les films qu'on a vus.

rado a écrit:

Em' a écrit:

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Coucou Em, j'ai vu aussi ce film, présenté dans le cadre d'une avant-première hier soir. Après avoir lu tes commentaires, je m'étais dépêchée pour acheter les places et donc hier soir, on était bien installés dans une salle complètement pleine. Je suis tout à fait d'accord sur ta description de la structure du film et des décors, sauf que moi il a manqué à m'impresionner autant que toi. En effet, tout était très beau mais certaines scènes étaient un peu drôles et puis j'ai vraiment trouvé le film un peu bizarre. Mais comme mon mari a dit, c'est le milieu qui est bizarre, la famille... Et puis ce personnage féminin, je dois avouer je l'ai trouvé très étrange. On ne sait pas si elle a une maladie dépressive, c'est comme si elle ne semblait pas tout à fait crédible (le personnage en lui-même, pas Tilda Swinton!) dans son passé, de là où elle vient, de son pays, c'est comme si tout cela était un rêve aussi.

Les scènes sont très belles et comme mon mari a remarqué, chacune d'elles aurait pu être une photographie d'une beauté et d'un intérêt rare. La manière dont c'était filmé était extraordnaire aussi, sans aucun doute. Mais la scène de l'amour avec les abeilles, les oiseaux et les fleurs était banale pour moi et à n'en plus finir. Certains spectateurs ont même rigolé dans la salle, je dois avouer que je les comprends. La toute, toute dernière scène était très bizarre aussi, elle aussi sortie d'un rêve.

y'a par moment un espèce de lyrisme un peu désuet,
et puis c'est vrai que la scène d'amour dans les paquerettes est trop longue et un peu cuche, j'avais lu avant dans la presse que c'était le moment "ridicule" du film, moi ces gros plans sur les insectes et les fleurs pendant leurs ébats m'ont fait penser à ces vieux films dans lesquels on cachait maladroitement les scènes d'amour, à une époque où il n'était pas pensable d'aller au dela d'un baiser à l'image! LOL
en fait le réalisateur choisit les saisons pour incarner le psychisme de son héroine, un Milan froid, en blanc et gris pour incarner le carcan social dans lequel elle est prisonnière, un printemps chaud et coloré quand elle se lâche...

Bref, j'ai des sentiments partagés concernant ce film, il faut que j'y réfléchisse un peu plus mais je crois que le public a été très partagé aussi, en tout cas c'était une expérience cinématographique pas comme les autres, ca c'est sûr

Zartampion a écrit:Je ne sais plus si vous avez déjà évoqué Kaboom mais ça m'a vite fait pensé au dernier des frères Coen dans le genre scénario cadeau.
Vous imaginez bien que j'ai adoré ducoup !

rado a écrit:

Zartampion a écrit:Je ne sais plus si vous avez déjà évoqué Kaboom mais ça m'a vite fait pensé au dernier des frères Coen dans le genre scénario cadeau.
Vous imaginez bien que j'ai adoré ducoup !

Ouais c'est Rising qu'a mentionné je crois

Azbinebrozer a écrit:

rado a écrit:

Zartampion a écrit:Je ne sais plus si vous avez déjà évoqué Kaboom mais ça m'a vite fait pensé au dernier des frères Coen dans le genre scénario cadeau.
Vous imaginez bien que j'ai adoré ducoup !

Ouais c'est Rising qu'a mentionné je crois

Pas moi qui ait mentionne ni vu le film, par contre je vous écris tas de troglodytes avec mon IPhone 4 !!!
Oui vous fréquentez un geek !!!

rado a écrit:

Azbinebrozer a écrit:

rado a écrit:

Zartampion a écrit:Je ne sais plus si vous avez déjà évoqué Kaboom mais ça m'a vite fait pensé au dernier des frères Coen dans le genre scénario cadeau.
Vous imaginez bien que j'ai adoré ducoup !

