit à l'avocate, "I'm not a bad guy", j'ai trouvé ca archi-américain dans le sens où, il faut toujours ramener les gens aux bons et aux mauvais, c'était chiant.

Mais bon à part ces petites remarques, j'ai trouvé le film bon. Le film de l'année, non, mais la scène finale quand Mark rafraîchit sa liste d'amis est peut-être la scène de l'année, c'est sûr.
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Message  Risingboy Dim 24 Oct - 21:54

les reves dansants

Pina Bausch monte une piece chorégraphié avec des jeunes en reprenant son fameux spectacle Kontakthof. L'effet que procure ce travail sur les lycéens est très interessant. Le contact garçon fille sur certaines scènes est assez révelateur de leur timidité devant la nudité par exemple. Faut dire qu'on leur en demande beaucoup. Comme à cette jeune fille devant se faire caresser par une dizaine de garçon. La force du doc vient aussi de là: Le fait que ce soit des debutants ne diminue pas les exigences du travail artistique.
On voit par ci par là la vie de ces jeunes hors scène et les difficultées de certains (perte familiale, difficulté d'insertion...)
A l'ecole on m'avait appris, entre autre, que la somme des egoismes individuels entrainait le bonheur collectif. Je prefere la vision de ce film : Le travail collectif aide chaque individu à s'epanouir et à se realiser.
A des années lumiere du monde qu'on nous vend aujourd'hui
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Message  Azbinebrozer Dim 24 Oct - 22:22

rado a écrit:The Social Network- David Fincher

Beh ca y est, j'ai vu ce film aussi. Alors que dire, les acteurs sont très bons, ce qui m'a marquée c'est les personnages de Justin Timberlake et du mec de Boy A que j'ai trouvé très bon; Justin Timberlake est comme créé pour son rôle avec lequel il se débrouille très bien et la scène entre Eduardo et Marc quand Eduardo apprend sa participation dans la compagnie vers la fin, est phénoménale.

Alors j'ai prêté attention à ce qu'Az écrivait sur la nature des films "de loi" ou "de procès", en effet, le film se déroule le temps de deux procès, visuellement je dirais qu'on reconnaît quand même le style de David Fincher.

Evidemment le film joue sur le "type-asocial-qui-manque-des-compétences-sociales-mais-qui-crée-le-plus-grand-réseau-social-du-monde" paradoxe et la question, effectivement, se réduit à "était tout cela une vengeance?", genre le type qui se venge pour n'avoir aucun ami dans la vie et dans ce sens j'ai trouvé ca un peu ennuyex, je veux dire, je ne sais pas quoi penser de la problématique du film posée de cette manière (à ma perception). Mais bon si la problématique n'était pas posée ainsi, il n'y aurait pas de drame, pas de portrait psychologique bref. Aussi dans la scène où Mark dit à l'avocate, "I'm not a bad guy", j'ai trouvé ca archi-américain dans le sens où, il faut toujours ramener les gens aux bons et aux mauvais, c'était chiant.

Mais bon à part ces petites remarques, j'ai trouvé le film bon. Le film de l'année, non, mais la scène finale quand Mark rafraîchit sa liste d'amis est peut-être la scène de l'année, c'est sûr.
Oui yes Rado cette scène est appelée à devenir non pas culte mais chai pas comme une référence incontournable !
J'adore ta formule "type-asocial-qui-manque-des-compétences-sociales-mais-qui-crée-le-plus-grand-réseau-social-du-monde" ! mais elle laisse tout de même un peu plus de champs d'interprétation que tu ne le suggères : la vengeance. C'est vrai quand même que le film est un peu cadenacé par ce problème humain.

Asocial oui cela recouvre la possibilité d'une soif de reconnaissance initiale forte avant même le début du film puis qui se matérialise ensuite par être reconnue par le club d'étudiants machin. Un « désir de reconnaissance aveugle » dont le club n'est qu'une étape (la précédente étant de se pointer à Harvad), comme la possibilité d'assouvir un désir de puissance hors communication, hors même vengeance (presque un abaissement). Ce type a quelque chose d'autistique, il ne semble pas forcément régler des comptes. Il ne veut voir ni calculer personne. Ses réparties sont énormes sur ce point notamment au « procès ».

On peut aussi éventuellement donner beaucoup de place au challenge de séduire cette fille qui passe par cette bourde (« grâce à moi tu seras introduite dans ces cercles ») et qui peut être être à la fois interprétée comme une preuve d'amour (les hommes se rêvent protecteurs bienfaiteurs...) et en même temps une contre preuve d'amour puisqu'il ne prend pas en compte l'autre, ni ses désirs, ni sa liberté...

Il y a aussi la question classique d'une équipe qui en changeant de division, perdrait son âme mais on sent me semble-t-il que dès la division de district, le héros ne fait déjà pas vraiment équipe...

Et puis l'autre problématique souvent souterraine dans le film, mais pas tant que ça, c'est celle du rapport entre l'outil son esprit, l'esprit de celui qui l'invente et l'esprit de la société qui le valide. Quels rapports entretiennent-ils ? Qu'un être autistique donne naissance à un réseau social c'est énorme ! Est-ce que cela donne pour autant un mauvais outil, un outil autistique ? Je ne crois pas à cet enchainement. C'est intéressant aussi de voir combien la création de cet outil ne ressemble pas à un idéal de communication. C'est pourtant un peu le mythe qui circule cette fois sur la création de l'internet dans les universités américaines sur un partage du savoir... idée reprise à... l'armée américaine !... Internet est-il un outil militariste puisqu'issu de l'armée ?
Ici c'est l'appât de l'argent qui semble motiver les jumeaux qui ont le concept, en même temps ils sont animés d'idéalisme (cf leur gentleman attitude en décalage avec la situation) et on nous montre que le succès repose moins sur l'échange de document de travail que sur la perspective d'emmener une fille jusqu'à sa chambre !! ;-)
Cette version de la création de facebook est-elle plus « réaliste » que le réel ? J'aimerais bien lire quelques docs là-dessus.
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Message  rado Lun 25 Oct - 10:09

Azbinebrozer a écrit:
rado a écrit:The Social Network- David Fincher

Beh ca y est, j'ai vu ce film aussi. Alors que dire, les acteurs sont très bons, ce qui m'a marquée c'est les personnages de Justin Timberlake et du mec de Boy A que j'ai trouvé très bon; Justin Timberlake est comme créé pour son rôle avec lequel il se débrouille très bien et la scène entre Eduardo et Marc quand Eduardo apprend sa participation dans la compagnie vers la fin, est phénoménale.

Alors j'ai prêté attention à ce qu'Az écrivait sur la nature des films "de loi" ou "de procès", en effet, le film se déroule le temps de deux procès, visuellement je dirais qu'on reconnaît quand même le style de David Fincher.

