les films qu'on a vus.

Em' a écrit:

Grinderman a écrit:

Girlafraid a écrit:

Grinderman a écrit:

Girlafraid a écrit:Bien noté, Grind.
Je vais me pencher sur ces deux films ! )

Evite de te les envoyer à la suite l'un de l'autre quand même, conseil d'ami, parce que même moi j'ai chialé toutes les larmes de mon corps devant les deux, tu te rends compte, une grande brute comme moi !

T'es sérieux ???

Ah oui sur ce coup-là j'exagère pas.

c'est impossible de ne pas chialer dans les deux cas,
y'a juste qu'avec "dancing in the dark" on arrive dans la dernière partie à un tel niveau de complaisance dans la douleur qu'on est autant agacé par le réalisateur qu'ému

Pas tout à fait d'accord. C'est clair que le fond agace, qu'on n'adhère pas, mais l'émotion emporte tout.

Grinderman a écrit:

Em' a écrit:

Grinderman a écrit:

Girlafraid a écrit:

Grinderman a écrit:

Girlafraid a écrit:Bien noté, Grind.
Je vais me pencher sur ces deux films ! )

Evite de te les envoyer à la suite l'un de l'autre quand même, conseil d'ami, parce que même moi j'ai chialé toutes les larmes de mon corps devant les deux, tu te rends compte, une grande brute comme moi !

T'es sérieux ???

Ah oui sur ce coup-là j'exagère pas.

c'est impossible de ne pas chialer dans les deux cas,
y'a juste qu'avec "dancing in the dark" on arrive dans la dernière partie à un tel niveau de complaisance dans la douleur qu'on est autant agacé par le réalisateur qu'ému

Pas tout à fait d'accord. C'est clair que le fond agace, qu'on n'adhère pas, mais l'émotion emporte tout.

Moi c'est le contraire j'ai bien aimé "Dancer in the dark" alors que l'envie de casser mon ecran, ou de jeter mes grôles dessus, m'a pris à force d'entendre, de voir Emily Watson se rouler par terre, chialer à grosses larmes et hurler pendant tout ce film hysterico-sentimental insupportable: "Breaking the waves" ou breaking the bollocks

the news du jour:

Selon les informations de The Sun Pete Doherty aurait décroché le premier rôle dans un film français, et il tournera au côté de ... Charlotte Gainsbourg

Le tournage débutera à Paris le 27 décembre prochain.

Il confie: "L'histoire est centrée sur un triangle amoureux, c'est donc très intense et romantique. Je ne sais pas si je suis un bon acteur mais ils m'ont dit que je l'étais".

autant dire que je suis au taquet!!!

Em' a écrit:the news du jour:

Selon les informations de The Sun Pete Doherty aurait décroché le premier rôle dans un film français, et il tournera au côté de ... Charlotte Gainsbourg

Le tournage débutera à Paris le 27 décembre prochain.

Il confie: "L'histoire est centrée sur un triangle amoureux, c'est donc très intense et romantique. Je ne sais pas si je suis un bon acteur mais ils m'ont dit que je l'étais".

autant dire que je suis au taquet!!!

Waouh le film d'imposteurs! Je sens d'avance que je vais adorer le detester et en dire plein de mal de ce film de pipole insipides La gainsbourg commence, elle aussi, à m'echauffer le poireau! Elle n'a rien en fait cette fille, si ce n'est un nom et une petite gueule pas vilaine. Quant à l'autre brelouze de doherty, tant qu'on lui propose du fric, lui, il ferait n'importe quoi cet escroc Le pire, c'est comme avec tous les films de gainsbourg fille, on va encore crier au sublime...

nowhere boy.
Un film classique qui ne propose rien d'artistiquement palpitant
mais le sujet m'a captivé malgrès ma reticence historique pour le groupe auquel appartient le personnage principal
John à dans les 16 ans et on le suit dans sa vie de famille tumultueuse. Elevé par sa tante et son oncle qui decede au debut du film. Il a été abandonné par sa mère mais cette dernière vit non loin de là et il va recréer des liens assez fort. De grosses difficultées scolaires s'ajoutent à cela, il passe son temps à zoner et parfois à doigter les filles et se faire sucer dans les jardins public.
Après avoir decouvert le rock, grace à sa mère d'ailleurs, il decide de monter un groupe avec des potes qui vont être remplacer petit à petit par un certain Paul et ensuite un certain Georges. Une certaine tension apparait dès les premiers instants de la rencontre entre John le rebelle et Paul le bien élevé.
La fin est pas mal. On voit John dire à sa tante qu'il part quelque mois avec son groupe et celle ci lui dire "ah oui avec ce nouveau nom, comment s'appelle t'il déjà?"
et le nom ne sera jamais cité dans le film.

Bon je vous le dit, en fait il s'agit des Beatles.