Ouais c'est Rising qu'a mentionné je crois

Pas moi qui ait mentionne ni vu le film, par contre je vous écris tas de troglodytes avec mon IPhone 4 !!!
Oui vous fréquentez un geek !!!

Waaaaaaa....T'as mis toute la matinée pour taper ce message de deux lignes?

Girlafraid a écrit:Je rebondis sur ta facture SMS de RES, j'ai dû te plomber pas mal de thunes avec les sms genre "t'es où ?" "buvette numéro 4" "casquette kechua et heinekein à la main" "c'est un spliff que t'es en train de fumer, j'vais l'dire à Gery" "ça envoie 2Many Dj's ou quoi ?"...
Bonjour bonjour les amis !
Une petit upgrade ciné...

Social Network. Vraiment beaucoup aimé ! Le film est graduel, tendu et finalement passionant pour un sujet vers lequel je n'aurais pas spontanément été attirée.Je ne sais pas si ça a été dit dans les posts précédents, mais un truc m'a frappée dans ce film : la façon dont Mark Zuckerberg (qui est censé être à l'origine de tout) est là mais n'est pas là. C'est difficile d'expliquer ça par écrit, mais j'ai vraiment eu cette impression. C'est le personnage principal mais c'est comme s'il était transparent. Soit il est éclipsé par ses potes, son écran d'ordinateur, ses avocats, le fondateur de Napster. Ca m'a vraiment frappée. Le mec qui est là sans être là. Probablement une façon pour Fincher d'insister sur l'aspect isolé, nerd et complètement anti-social de ce mec. Vraiment, j'ai accroché.

Girlafraid a écrit:
Pas vu Amore, mais j'ai entendu que c'était film extraordinaire !

Girlafraid a écrit:Je rebondis sur ta facture SMS de RES, j'ai dû te plomber pas mal de thunes avec les sms genre "t'es où ?" "buvette numéro 4" "casquette kechua et heinekein à la main" "c'est un spliff que t'es en train de fumer, j'vais l'dire à Gery" "ça envoie 2Many Dj's ou quoi ?"...


hi hi hi !!
t'oublie dans nos échanges sms les "i son bo les yeu de Ramol et de Az right? çê ki dé 2 ki gagne?",
"Gery il parle trop bien français pour un ricain, et pas lourd et gros du bide comme un ricain!"
"putain ce parapluie me bouche la vue, file lui un pain à cette grognasse t'es juste à côté"
"oui vas-y dis le à géry, moi j'ai des trucs croustillants à dire à folkhead"
"t'as déjà les dates de RES 2011?"

rado a écrit:

Girlafraid a écrit:Je rebondis sur ta facture SMS de RES, j'ai dû te plomber pas mal de thunes avec les sms genre "t'es où ?" "buvette numéro 4" "casquette kechua et heinekein à la main" "c'est un spliff que t'es en train de fumer, j'vais l'dire à Gery" "ça envoie 2Many Dj's ou quoi ?"...
Bonjour bonjour les amis !
Une petit upgrade ciné...

Social Network. Vraiment beaucoup aimé ! Le film est graduel, tendu et finalement passionant pour un sujet vers lequel je n'aurais pas spontanément été attirée.Je ne sais pas si ça a été dit dans les posts précédents, mais un truc m'a frappée dans ce film : la façon dont Mark Zuckerberg (qui est censé être à l'origine de tout) est là mais n'est pas là. C'est difficile d'expliquer ça par écrit, mais j'ai vraiment eu cette impression. C'est le personnage principal mais c'est comme s'il était transparent. Soit il est éclipsé par ses potes, son écran d'ordinateur, ses avocats, le fondateur de Napster. Ca m'a vraiment frappée. Le mec qui est là sans être là. Probablement une façon pour Fincher d'insister sur l'aspect isolé, nerd et complètement anti-social de ce mec. Vraiment, j'ai accroché.

Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu dis par "le mec qui est là sans être là" mais en tout cas, je ne suis pas tout à fait d'accord avec "l'aspect isolé, nerd et complètement anti-social de ce mec". Je pense que c'est sans doute l'image que l'on veut créer, car évidemment, c'est le truc qu'on attend de quelqu'un qui code à longueur de journée; mais comme j'ai dit plus haut, le personnage a quand même une intelligence sociale et il comprend plein de trucs, et comme sa copine lui dit au début du film, "si tes relations ne succèdent pas, c'est pas parce que t'es un nerd, c'est parce que t'es un connard" et je suis tout à fait d'accord avec ca.

Girlafraid a écrit:
Pas vu Amore, mais j'ai entendu que c'était film extraordinaire !

Extraordinaire, bof, n'exagérons quand même pas. Une expérience cinématographique différente, sans aucun doute

Girlafraid a écrit:Je rebondis sur ta facture SMS de RES, j'ai dû te plomber pas mal de thunes avec les sms genre "t'es où ?" "buvette numéro 4" "casquette kechua et heinekein à la main" "c'est un spliff que t'es en train de fumer, j'vais l'dire à Gery" "ça envoie 2Many Dj's ou quoi ?"...
Bonjour bonjour les amis !
Une petit upgrade ciné...

Social Network. Vraiment beaucoup aimé ! Le film est graduel, tendu et finalement passionant pour un sujet vers lequel je n'aurais pas spontanément été attirée.Je ne sais pas si ça a été dit dans les posts précédents, mais un truc m'a frappée dans ce film : la façon dont Mark Zuckerberg (qui est censé être à l'origine de tout) est là mais n'est pas là. C'est difficile d'expliquer ça par écrit, mais j'ai vraiment eu cette impression. C'est le personnage principal mais c'est comme s'il était transparent. Soit il est éclipsé par ses potes, son écran d'ordinateur, ses avocats, le fondateur de Napster. Ca m'a vraiment frappée. Le mec qui est là sans être là. Probablement une façon pour Fincher d'insister sur l'aspect isolé, nerd et complètement anti-social de ce mec. Vraiment, j'ai accroché.

Girlafraid a écrit:

rado a écrit:

Girlafraid a écrit:Je rebondis sur ta facture SMS de RES, j'ai dû te plomber pas mal de thunes avec les sms genre "t'es où ?" "buvette numéro 4" "casquette kechua et heinekein à la main" "c'est un spliff que t'es en train de fumer, j'vais l'dire à Gery" "ça envoie 2Many Dj's ou quoi ?"...
Bonjour bonjour les amis !
Une petit upgrade ciné...

Social Network. Vraiment beaucoup aimé ! Le film est graduel, tendu et finalement passionant pour un sujet vers lequel je n'aurais pas spontanément été attirée.Je ne sais pas si ça a été dit dans les posts précédents, mais un truc m'a frappée dans ce film : la façon dont Mark Zuckerberg (qui est censé être à l'origine de tout) est là mais n'est pas là. C'est difficile d'expliquer ça par écrit, mais j'ai vraiment eu cette impression. C'est le personnage principal mais c'est comme s'il était transparent. Soit il est éclipsé par ses potes, son écran d'ordinateur, ses avocats, le fondateur de Napster. Ca m'a vraiment frappée. Le mec qui est là sans être là. Probablement une façon pour Fincher d'insister sur l'aspect isolé, nerd et complètement anti-social de ce mec. Vraiment, j'ai accroché.

Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu dis par "le mec qui est là sans être là" mais en tout cas, je ne suis pas tout à fait d'accord avec "l'aspect isolé, nerd et complètement anti-social de ce mec". Je pense que c'est sans doute l'image que l'on veut créer, car évidemment, c'est le truc qu'on attend de quelqu'un qui code à longueur de journée; mais comme j'ai dit plus haut, le personnage a quand même une intelligence sociale et il comprend plein de trucs, et comme sa copine lui dit au début du film, "si tes relations ne succèdent pas, c'est pas parce que t'es un nerd, c'est parce que t'es un connard" et je suis tout à fait d'accord avec ca.