Evidemment le film joue sur le "type-asocial-qui-manque-des-compétences-sociales-mais-qui-crée-le-plus-grand-réseau-social-du-monde" paradoxe et la question, effectivement, se réduit à "était tout cela une vengeance?", genre le type qui se venge pour n'avoir aucun ami dans la vie et dans ce sens j'ai trouvé ca un peu ennuyex, je veux dire, je ne sais pas quoi penser de la problématique du film posée de cette manière (à ma perception). Mais bon si la problématique n'était pas posée ainsi, il n'y aurait pas de drame, pas de portrait psychologique bref. Aussi dans la scène où Mark dit à l'avocate, "I'm not a bad guy", j'ai trouvé ca archi-américain dans le sens où, il faut toujours ramener les gens aux bons et aux mauvais, c'était chiant.

Mais bon à part ces petites remarques, j'ai trouvé le film bon. Le film de l'année, non, mais la scène finale quand Mark rafraîchit sa liste d'amis est peut-être la scène de l'année, c'est sûr.
Oui yes Rado cette scène est appelée à devenir non pas culte mais chai pas comme une référence incontournable !
J'adore ta formule "type-asocial-qui-manque-des-compétences-sociales-mais-qui-crée-le-plus-grand-réseau-social-du-monde" ! mais elle laisse tout de même un peu plus de champs d'interprétation que tu ne le suggères : la vengeance. C'est vrai quand même que le film est un peu cadenacé par ce problème humain.
Coucou Az, j'ai lu avec attention ce que tu écris là ainsi que ce que t'avais écris précédemment et les écrits de Rising aussi. Quand j'ai posé ma formule comme cité plus haut, j'en ressentais les limites et comme je dis, je trouvais ca problématique dans le cadre du film. Encore, je ne suis pas tout à fait sûre là-dessus.
Azbinebrozer a écrit:
Asocial oui cela recouvre la possibilité d'une soif de reconnaissance initiale forte avant même le début du film puis qui se matérialise ensuite par être reconnue par le club d'étudiants machin. Un « désir de reconnaissance aveugle » dont le club n'est qu'une étape (la précédente étant de se pointer à Harvad), comme la possibilité d'assouvir un désir de puissance hors communication, hors même vengeance (presque un abaissement). Ce type a quelque chose d'autistique, il ne semble pas forcément régler des comptes.
Oui, tout à fait et ca se révèle aussi dans la mimique du visage du mec, qui à part les muscles de la bouche ne bouge carrément pas d'autres muscles quand il réagit aux différentes attaques des autres personnages. En même temps, lors des procès il dit des choses qui la bouclent aux autres participants, donc il n'est pas complètement dépourvu d'intelligence émotionnelle, il comprend beaucoup de choses du fonctionnement des gens, c'est comme s'il ne peut pas comprendre les choses sur soi-même. Par rapport à la vengeance, je me suis posé la question plusieurs fois: veut-il vraiment la vengeance? Vraiment vraiment? Je ne sais pas, je ne suis vraiment pas sûre! Je ne le pensais pas jusqu'au moment où on apprend SPOILER! SPOILER! que Eduardo se retrouve avec ses actions diluées jusqu'à 0,03. Ce qui est intéressant aussi, pour moi, c'est qu'environ jusqu'à la moitié du film j'ai trouvé Mark comme "la victime" lors des procès mais à mi-parcours le personnage d'Eduardo a montré comment son copain l'avait truqué et là, les tables tournent...
Azbinebrozer a écrit:
Il ne veut voir ni calculer personne. Ses réparties sont énormes sur ce point notamment au « procès ».

On peut aussi éventuellement donner beaucoup de place au challenge de séduire cette fille qui passe par cette bourde (« grâce à moi tu seras introduite dans ces cercles ») et qui peut être être à la fois interprétée comme une preuve d'amour (les hommes se rêvent protecteurs bienfaiteurs...) et en même temps une contre preuve d'amour puisqu'il ne prend pas en compte l'autre, ni ses désirs, ni sa liberté...

Il y a aussi la question classique d'une équipe qui en changeant de division, perdrait son âme mais on sent me semble-t-il que dès la division de district, le héros ne fait déjà pas vraiment équipe...

Et puis l'autre problématique souvent souterraine dans le film, mais pas tant que ça, c'est celle du rapport entre l'outil son esprit, l'esprit de celui qui l'invente et l'esprit de la société qui le valide. Quels rapports entretiennent-ils ? Qu'un être autistique donne naissance à un réseau social c'est énorme ! Est-ce que cela donne pour autant un mauvais outil, un outil autistique ? Je ne crois pas à cet enchainement. C'est intéressant aussi de voir combien la création de cet outil ne ressemble pas à un idéal de communication. C'est pourtant un peu le mythe qui circule cette fois sur la création de l'internet dans les universités américaines sur un partage du savoir... idée reprise à... l'armée américaine !... Internet est-il un outil militariste puisqu'issu de l'armée ?
Tout à fait, Az, cette question est très intéressante et je te donne raison, pas autant soulevée par le film! Ou si, un peu, mais d'une autre matière, FB étant "cool" et devenant "uncool" lorsque les publicités se pointent. En effet, le personnage qui crée l'outil est uncool par définition: chaussettes et flip-flops, sweats GAP devant son ordi à écrire des codes et qui, tout d'un coup, a pour ambition de connecter tout le monde avec tout le monde (social au maximum), mais en même temps, la manière dont il fait cela, c'est en ligne et pas dans la "vraie" vie. C'est aussi ce que son ex-copine lui dit: "tu t'es vengé sur l'internet, dans le noir et c'est ce que les gens fâchés font". On serait tenté de transposer et de dire: "ouais, ce mec a 500 amis sur FB mais qu'en est-il dans la vraie vie?" Moi personnellement je ne veux pas poser la question ainsi, pareil que toi, Az. Je me tiens à ce que l'ex-copine dit à Mark sur sa manière de se venger.
Azbinebrozer a écrit:
Ici c'est l'appât de l'argent qui semble motiver les jumeaux qui ont le concept, en même temps ils sont animés d'idéalisme (cf leur gentleman attitude en décalage avec la situation)
Ouais, j'ai bien aimé les personnages des jumeaux aussi, allumés par cet idéalisme et ´noble compétition de "sport d'équipe" et "y arriver en premier"...J'ai bien aimé la scène lorsque leur ami et partenaire dit à un des frères, "tu ne connais pas l'importance d'y arriver en premier" et le frère lui répond que si, il connaît, en tant que sportif de haut niveau. C'est aussi dingue lorsqu'ils sont à la compétition et y arrivent en deuxième et en même temps apprennent l'apparition de FB en Europe... affraid