Hey Rado, tu as raison, je crois que je me suis juste mal exprimé sur le mot "nerd". Effectivement, même s'il est absent (ça, c'est quand même indéniable), la réplique du début que lui balance la nana dans le bar est très bien sentie. Il n'est pas détestable parce qu'il passe ses journées à coder (et là dessus aussi, je te rejoins, les raccourcis sont faciles) mais c'est bel et bien un pauvre con. D'ailleurs, si on prend l'exemple de son meilleur ami (Eduardo Saverin), c'est a priori lui aussi un mec qui code toute la journée et manie les algorithmes avec grande facilité et pourtant c'est un personnage aimable et aimé des autres. Tout à fait social, quoi. Il essaie d'ailleurs de se joindre aux fraternités et s'installe un statut "social". Super acteur d'ailleurs au passage qui jouait dans un chouette film, nommé Boy A, dont j'ai parlé ici je crois.

Girlafraid a écrit:En revanche, pour développer sur l'aspect "mec qui est là sans être là", je trouve que le personnage est défini de façon très fine par Fincher. Zuckerberg est donc à l'origine de tout mais (en tout cas je l'ai perçu comme tel) est présenté comme une sorte de marionnette un peu molle dont on fait un peu ce qu'on veut.

Girlafraid a écrit:C'est étrange cette dualité car il enfile complètement les jumeaux Winklesvoss mais se retrouve parallèlement entre les mains de Sean Parker.

Girlafraid a écrit:Il est effacé mais présent, vulnérable mais salaud...

Girlafraid a écrit:Bref, un être humain avec toutes ses contradictions, j'imagine... mais justement, je trouve que l'écueil de le présenter comme un génie ultime ou une salope finie a été évité.

Girlafraid a écrit:Il est montré beaucoup plus en demi-teinte et je trouve ça très habile, surtout dans une histoire aussi considérable et qui aurait pu être source de lourdeurs infinies comme celle de FB.

Girlafraid a écrit:De manière générale, j'ai quand même trouvé le personnage de MZ relativement détestable. Et on en revient à la base, si t'es un connard, tu as beau avoir fondé un site à retentissement planétaire, et aux conséquences sociologiques considérables, tu restes un connard et la nana qui t'a jeté quelques années avant t'enverra probablement encore chier après cela !

rado a écrit:
Ouais...Et si pour conclure il faut parler du vrai MZ, il paraît qu'il est toujours avec la même nana depuis l'âge de 19 ans donc là c'est du scoop pour les besoins du film...(apparemment)

Azbinebrozer a écrit:

rado a écrit:
Ouais...Et si pour conclure il faut parler du vrai MZ, il paraît qu'il est toujours avec la même nana depuis l'âge de 19 ans donc là c'est du scoop pour les besoins du film...(apparemment)

Oupla ! Tu as ces infos d'où Rado ?
En gros toute la structure du film s'écroule et donc le film...

Girlafraid a écrit:
Boy A, je me souviens que j'avais vachement accroché. D'autant plus quand tu te penches sur l'histoire derrière tout ça, qui est assez horrible.

Girlafraid a écrit:
Rappel : deux garçons d'une dizaine enlèvent un petit garçon d'environ 5 ans (James Bulger) le torturent et l'assassinent en Angleterre. Une histoire qui a complètement bouleversé le pays (et ça se conçoit !!!). Les deux sont désignés au procès par Child A et Child B...L'histoire s'inspire de ces deux "surnoms". Ils sont emprisonnés et Child A sort à environ 21 ans...sa tête est mise à prix évidemment. Boy A revient sur ses difficultés à réintégrer la société, vivre avec le poids de ce meurtre et surtout la perception des autres, qui clairement en on fait l'ennemi public numéro 1. C'est un film simple (dans la lignée de "This is England" que j'avais adoré !), relativement sans prétention mais très fort.

Girlafraid a écrit:
Par contre, Lions et Agneaux (c'est Robert Redford le réal, non ?), je me souviens qu'on avait pas du tout aimé et qu'on avait trouvé ça salement simpliste et démago. Non ?

rado a écrit:The Kids Are All Right

Petit film sympa que j'attendais avec grande impatience. Un couple lesbien (Julianne Moore et Annette Bening) vit une vie parfaite dans les banlieues branchées de LA avec leur deux enfants, Joni et Laser. Les deux enfants sont du même doneur de sperme mais chacun est portée par une mère différente. Un jour Laser décide de prendre contact avec son père biologique (Mark Ruffalo, graou! ) et c'est là que le bordel commence. Le personnage d'Annette Bening, chirugienne brillante, est très réservé, alors que Jules (Julianne Moore) est plus cool et réagit bien. C'est un film traditionnel sur une famille peu traditionnelle (mais qui, naturellement s'avère plus traditionnelle qu'on ne le croyait à la fin) avec des acteurs excellents. Il est sûr que Julianne Moore brille mais ca ne m'étonne pas, ce qui m'a vraiment marquée c'était le personnage d'Annette Bening, control freak par excellence, vraiment énervante et dont on voit les transformations et les souffrances dans la deuxième partie du film. C'est un couple très moderne qui essaye d'élever ses enfants en utilisant des mots, une terminologie moderne et qui essaye de contrôler et canaliser les réactions de frustration "normales" en mettant des termes savants là-dessus ce qui rend la chose comique et donne des situations embarassantes tout le long.

Mark Ruffalo est évidemment très bien aussi dans le rôle du père cool biologique qui va vieillir avant de grandir, branleur sans famille qui, tout d'un coup se sent prêt à avoir une relation et une famille lorsqu'il voit le résultat parfait- deux super enfants à 15 ans et 18 ans.

La musique est très bien aussi avec Fever Ray, MGMT, Vampire Weekend, David Bowi et les Petits Dragons préférés de Girlie.

Em' a écrit:

rado a écrit:The Kids Are All Right

Petit film sympa que j'attendais avec grande impatience. Un couple lesbien (Julianne Moore et Annette Bening) vit une vie parfaite dans les banlieues branchées de LA avec leur deux enfants, Joni et Laser. Les deux enfants sont du même doneur de sperme mais chacun est portée par une mère différente. Un jour Laser décide de prendre contact avec son père biologique (Mark Ruffalo, graou! ) et c'est là que le bordel commence. Le personnage d'Annette Bening, chirugienne brillante, est très réservé, alors que Jules (Julianne Moore) est plus cool et réagit bien. C'est un film traditionnel sur une famille peu traditionnelle (mais qui, naturellement s'avère plus traditionnelle qu'on ne le croyait à la fin) avec des acteurs excellents. Il est sûr que Julianne Moore brille mais ca ne m'étonne pas, ce qui m'a vraiment marquée c'était le personnage d'Annette Bening, control freak par excellence, vraiment énervante et dont on voit les transformations et les souffrances dans la deuxième partie du film. C'est un couple très moderne qui essaye d'élever ses enfants en utilisant des mots, une terminologie moderne et qui essaye de contrôler et canaliser les réactions de frustration "normales" en mettant des termes savants là-dessus ce qui rend la chose comique et donne des situations embarassantes tout le long.

Mark Ruffalo est évidemment très bien aussi dans le rôle du père cool biologique qui va vieillir avant de grandir, branleur sans famille qui, tout d'un coup se sent prêt à avoir une relation et une famille lorsqu'il voit le résultat parfait- deux super enfants à 15 ans et 18 ans.