Pour terminer, je dirais que j'ai vu encore deux films hier (c'était dur), à la télé cette fois-ci avec mon préféré Robert Redford: Three Days of the Condor, thriller d'espionnage pré-crise du Moyen Orient, l'annoncant déjà et Lions for Lambs, le film préféré d'Anders Fogh Rasmussen, ancien premier ministre danois et chef général de l'OTAN lol! lol! lol!
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Message  Azbinebrozer Lun 25 Oct - 12:08

rado a écrit:
Oui, tout à fait et ca se révèle aussi dans la mimique du visage du mec, qui à part les muscles de la bouche ne bouge carrément pas d'autres muscles quand il réagit aux différentes attaques des autres personnages. En même temps, lors des procès il dit des choses qui la bouclent aux autres participants, donc il n'est pas complètement dépourvu d'intelligence émotionnelle, il comprend beaucoup de choses du fonctionnement des gens, c'est comme s'il ne peut pas comprendre les choses sur soi-même. Par rapport à la vengeance, je me suis posé la question plusieurs fois: veut-il vraiment la vengeance? Vraiment vraiment? Je ne sais pas, je ne suis vraiment pas sûre! Je ne le pensais pas jusqu'au moment où on apprend SPOILER! SPOILER! que Eduardo se retrouve avec ses actions diluées jusqu'à 0,03. Ce qui est intéressant aussi, pour moi, c'est qu'environ jusqu'à la moitié du film j'ai trouvé Mark comme "la victime" lors des procès mais à mi-parcours le personnage d'Eduardo a montré comment son copain l'avait truqué et là, les tables tournent...
Azbinebrozer a écrit:
Il ne veut voir ni calculer personne. Ses réparties sont énormes sur ce point notamment au « procès ».

On peut aussi éventuellement donner beaucoup de place au challenge de séduire cette fille qui passe par cette bourde (« grâce à moi tu seras introduite dans ces cercles ») et qui peut être être à la fois interprétée comme une preuve d'amour (les hommes se rêvent protecteurs bienfaiteurs...) et en même temps une contre preuve d'amour puisqu'il ne prend pas en compte l'autre, ni ses désirs, ni sa liberté...

Il y a aussi la question classique d'une équipe qui en changeant de division, perdrait son âme mais on sent me semble-t-il que dès la division de district, le héros ne fait déjà pas vraiment équipe...

Et puis l'autre problématique souvent souterraine dans le film, mais pas tant que ça, c'est celle du rapport entre l'outil son esprit, l'esprit de celui qui l'invente et l'esprit de la société qui le valide. Quels rapports entretiennent-ils ? Qu'un être autistique donne naissance à un réseau social c'est énorme ! Est-ce que cela donne pour autant un mauvais outil, un outil autistique ? Je ne crois pas à cet enchainement. C'est intéressant aussi de voir combien la création de cet outil ne ressemble pas à un idéal de communication. C'est pourtant un peu le mythe qui circule cette fois sur la création de l'internet dans les universités américaines sur un partage du savoir... idée reprise à... l'armée américaine !... Internet est-il un outil militariste puisqu'issu de l'armée ?
Tout à fait, Az, cette question est très intéressante et je te donne raison, pas autant soulevée par le film! Ou si, un peu, mais d'une autre matière, FB étant "cool" et devenant "uncool" lorsque les publicités se pointent. En effet, le personnage qui crée l'outil est uncool par définition: chaussettes et flip-flops, sweats GAP devant son ordi à écrire des codes et qui, tout d'un coup, a pour ambition de connecter tout le monde avec tout le monde (social au maximum), mais en même temps, la manière dont il fait cela, c'est en ligne et pas dans la "vraie" vie. C'est aussi ce que son ex-copine lui dit: "tu t'es vengé sur l'internet, dans le noir et c'est ce que les gens fâchés font". On serait tenté de transposer et de dire: "ouais, ce mec a 500 amis sur FB mais qu'en est-il dans la vraie vie?" Moi personnellement je ne veux pas poser la question ainsi, pareil que toi, Az. Je me tiens à ce que l'ex-copine dit à Mark sur sa manière de se venger.
Azbinebrozer a écrit:
Ici c'est l'appât de l'argent qui semble motiver les jumeaux qui ont le concept, en même temps ils sont animés d'idéalisme (cf leur gentleman attitude en décalage avec la situation)
Ouais, j'ai bien aimé les personnages des jumeaux aussi, allumés par cet idéalisme et ´noble compétition de "sport d'équipe" et "y arriver en premier"...J'ai bien aimé la scène lorsque leur ami et partenaire dit à un des frères, "tu ne connais pas l'importance d'y arriver en premier" et le frère lui répond que si, il connaît, en tant que sportif de haut niveau. C'est aussi dingue lorsqu'ils sont à la compétition et y arrivent en deuxième et en même temps apprennent l'apparition de FB en Europe... affraid

Pour terminer, je dirais que j'ai vu encore deux films hier (c'était dur), à la télé cette fois-ci avec mon préféré Robert Redford: Three Days of the Condor, thriller d'espionnage pré-crise du Moyen Orient, l'annoncant déjà et Lions for Lambs, le film préféré d'Anders Fogh Rasmussen, ancien premier ministre danois et chef général de l'OTAN lol! lol! lol!
Yes Rado ! On est d'accord.

Et sur le fait que le débat sur le produit facebook soit bien plus implicite que formulé dans le film c'est vrai.

Sur la question de la piste vengeance et des actions diluées à 0,03 % on peut presque entendre Nash parler comme ceci : "Qu'a fait ton pote Eduardo dans cette affaire : miser 1500 dollars et puis quoi d'autres man ? Rien. Lorsque la société valait 1 millions de dollars, 30 % cela restait légitime à titre amical, maintenant qu'elle vaut 100 millions en quoi mérite-t-il 30 % de 100 millions alors qu'il n'a aucune présence dans la boite depuis bien longtemps ? Même avec 0,03 % de 100 millions il n'a rien gagné ok mais rien perdu non plus ! Ok man ?" Le héros a pu considérer que la réduction du pourcentage était une affaire neutre financièrement (heu chui nul en maths je crois bien qu'il est même gagnant naan ?), pas forcément une agression une vengeance. Au final Eduardo touche 0,03 de 1 milliard de dollars plus une indemnité négociée dont on apprend en bandeau final que la somme est restée secrète.

Dis donc Rado, j'avais même pas percuté qu'il y avait 2 sortes de "procès"... Et effectivement c'est efficace d'un point narratif et en même temps vu qu'il s'agit de "médiation juridique" (les 2 ?) il y a ce climat moins formel juste plus cool comme justement l'image du produit Facebook. J'adore effectivement les réparties où le héros signifie qu'il n'a que trop perdu de temps vu son niveau, à écouter les récriminations de ses adversaires (il les écrase de son ignorance), mais aussi ce climat parfois plus agressif qu'au tribunal ("je me délecte de voir la scène où tu vas signer ton chèque"), amical parfois les personnages se ménagent quelques signes amicaux, il y a même à la marge, cette petite demande "affective" auprès de l'avocate (de la partie adverse ?) qui trouve un écho, très mesuré... Bref ces situations de médiations juridiques plus cools sont une aubaine pour le fil du récit mais aussi pour l'esprit de ce produit...

J'extrapole alors... pour sortir des problèmes de formes cinématographiques pour rappeler ce que j'évoquais pour "Cleveland contre wall-street". Le film proposait lui aussi une narration autour d'un procès. J'avais alors émis des réserves sur l'objectif même du film non atteint alors, qui était politique. Le libéralisme c'est la réduction du politique au profit du juridique. Or qu'est-ce que le juridique américain au pays de l'individualisme, moins un règlement d'un délit au yeux de la société qu'un arrangement entre particuliers. C'est cet aspect moins vertical et abstrait de la justice qu'est montré ici au profit d'un aspect horizontal et concret : "combien je te dois ?". C'est un peu ce que viennent d'expérimenter les français avec le jugement Kerviel où pour la première fois la société réclame à un homme 3,7 milliards d'euros. Ce jugement n'a de sens que si l'on considère qu'il organise un futur règlement à l'amiable. La faute de Kerviel, même majeure, ne représente pas 3,7 milliards d'euros aux yeux des français et a choqué.
Le parallèle possible avec facebook ce serait cette horizontalité qui gagne les institutions, horizontalité des communications et des institutions culturelles avec facebook (adieu la presse institutionnelle adieu l'esprit des Inrocks...). Horizontalité juridique qui gagne l'Europe. Le web2 participe alors à la modélisation de l'ensemble de la société (à la forme juridique du procès dans le film). Il y a aussi de la perte...
Et surtout restez cool ! Wink
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Message  rado Lun 25 Oct - 13:40

Azbinebrozer a écrit:
Yes Rado ! On est d'accord.

Et sur le fait que le débat sur le produit facebook soit bien plus implicite que formulé dans le film c'est vrai.

Sur la question de la piste vengeance et des actions diluées à 0,03 % on peut presque entendre Nash parler comme ceci : "Qu'a fait ton pote Eduardo dans cette affaire : miser 1500 dollars et puis quoi d'autres man ? Rien. Lorsque la société valait 1 millions de dollars, 30 % cela restait légitime à titre amical, maintenant qu'elle vaut 100 millions en quoi mérite-t-il 30 % de 100 millions alors qu'il n'a aucune présence dans la boite depuis bien longtemps ? Même avec 0,03 % de 100 millions il n'a rien gagné ok mais rien perdu non plus ! Ok man ?"
Oui, on sent quelque part Sean Parker dire ca à l'oreille de Mark mais sans non plus que je charge notre héros de traits machiavéliques, je dirais qu'il n'est pas si influencable, je le verrais même suggérer ca tout seul (enfin, j'en sais rien, je ne suis pas sûre). Dans ce sens, la scène de culmination lorsqu'Eduardo arrive au bureau est très intense et remplie de prestations fortes: Eduardo qui crie à la fin "You'd better law up, 'cause I'm gonna sew you", Mark dans sa chaise qui clignote des yeux et Sean Parker donnant un chèque de 19 000 $ à Eduardo silent
Azbinebrozer a écrit:
Dis donc Rado, j'avais même pas percuté qu'il y avait 2 sortes de "procès"...
Ah beh bravo, finalement on se rend compte que c'est pas seulement les dialogues et la VO qui peut poser problème cyclops même en VF, Az... Suspect Ouais, en effet, c'est les deux frères et leur copain/associé qui poursuivent Mark en justice et dans ce procès Eduardo est témoin; dans l'autre procès c'est Eduardo qui poursuit Mark.
Azbinebrozer a écrit:
Et effectivement c'est efficace d'un point narratif et en même temps vu qu'il s'agit de "médiation juridique" (les 2 ?) il y a ce climat moins formel juste plus cool comme justement l'image du produit Facebook. J'adore effectivement les réparties où le héros signifie qu'il n'a que trop perdu de temps vu son niveau, à écouter les récriminations de ses adversaires (il les écrase de son ignorance), mais aussi ce climat parfois plus agressif qu'au tribunal ("je me délecte de voir la scène où tu vas signer ton chèque"), amical parfois les personnages se ménagent quelques signes amicaux, il y a même à la marge, cette petite demande "affective" auprès de l'avocate (de la partie adverse ?) qui trouve un écho, très mesuré... Bref ces situations de médiations juridiques plus cools sont une aubaine pour le fil du récit mais aussi pour l'esprit de ce produit...
Ouais, y a de pures scènes dans les procès, moi j'aime bien lorsque les deux jumeaux se présentent et épellent leur nom pour le registre rabbit En effet, les procès se passe pas dans une grande salle devant un public énorme comme on en est habitués de plein d'autres films américains; là c'est au bureau, dans des compagnies ce qui souligne vraiment le caractère "business", le caractère "règlement de comptes entre deux parties sans aucun intérêt général pour le grand public".
Azbinebrozer a écrit:
J'extrapole alors... pour sortir des problèmes de formes cinématographiques pour rappeler ce que j'évoquais pour "Cleveland contre wall-street". Le film proposait lui aussi une narration autour d'un procès. J'avais alors émis des réserves sur l'objectif même du film non atteint alors, qui était politique. Le libéralisme c'est la réduction du politique au profit du juridique. Or qu'est-ce que le juridique américain au pays de l'individualisme, moins un règlement d'un délit au yeux de la société qu'un arrangement entre particuliers. C'est cet aspect moins vertical et abstrait de la justice qu'est montré ici au profit d'un aspect horizontal et concret : "combien je te dois ?".
C'est marrant ce que tu dis là et je n'y aurais pas pensé si t'en avais pas parlé autant et si je n'avais pas lu la ligne suivante dans mon livre du moment: "...and as for Hattie, her reaction was that of the typical contemporary American: "I'm suffering. Therefore, somebody must owe me money. I'm hiring a lawyer"". Le procès en tant que référence et différence culturelle? Pas si faux je dirais...
Azbinebrozer a écrit:
Le web2 participe alors à la modélisation de l'ensemble de la société (à la forme juridique du procès dans le film).
Le film est aussi un bon portrait de notre société médiatique et médiatisée, le film en tant que produit lui-même aussi: Mark a écrit quelque chose sur une nana sur le net, alors est-ce vrai? Le film The Social Network peint un portrait d'un handicapé social et de son ascension dans le monde du business, mais est-ce vraiment un handicapé social? Qu'est-ce que les autres ont pensé en sortant de la salle, en tant qu'utilisateurs moyens de FB?
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Message  Azbinebrozer Lun 25 Oct - 15:47

rado a écrit:
Azbinebrozer a écrit:
Yes Rado ! On est d'accord.