La musique est très bien aussi avec Fever Ray, MGMT, Vampire Weekend, David Bowi et les Petits Dragons préférés de Girlie.

très bon résumé Rado! c'est marrant de te lire maintenant alors que pendant le film les mêmes qualificatifs me venaient en tête à propos des personnages, "le branleur", la "control freak" LOL!
je m'attendais à une comédie agréable et amusante rien de plus, et au final j'ai beaucoup aimé!!
j'ai trouvé que c'était fin, drôle et bien rythmé, certes le ryhtme est plus lent à la fin mais ça ne m'a pas du tout gêné, je trouve que c'est raccord avec l'espèce de torpeur dans laquelle ils se trouvent après l'avis de tempête, ils continuent de vivre mais il leur faut du temps pour digérer l'incartade de la maman incarnée par Moore
pas mal d'humour, notamment quand elles racontent pendant un repas comment elles se sont rencontrées, c'est d'autant plus marrant qu'en face c'est un mec bien cool et au sex-appeal puissance dix qui s'amuse et se fait complice de leur histoire au sous-entendu bien salace
j'ai trouvé que toutes les scènes du couple lez sont très bonnes, les dialogues sont fins et plein de vérité, vraiment bien vu leur relation de couple (qu'on soit gay ou en couple hétéro) , même la scène de Julian moore demandant pardon après avoir expliquer les raisons de son incartade est pleine de vérités sur le couple: son cheminement, sa longévité etc... même si c'est vrai RAdo que c'est très "sortez les violons" et un peu trop démonstratif genre les spectateurs sont des boeufs ne l'oublions pas,
en même temps c'est parfaitement crédible, elle veut crever l'abcès et mettre tout carte sur table!
enfin comme tu dis Moore est très bien comme d'hab, et Bening carrément AMAZING!!!
quant à Mark Ruffalo, je sais pas comment il est dans la vie, lol, mais dans ses rôles il est ultra hot!

rado a écrit:

Em' a écrit:

rado a écrit:The Kids Are All Right

Petit film sympa que j'attendais avec grande impatience. Un couple lesbien (Julianne Moore et Annette Bening) vit une vie parfaite dans les banlieues branchées de LA avec leur deux enfants, Joni et Laser. Les deux enfants sont du même doneur de sperme mais chacun est portée par une mère différente. Un jour Laser décide de prendre contact avec son père biologique (Mark Ruffalo, graou! ) et c'est là que le bordel commence. Le personnage d'Annette Bening, chirugienne brillante, est très réservé, alors que Jules (Julianne Moore) est plus cool et réagit bien. C'est un film traditionnel sur une famille peu traditionnelle (mais qui, naturellement s'avère plus traditionnelle qu'on ne le croyait à la fin) avec des acteurs excellents. Il est sûr que Julianne Moore brille mais ca ne m'étonne pas, ce qui m'a vraiment marquée c'était le personnage d'Annette Bening, control freak par excellence, vraiment énervante et dont on voit les transformations et les souffrances dans la deuxième partie du film. C'est un couple très moderne qui essaye d'élever ses enfants en utilisant des mots, une terminologie moderne et qui essaye de contrôler et canaliser les réactions de frustration "normales" en mettant des termes savants là-dessus ce qui rend la chose comique et donne des situations embarassantes tout le long.

Mark Ruffalo est évidemment très bien aussi dans le rôle du père cool biologique qui va vieillir avant de grandir, branleur sans famille qui, tout d'un coup se sent prêt à avoir une relation et une famille lorsqu'il voit le résultat parfait- deux super enfants à 15 ans et 18 ans.

La musique est très bien aussi avec Fever Ray, MGMT, Vampire Weekend, David Bowi et les Petits Dragons préférés de Girlie.

très bon résumé Rado! c'est marrant de te lire maintenant alors que pendant le film les mêmes qualificatifs me venaient en tête à propos des personnages, "le branleur", la "control freak" LOL!
je m'attendais à une comédie agréable et amusante rien de plus, et au final j'ai beaucoup aimé!!
j'ai trouvé que c'était fin, drôle et bien rythmé, certes le ryhtme est plus lent à la fin mais ça ne m'a pas du tout gêné, je trouve que c'est raccord avec l'espèce de torpeur dans laquelle ils se trouvent après l'avis de tempête, ils continuent de vivre mais il leur faut du temps pour digérer l'incartade de la maman incarnée par Moore
pas mal d'humour, notamment quand elles racontent pendant un repas comment elles se sont rencontrées, c'est d'autant plus marrant qu'en face c'est un mec bien cool et au sex-appeal puissance dix qui s'amuse et se fait complice de leur histoire au sous-entendu bien salace
j'ai trouvé que toutes les scènes du couple lez sont très bonnes, les dialogues sont fins et plein de vérité, vraiment bien vu leur relation de couple (qu'on soit gay ou en couple hétéro) , même la scène de Julian moore demandant pardon après avoir expliquer les raisons de son incartade est pleine de vérités sur le couple: son cheminement, sa longévité etc... même si c'est vrai RAdo que c'est très "sortez les violons" et un peu trop démonstratif genre les spectateurs sont des boeufs ne l'oublions pas,
en même temps c'est parfaitement crédible, elle veut crever l'abcès et mettre tout carte sur table!
enfin comme tu dis Moore est très bien comme d'hab, et Bening carrément AMAZING!!!
quant à Mark Ruffalo, je sais pas comment il est dans la vie, lol, mais dans ses rôles il est ultra hot!

Ouais, beh je suis contente que ce film t'ait plu, en effet c'est vraiment bien vu sur la vie de couple, que l'on soit hétéro ou homo, tout à fait! Moi j'ai trouvé que les scènes de la famille autour des tables étaient vraiment véridiques, la scène du tout début surtout, là où il y a Julianne Moore qui rentre du travail et où l'on discute son nouveau job; un enfant prend la partie de Julianne Moore, l'autre est disons plus "raisonnable", c'est vraiment ainsi dans la vraie vie, genre les parents qui disent "ah beh tiens, lui il est exactement comme son père, elle, elle, par contre elle tient ca de moi" etc.

Annette Bening fait un sacré come-back, on ne l'avait pas vue depuis longtemps et là elle revient en force pour incarner ce personnage pour lequel on n'éprouve aucune sympathie au début mais que l'on comprend au fur et à mesure...

Pas facile de réussir la scène quand Julianne Moore s'explique mais tu as raison, Em, en fait ca sonne un peu banal car ce genre d'explications aurait été banal dans la vraie vie...

Pour dire comment je fais lorsque j'approche le cinéma: je lis ce que vous en avez pensé au fur et à mesure et ensuite j'y reviens après avoir vu le film; généralement je me rappelle de ce que vous en avez pensé globalement, pas des détails...

Là dans une heure je m'en vais voir le nouveau Sofia Coppola, Somewhere...

Em' a écrit:

tout sonne super JUSTE dans ce film, je trouve que c'est surtout ça la réussite,
à aucun moment je me suis dit "c'est la vraie vie mais en romancée" tu vois ce que je veux dire? même leur statut social est parfaitement réaliste, elles sont bourgeoises mais sans plus, on ne nous a pas fait le coup des lez branchées blindées de thunes à LA dans une superbe baraque

Em' a écrit:
y'a peut-être qu'un truc que j'ai trouvé dispensable:
quand Ruffalo dit à Moore qu'il pense tomber amoureux d'elle, franchement le faire évoluer autant c'était pas nécessaire et pas super crédible, il pouvait rester le mec cool qui prend la vie comme elle vient sans trop réfléchir, moore a surtout le statut d' une conquête sexuelle parmi d'autres, le film ne laisse pas penser que les choses se jouent sur un autre plan entre eux, tu trouves pas RAdo?