Et sur le fait que le débat sur le produit facebook soit bien plus implicite que formulé dans le film c'est vrai.

Sur la question de la piste vengeance et des actions diluées à 0,03 % on peut presque entendre Nash parler comme ceci : "Qu'a fait ton pote Eduardo dans cette affaire : miser 1500 dollars et puis quoi d'autres man ? Rien. Lorsque la société valait 1 millions de dollars, 30 % cela restait légitime à titre amical, maintenant qu'elle vaut 100 millions en quoi mérite-t-il 30 % de 100 millions alors qu'il n'a aucune présence dans la boite depuis bien longtemps ? Même avec 0,03 % de 100 millions il n'a rien gagné ok mais rien perdu non plus ! Ok man ?"
Oui, on sent quelque part Sean Parker dire ca à l'oreille de Mark mais sans non plus que je charge notre héros de traits machiavéliques, je dirais qu'il n'est pas si influencable, je le verrais même suggérer ca tout seul (enfin, j'en sais rien, je ne suis pas sûre). Dans ce sens, la scène de culmination lorsqu'Eduardo arrive au bureau est très intense et remplie de prestations fortes: Eduardo qui crie à la fin "You'd better law up, 'cause I'm gonna sew you", Mark dans sa chaise qui clignote des yeux et Sean Parker donnant un chèque de 19 000 $ à Eduardo silent
Azbinebrozer a écrit:
Dis donc Rado, j'avais même pas percuté qu'il y avait 2 sortes de "procès"...
Ah beh bravo, finalement on se rend compte que c'est pas seulement les dialogues et la VO qui peut poser problème cyclops même en VF, Az... Suspect Ouais, en effet, c'est les deux frères et leur copain/associé qui poursuivent Mark en justice et dans ce procès Eduardo est témoin; dans l'autre procès c'est Eduardo qui poursuit Mark.
Azbinebrozer a écrit:
Et effectivement c'est efficace d'un point narratif et en même temps vu qu'il s'agit de "médiation juridique" (les 2 ?) il y a ce climat moins formel juste plus cool comme justement l'image du produit Facebook. J'adore effectivement les réparties où le héros signifie qu'il n'a que trop perdu de temps vu son niveau, à écouter les récriminations de ses adversaires (il les écrase de son ignorance), mais aussi ce climat parfois plus agressif qu'au tribunal ("je me délecte de voir la scène où tu vas signer ton chèque"), amical parfois les personnages se ménagent quelques signes amicaux, il y a même à la marge, cette petite demande "affective" auprès de l'avocate (de la partie adverse ?) qui trouve un écho, très mesuré... Bref ces situations de médiations juridiques plus cools sont une aubaine pour le fil du récit mais aussi pour l'esprit de ce produit...
Ouais, y a de pures scènes dans les procès, moi j'aime bien lorsque les deux jumeaux se présentent et épellent leur nom pour le registre rabbit En effet, les procès se passe pas dans une grande salle devant un public énorme comme on en est habitués de plein d'autres films américains; là c'est au bureau, dans des compagnies ce qui souligne vraiment le caractère "business", le caractère "règlement de comptes entre deux parties sans aucun intérêt général pour le grand public".
Azbinebrozer a écrit:
J'extrapole alors... pour sortir des problèmes de formes cinématographiques pour rappeler ce que j'évoquais pour "Cleveland contre wall-street". Le film proposait lui aussi une narration autour d'un procès. J'avais alors émis des réserves sur l'objectif même du film non atteint alors, qui était politique. Le libéralisme c'est la réduction du politique au profit du juridique. Or qu'est-ce que le juridique américain au pays de l'individualisme, moins un règlement d'un délit au yeux de la société qu'un arrangement entre particuliers. C'est cet aspect moins vertical et abstrait de la justice qu'est montré ici au profit d'un aspect horizontal et concret : "combien je te dois ?".
C'est marrant ce que tu dis là et je n'y aurais pas pensé si t'en avais pas parlé autant et si je n'avais pas lu la ligne suivante dans mon livre du moment: "...and as for Hattie, her reaction was that of the typical contemporary American: "I'm suffering. Therefore, somebody must owe me money. I'm hiring a lawyer"". Le procès en tant que référence et différence culturelle? Pas si faux je dirais...
Azbinebrozer a écrit:
Le web2 participe alors à la modélisation de l'ensemble de la société (à la forme juridique du procès dans le film).
Le film est aussi un bon portrait de notre société médiatique et médiatisée, le film en tant que produit lui-même aussi: Mark a écrit quelque chose sur une nana sur le net, alors est-ce vrai? Le film The Social Network peint un portrait d'un handicapé social et de son ascension dans le monde du business, mais est-ce vraiment un handicapé social? Qu'est-ce que les autres ont pensé en sortant de la salle, en tant qu'utilisateurs moyens de FB?
Oui ma Rado tout d'accord, d'ailleurs coïncidence saisissante... je suis en train de commander un ouvrage "Qu'est-ce que l'internet ?" Extrait de la présentation (va falloir m'accrocher...) :
"Pour dissiper ce voile, on choisit souvent de concevoir l’internet comme un instrument ou un service, car il est plus aisé d’expliquer ce que fait le réseau que ce qu’il est. Mais cette perspective perpétue alors une vision techniciste sans la questionner. Par ailleurs, l’évidence d’un internet outil, disponible, nous renvoie à des produits culturels triviaux, des automatismes, des fichages, etc. Or, notre pensée ne sait pas plus expliquer ces conséquences qu’elle ne sait se comprendre au sein de telles contraintes. Le techniciste fait aussi l’erreur d’opposer le réel au virtuel quand, avec l’internet, les deux s’entrelacent : « L’information est le réel et non pas dans le réel ou devant le réel. » Elle fait partie de nous comme nous d’elle. Ainsi, le réseau n’est plus un monde instrumentalisé, mais un « instrument fait monde ».
sur http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2010-03-0100-010
Ouuuulalalala ça veut dire qu'on a été à moitié mangé par le fofo et autres réseaux ça ????
Au secours un peu de jardinage !!!! What a Face cheers
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les films qu'on a vus. - Page 2 Empty Ben Affleck est "The Boss" dans son nouveau film

Message  rado Jeu 28 Oct - 21:11

The Town- de et avec Ben Affleck

Alors ca y est, j'ai vu ce film que j'attendais avec impatience après avoir un peu lu et mentionné Rebecca Hall ici avec Em; j'avais également vu la bande-annonce une fois, qui malheureusement m'avait mise un peu faussement sur une piste quant au déroulement de l'hitoire mais rien de bien grave. J'avais également capté un petit moment d'interview de Blake Lively au show de Latterman qui expliquait comment elle avait bossé son pesonnage dans le milieu difficile et comment elle avait rencontré les gens qui habitaient dans la cité dont il est question dans le film.