Em' a écrit:
c'est pour moi la petite faiblesse du film, la réalisatrice a voulu aller trop loin dans le drama et c'était pas nécessaire, ça c'est le petit travers du film "on force le trait"

rado a écrit:

Em' a écrit:

tout sonne super JUSTE dans ce film, je trouve que c'est surtout ça la réussite,
à aucun moment je me suis dit "c'est la vraie vie mais en romancée" tu vois ce que je veux dire? même leur statut social est parfaitement réaliste, elles sont bourgeoises mais sans plus, on ne nous a pas fait le coup des lez branchées blindées de thunes à LA dans une superbe baraque

Oui, en effet, je suis d'accord là aussi; l'une est chirurgienne, elle gagne bien sa vie, le couple vit confortablement mais cette maison aurait pu être une maison francaise; l'autre, ne sachant pas trop quoi faire de sa vie, l'a consacrée un peu à la famille et se cherche; c'est ce que l'on peut observer dans pas mal de familles modernes, pas évident de réussir carrière et vie familiale...

Em' a écrit:
y'a peut-être qu'un truc que j'ai trouvé dispensable:
quand Ruffalo dit à Moore qu'il pense tomber amoureux d'elle, franchement le faire évoluer autant c'était pas nécessaire et pas super crédible, il pouvait rester le mec cool qui prend la vie comme elle vient sans trop réfléchir, moore a surtout le statut d' une conquête sexuelle parmi d'autres, le film ne laisse pas penser que les choses se jouent sur un autre plan entre eux, tu trouves pas RAdo?

Huuuummm, je ne sais pas; tu as raison de revenir là-dessus car là ca devient carrément le "turning point" et moi je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ca de la part du personnage cool de Ruffalo; mais je pense que c'était bien et j'ai trouvé ce mouvement bien réussi car je trouve qu'il appuie davantage le caractère "branleur" du mec: il réalise qu'il a pas grand-chose dans sa vie et il voit l'image d'une vraie famille, faible, forte, fragile et harmonieuse à la fois; il a l'avantage de coucher avec la femme à ce moment-là et se dit que maintenant que tout le travail est fait, que les enfants sont grands, mignons, sympa et éduqués, ca pourrait bien fonctionner pour lui...Tu vois ce que je veux dire, il veut finalement une vie familiale mais sans en prendre les responsabilités et ce tournage de l'histoire vient appuyer ce trait dans son caractère, selon moi.

Em' a écrit:
c'est pour moi la petite faiblesse du film, la réalisatrice a voulu aller trop loin dans le drama et c'était pas nécessaire, ça c'est le petit travers du film "on force le trait"

Mouais, j'ai lu dans une interview avec la réalisatrice qu'elle en avait marre des films "gays" à la Brokeback Mountain, elle-aussi issue du milieu gay de LA voulait vraiment montrer comment les choses se passe au quotidien et qu'on peut très bien être heureux et gay, sans que nécessairement on rencontre des préjugés et des drames tout au long de sa vie...

Em' a écrit:
ah oui c'est une autre façon de voir les choses concernant Ruffalo...en même temps franchement RAdo comment peut-il croire une minute qu'il va pouvoir construire un truc avec moore bien installée dans sa vie et qui lui dit au moins une fois qu'elle est "gay" genre c'est pas parce que je couche avec toi que je vais virer ou redevenir hétéro

Em' a écrit:
moi au fond ce qui me gêne c'est ce réflexe moralisateur du ciné américain, à un moment faut que le personnage soit moins branleur, qu'il couche par amour et qu'il pense à fonder une famille, les valeurs américaine quoi
si on regarde les choses sous cet angle là, ç'est d'autant plus énervant que la réalisatrice est en effet gay et qu'on peut attendre d'elle d'être d'autant plus libre par rapport au bien-pensant!