Donc, l'histoire: The Town c'est Charlestown, partie de Boston peuplé de braqueurs de banque de père en fils. Un d'eux, c'est le personnage de Ben Affleck qui avec ses potes commet braquage après braquage l'un plus parfait que l'autre, jusqu'au jour où ils travaillent dans la banque de Rebecca Hall, la prennent en otage et ensuite essayent de la "neutraliser". Il se trouve que notre personnage tombe pour elle et ca part de là quoi.

Bien sûr, il s'en suit un dernier "job" mais tout n'est pas si facile dans le milieu criminel à Charlestown.

J'ai trouvé ce film très bon, un rythme très, très soutenu dans la première partie et un vrai plaisir: ca fait du bien de voir filmée la ville de Boston, ses couleurs; les acteurs sont excellents- Ben Affleck et ses paires; à noter l'apparition épisodique de Chris Cooper en tant que père du personnage de BA...Dans les trois premières minutes j'avais des doutes sur Blake Lively mais elle joue bien aussi, dans un rôle-clé. Dans la critique que j'ai lue après avoir vu le film, le journaliste reprochait à BA d'avoir dirigé ses collègues mieux que soi-même, moi je ne suis pas d'accord; la caméra est quand même pas mal fixée sur lui, il joue très très bien, est crédibe et a au moins deux scènes où tu le crois pour de bon!!! Ca fait du bien de ele voir autant en forme (physique et professionnelle rabbit ) C'est un film d'action où à plusieurs reprises, j'ai senti la chaleur dans mon visage et mon coeur battre, ce qui est dommage c'est un peu la deuxième partie du film où on s'essouffle un peu mais bon, je conseille à tout le monde d'aller le voir. Moi j'attendais de voir Rebecca Hall dans un bon rôle après Vicky Cristina Barcelona et là j'avoue ne pas être décue. Elle est très belle, même si peut-être un peu ordinaire pour les standards hollywoodiens et son jeu est à la hauteur, tout comme le jeu de tous les autres acteurs dans le film. Ce n'est pas seulement un film d'action, c'est aussi un portrait social et psychologique bien réussi, j'ai trouvé.
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Message  Em' Sam 30 Oct - 9:38

j'ai pas fait le plein de ciné comme je le souhaitais cette semaine, mais j'ai pris une seconde grosse claque après "amore" avec "des hommes et des Dieux"

si j'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce film, un peu en retrait devant la toute première partie du film-le spectacle paisible de leur vie de moines-j'ai été happé ensuite par l'histoire quand la tension monte brutalement d'un cran, quand le danger est aux portes du monastère.
si on est touché, même carrément sonné c'est qu'ils ne sont pas comme certaines communautés des mystiques coupés du monde, mais des hommes qui ont dédié leur vie à Dieu autant qu'aux hommes, ils soignent les malades, ils sont complètement intégrés dans la communauté musulsmane qui les entoure, ils partagent même leurs rites religieux...
De plus, et ça été la surprise du film pour moi, Beauvois nous montrehuit hommes qui doivent avant tout braver la peur, la peur de mourir, de mourir avec violence, de mourir misérablement, ils sont moines mais ramenés comme tout à chacun face au danger au réflexe de survie et à aux sentiments primaires, c'est en se recentrant sur le sens de leur choix de vie, leur foi en Dieu et servir les autres, ce village pauvre qu'ils ne peuvent pas abandonner, qu'ils trouvent la force de rester et de se sacrifier, une scène superbe et forte incarne cette démarche quand tour à tour autour de la table ils expliquent pourquoi ils souhaitent rester...
"je ne crains pas les terroristes, je n'ai pas peur de la mort, je suis un homme libre" dit le moine incarné par Mickael Lonsdale, et nous dans la salle on est ému mais émerveillé par autant de grandeur d'âme chez chacun de ces moines, qu'ils aient une approche intellectuelle, religieuse, philosophique ou plus prosaique ("je n'ai pas de famille, personne m'attend") de leur destin...
ce film est un grand moment de cinéma: qui émeut aux larmes mais qui fait terriblement du bien...
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Message  Azbinebrozer Sam 30 Oct - 13:51

Em' a écrit:j'ai pas fait le plein de ciné comme je le souhaitais cette semaine, mais j'ai pris une seconde grosse claque après "amore" avec "des hommes et des Dieux"

si j'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce film, un peu en retrait devant la toute première partie du film-le spectacle paisible de leur vie de moines-j'ai été happé ensuite par l'histoire quand la tension monte brutalement d'un cran, quand le danger est aux portes du monastère.
si on est touché, même carrément sonné c'est qu'ils ne sont pas comme certaines communautés des mystiques coupés du monde, mais des hommes qui ont dédié leur vie à Dieu autant qu'aux hommes, ils soignent les malades, ils sont complètement intégrés dans la communauté musulsmane qui les entoure, ils partagent même leurs rites religieux...
De plus, et ça été la surprise du film pour moi, Beauvois nous montrehuit hommes qui doivent avant tout braver la peur, la peur de mourir, de mourir avec violence, de mourir misérablement, ils sont moines mais ramenés comme tout à chacun face au danger au réflexe de survie et à aux sentiments primaires, c'est en se recentrant sur le sens de leur choix de vie, leur foi en Dieu et servir les autres, ce village pauvre qu'ils ne peuvent pas abandonner, qu'ils trouvent la force de rester et de se sacrifier, une scène superbe et forte incarne cette démarche quand tour à tour autour de la table ils expliquent pourquoi ils souhaitent rester...
"je ne crains pas les terroristes, je n'ai pas peur de la mort, je suis un homme libre" dit le moine incarné par Mickael Lonsdale, et nous dans la salle on est ému mais émerveillé par autant de grandeur d'âme chez chacun de ces moines, qu'ils aient une approche intellectuelle, religieuse, philosophique ou plus prosaique ("je n'ai pas de famille, personne m'attend") de leur destin...
ce film est un grand moment de cinéma: qui émeut aux larmes mais qui fait terriblement du bien...
C'est fou le succès public de ce film qui attire pas vu de loin...
Ma femme m'y traine ce soir, le p'tiot est chez un cop' tant pis... pas de film pour ado ce week-end ! Embarassed
Le film de monastère un fantasme de femme ? J'te dirai ça demain Em' ! Razz
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Message  Azbinebrozer Lun 1 Nov - 0:56

Em' a écrit:j'ai pas fait le plein de ciné comme je le souhaitais cette semaine, mais j'ai pris une seconde grosse claque après "amore" avec "des hommes et des Dieux"

si j'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce film, un peu en retrait devant la toute première partie du film-le spectacle paisible de leur vie de moines-j'ai été happé ensuite par l'histoire quand la tension monte brutalement d'un cran, quand le danger est aux portes du monastère.
si on est touché, même carrément sonné c'est qu'ils ne sont pas comme certaines communautés des mystiques coupés du monde, mais des hommes qui ont dédié leur vie à Dieu autant qu'aux hommes, ils soignent les malades, ils sont complètement intégrés dans la communauté musulsmane qui les entoure, ils partagent même leurs rites religieux...
De plus, et ça été la surprise du film pour moi, Beauvois nous montrehuit hommes qui doivent avant tout braver la peur, la peur de mourir, de mourir avec violence, de mourir misérablement, ils sont moines mais ramenés comme tout à chacun face au danger au réflexe de survie et à aux sentiments primaires, c'est en se recentrant sur le sens de leur choix de vie, leur foi en Dieu et servir les autres, ce village pauvre qu'ils ne peuvent pas abandonner, qu'ils trouvent la force de rester et de se sacrifier, une scène superbe et forte incarne cette démarche quand tour à tour autour de la table ils expliquent pourquoi ils souhaitent rester...
"je ne crains pas les terroristes, je n'ai pas peur de la mort, je suis un homme libre" dit le moine incarné par Mickael Lonsdale, et nous dans la salle on est ému mais émerveillé par autant de grandeur d'âme chez chacun de ces moines, qu'ils aient une approche intellectuelle, religieuse, philosophique ou plus prosaique ("je n'ai pas de famille, personne m'attend") de leur destin...
ce film est un grand moment de cinéma: qui émeut aux larmes mais qui fait terriblement du bien...
Bon ben Em' on se refait pas ! Impossible de railler plus encore ce film qui m'a ému très très rapidement j'ai craqué dès les travellings sur le village (en fait marocain pour le tournage). Il faut voir ce type de village de montagne c'est impressionnant : de briques rouges sans crépis, de terrasses pas finies ? d'escaliers de béton brut.
Et aussi devant la découverte des gens de ce village aussi même si elle est pas si poussée et s'estompe un peu trop devant le problème des religieux. La scène même courte de la fête m'a emmené !
C'est clair voilà un film qui sort du ciné bobos de bobos ! Wink
Ensuite c'est vraiment bien filmé, sobre et parfois moins comme cette surprenante scène autour de l'écoute de "La mort du cygne". La galerie de portraits est vraiment belle, et si j'aime bien leur foi j'aime surtout leurs doutes. Tu imagines ce qu'a du vivre ensuite Amédée qui n'est mort qu'en 2008 Le personnage de Wilson était parait-il ancien polytechnicien... Quelle force au moment opportun. ! J'ai aimé que le thème de la martyrologie soit bien évacué par la communauté religieuse.
Les relations avec le pouvoir (quel portrait du dignitaire algérien !) et l'armée ont dû être un vrai casse-tête, malgré tout ce qu'on peut penser de ces institutions, c'était quand même ingérable ces curés ! Bien sûr les liens très forts qui unissent le christianisme et l'islam (et bien sûr le judaïsme) font une scène magnifique avec ce chef islamiste le soir de Noël !
Film religieux ? Pas trop finalement ? Film sur la liberté, l'échange.
Clin d'oeil Lonsdale lit "Lettres persanes" de Montesquieu.
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Message  rado Lun 1 Nov - 10:08

Em' a écrit:les films qu'on a vus. - Page 2 Lactricetildaswintonjpg

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pour Rising c'est de social network, pour moi c'est "amore" pour l'instant mon film de l'année!!
d'abord une beauté visuelle à couper le souffle! Milan en gris et blanc sous la neige, Swinton dans sa robe orange sous les premiers rayons du soleil du printemps...
une histoire de passion amoureuse toute simple mais qui tire toute sa force de la construction du film: le décor est soigneusement planté dans la première partie du film pour mieux s'ébrécher et voler brutalement en éclat quand la passion amoureuse s'invite dans la vie paisible et luxueuse de Tilda Swinton...
Coucou Em, j'ai vu aussi ce film, présenté dans le cadre d'une avant-première hier soir. Après avoir lu tes commentaires, je m'étais dépêchée pour acheter les places et donc hier soir, on était bien installés dans une salle complètement pleine. Je suis tout à fait d'accord sur ta description de la structure du film et des décors, sauf que moi il a manqué à m'impresionner autant que toi. En effet, tout était très beau mais certaines scènes étaient un peu drôles et puis j'ai vraiment trouvé le film un peu bizarre. Mais comme mon mari a dit, c'est le milieu qui est bizarre, la famille...Et puis ce personnage féminin, je dois avouer je l'ai trouvé très étrange. On ne sait pas si elle a une maladie dépressive, c'est comme si elle ne semblait pas tout à fait crédible (le personnage en lui-même, pas Tilda Swinton!) dans son passé, de là où elle vient, de son pays, c'est comme si tout cela était un rêve aussi.

Les scènes sont très belles et comme mon mari a remarqué, chacune d'elles aurait pu être une photographie d'une beauté et d'un intérêt rare. La manière dont c'était filmé était extraordnaire aussi, sans aucun doute. Mais la scène de l'amour avec les abeilles, les oiseaux et les fleurs était banale pour moi et à n'en plus finir. Certains spectateurs ont même rigolé dans la salle, je dois avouer que je les comprends. La toute, toute dernière scène était très bizarre aussi, elle aussi sortie d'un rêve.

Bref, j'ai des sentiments partagés concernant ce film, il faut que j'y réfléchisse un peu plus mais je crois que le public a été très partagé aussi, en tout cas c'était une expérience cinématographique pas comme les autres, ca c'est sûr
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Message  Em' Lun 1 Nov - 11:04

Azbinebrozer a écrit:
Em' a écrit:j'ai pas fait le plein de ciné comme je le souhaitais cette semaine, mais j'ai pris une seconde grosse claque après "amore" avec "des hommes et des Dieux"

si j'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce film, un peu en retrait devant la toute première partie du film-le spectacle paisible de leur vie de moines-j'ai été happé ensuite par l'histoire quand la tension monte brutalement d'un cran, quand le danger est aux portes du monastère.
si on est touché, même carrément sonné c'est qu'ils ne sont pas comme certaines communautés des mystiques coupés du monde, mais des hommes qui ont dédié leur vie à Dieu autant qu'aux hommes, ils soignent les malades, ils sont complètement intégrés dans la communauté musulsmane qui les entoure, ils partagent même leurs rites religieux...
De plus, et ça été la surprise du film pour moi, Beauvois nous montrehuit hommes qui doivent avant tout braver la peur, la peur de mourir, de mourir avec violence, de mourir misérablement, ils sont moines mais ramenés comme tout à chacun face au danger au réflexe de survie et à aux sentiments primaires, c'est en se recentrant sur le sens de leur choix de vie, leur foi en Dieu et servir les autres, ce village pauvre qu'ils ne peuvent pas abandonner, qu'ils trouvent la force de rester et de se sacrifier, une scène superbe et forte incarne cette démarche quand tour à tour autour de la table ils expliquent pourquoi ils souhaitent rester...
"je ne crains pas les terroristes, je n'ai pas peur de la mort, je suis un homme libre" dit le moine incarné par Mickael Lonsdale, et nous dans la salle on est ému mais émerveillé par autant de grandeur d'âme chez chacun de ces moines, qu'ils aient une approche intellectuelle, religieuse, philosophique ou plus prosaique ("je n'ai pas de famille, personne m'attend") de leur destin...
ce film est un grand moment de cinéma: qui émeut aux larmes mais qui fait terriblement du bien...
Bon ben Em' on se refait pas ! Impossible de railler plus encore ce film qui m'a ému très très rapidement j'ai craqué dès les travellings sur le village (en fait marocain pour le tournage).

oui le roi du maroc a donné son plein consentement pour le tournage, les autochtones sont plus vrais que nature


Il faut voir ce type de village de montagne c'est impressionnant : de briques rouges sans crépis, de terrasses pas finies ? d'escaliers de béton brut.
Et aussi devant la découverte des gens de ce village aussi même si elle est pas si poussée et s'estompe un peu trop devant le problème des religieux. La scène même courte de la fête m'a emmené !

premier moment important du film: on découvre que ces religieux ne sont pas seulemement au service de la population dans le besoin, ils vivent en harmonie avec eux, dans le respect mutuel de leur religion! les catholiques avec les musulmans
on est bien loin de l'imagerie autour de la vie monastique: d'une vie recluse et voire même perçue comme "autiste" quand on est complètement profane!

C'est clair voilà un film qui sort du ciné bobos de bobos ! Wink
Ensuite c'est vraiment bien filmé, sobre et parfois moins comme cette surprenante scène autour de l'écoute de "La mort du cygne".

forcement on pense à la Cène...j'ai trouvé que c'était le point culminant du film: les gros plans successifs sur les visages nous donnent toute la palette des émotions possibles en pareille situation, celle d'un dîner convivial avant un lendemain très menacé: la peur, la tristesse, la résignation, la camaraderie bienvaillante quand les regards se croisent, la sérénité d'un moment partagé avec petits "extras"...
si beauvois joue la carte de l'émotion avec ces gros plans, tu as dû remarquer que c'est sans roublardise de cinéaste en ce qui concerne la musique: elle nous est donnée presque telle quelle, sortie d'un magnétophone à cassette, avec la bande qui ralentit méchamment par moment!, bien loin de casser l'émotion, ça renforce l'impression d'authenticité de la séquence...


La galerie de portraits est vraiment belle, et si j'aime bien leur foi j'aime surtout leurs doutes.

pareil, c'est vraiment la bonne surprise et ce qui fait la force du film!!

Tu imagines ce qu'a du vivre ensuite Amédée qui n'est mort qu'en 2008

en effet comment survivre à la mort de ses compagnons, ce serait intéressant de savoir comment il a mené sa vie ensuite....

Le personnage de Wilson était parait-il ancien polytechnicien...

c'est l'intello du groupe, Beauvois s'est basé sur ses écrits pour faire le film

Quelle force au moment opportun. ! J'ai aimé que le thème de la martyrologie soit bien évacué par la communauté religieuse.

"je ne suis pas devenu moine pour mourir en martyr" dit à peu près en ces termes un des moines...
et ce n'est pas en martyrs qu'ils meurent, ils restent et mettent en conséquence leur vie en danger car ils ne peuvent pas abandonner ce village, leur dévouement aux autres est premier, partir c'est abandonner les villageois, c'est en ça que le film n'est pas "religieux"



Les relations avec le pouvoir (quel portrait du dignitaire algérien !) et l'armée ont dû être un vrai casse-tête,

le film montre très bien aussi que ces religieux n'étaient pas plus compris par les militaires que par les terroristes, plane alors sur eux une menace des deux camps

malgré tout ce qu'on peut penser de ces institutions, c'était quand même ingérable ces curés ! Bien sûr les liens très forts qui unissent le christianisme et l'islam (et bien sûr le judaïsme) font une scène magnifique avec ce chef islamiste le soir de Noël !

scène magnifique, et le moine-Wilson de répondre magistralement "si j'ai le choix" quand le terroriste le menace si il refuse de donner les médicamments
ce film égrenne de sacrés sujets de philo...



Film religieux ? Pas trop finalement ? Film sur la liberté, l'échange.

tout à fait, et c'est ce qui explique en partie son succès
bien sûr ils tirent leur courage aussi de leur Foi, mais à des degrés divers selon les individus, Lonsdale est incontestablement le plus mystique, mais si la foi, la philosophie s'invitent forcemment dans leur débat, c'est d'abord plus prosaiquement sur le plan humanitaire que ça se joue...

Clin d'oeil Lonsdale lit "Lettres persanes" de Montesquieu.


Dernière édition par Em' le Lun 1 Nov - 17:53, édité 1 fois
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Message  Risingboy Lun 1 Nov - 12:32

rado a écrit:The American- Anton Corbijn
L'histoire est simple (ou il n'y a pas autant d'histoire): un tueur à gages/ professionel des armes fuit la Suède pour un village italien où il doit terminer un dernier boulot et où il attend d'être contacté par son boss, tout en plongeant dans l'atmosphère paisible du village et en liant des amitiés avec le curé local. C'est un fin portrait psychologique où on observe tout le temps de près le visage de George Clooney et ses changements d'humeurs et d'émotions. Moi j'ai vraiment bien aimé ce film, l'ambiance, le rythme, pour une fois que j'ai pas trouvé ca lent!!! Un parallèle quand même avec In Bruges, pour le côté ville/village pittoresque-tueur(s) à ages qui atend(ent) des instructions.

Je l'ai vu hier. Comme j'avais adoré Control, j'y suis allé les yeux fermé. J'ai egalement pensé à In bruges, l'humour en moins. Le film est très sobre et assez lent mais après une premiere partie qui ne m'a pas transporté, il commence à se degager du film une atmosphère particulère liée au jeu tout en retenu des comediens (George, le pretre, le boss...) ainsi qu'au calme des paysages.
La fin est très réussie
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