ça donne envie d'en savoir plus. Je me taperai bien la bio de John. Car le film s'arrete quand tout commence

Risingboy a écrit:La fin est pas mal. On voit John dire à sa tante qu'il part quelque mois avec son groupe et celle ci lui dire "ah oui avec ce nouveau nom, comment s'appelle t'il déjà?"
et le nom ne sera jamais cité dans le film.

ça donne envie d'en savoir plus. Je me taperai bien la bio de John. Car le film s'arrete quand tout commence

Oui mais bon ce n'est pas plus mal car ca enlève ce côté classique de tous les films qui racontent l'histoire d'un groupe dès le début. Moi ca ne m'a pas gênée. De plus, c'est une période intéressante de la vie de John qui a été traitée et qui explique pas mal de choses. Ce que j'ai bien aimé, c'est qu'à la fin tata lui demande de l'appeler toutes les semaines et il le fait, jusqu'à la fin de sa vie, c'est assez dingue quand on pense qu'il a tenu une promesse pareille. Kristin Scott Thomas est super dans le rôle de tatie.

Quant à moi, j'ai vu Greenberg hier soir en DVD, petit film indépendant avec Ben Stiller. Je n'allais pas vous en parler ici mais je trouve que Ben Stiller est tellement bon dans ce film-là (et en général), que je fais le détour. L'histoire d'un gars de la quarantaine, pas stable psychologiquement qui sort de clinique psychiatrique à NYC et qui vient s'installer dans la maison de son frère à LA pour la garder pour les 6 semaines où la famille est au Vietnam. De retour dans sa ville natale, il contacte son ex (Jennifer Jason Leigh, vraiment TRES indie, productrice du film aussi, auteure du screen-play je crois) et ses potes et commence une relation avec l'"assistante" de la famille (la fille-au-pair quoi), la douce Florence. Le pote de Ben Stiller est joué par Rhys Ifans qui peint un super personnage très patient avec celui de Stiller, énervant et égocentrique...Bref, vraiment un bon moment, les acteurs jouent bien et une autre image de LA est peinte, celle un peu plus "indie" qu'on voit souvent dans ces films-là; on voit la ville où il est impossible de se déplacer sans bagnole (contrairement à NYC), on voit la grande et belle maison où le personnage de Ben Stiller habite sans être glamoureux pour un sou...

...le problème souvent dans ces films c'est que l'action ne suit pas une courbe précise, ca part dans tous les sens et au bout d'un moment c'est trop, on se dit que l'action aurait dû s'arrêter à un moment précis...Mais bon ca n'a pas trop enlevé au plaisir de regarder ce film.

rado a écrit:
Quant à moi, j'ai vu Greenberg hier soir en DVD, petit film indépendant avec Ben Stiller. Je n'allais pas vous en parler ici mais je trouve que Ben Stiller est tellement bon dans ce film-là (et en général), que je fais le détour.

Je me souviens de ce film. Pas mal sans être exceptionnel. j'y etais allé pour Ben Stiller, l'un des 3/4 meilleurs acteurs de comedie de ces dernières années.

Ce n'est qu'un début
la parole est donné à des maternelles lors d'atelier de philosophie
j'ai trouvé ça assez chiant et sans interet sur grand ecran, malgrès quelque passage un peu drole. Un reportage à envoyé special aurait largement suffit

Holyday
comedie relativement sympatique avec Daroussin, Balasko et Godreche. Delire sexuel sur fonds de crime à la hercule poirot.
c'est pas immanquable

Machette
ex-flic redoutable, Machette se voit proposer un contrat pour buter le senateur texan (l'immense De Niro) qui va l'entrainer dans une machination infernale.
histoire pretexte à faire gicler le sang. l'hemoglobine tient le rôle principale de ce film que je recommande. Et en plus Rodriguez nous a ressorti Steven Seagal et Don johnson

Bon pas possible pour moi de proposer un top de mes films 2010 vu le nombre visionné. J'admire Rising il dévore litéralement l'écran !

J'arrive ce soir avec Agora un film de fin 2009... qui a tourné en 2010 gros budget péplum mais petit succès pour un réalisateur côté.
On en a parlé ici ? Un péplum quasi philo sur la chute du monde antique sa culture au profit du christianisme de sa libération et de sa... violence.
Autour d'une femme astronome ayant existée.

Oui j'ai adoré et je vous le recommande ! mais comme un film détente.
On en a parlé ici ? ce qui est curieux dans les critiques que j'ai pu lire c'est le peu de place accordée à la libération de l'esclave...

Azbinebrozer a écrit:Bon pas possible pour moi de proposer un top de mes films 2010 vu le nombre visionné. J'admire Rising il dévore litéralement l'écran !

J'arrive ce soir avec Agora un film de fin 2009... qui a tourné en 2010 gros budget péplum mais petit succès pour un réalisateur côté.
On en a parlé ici ? Un péplum quasi philo sur la chute du monde antique sa culture au profit du christianisme de sa libération et de sa... violence.
Autour d'une femme astronome ayant existée.

Oui j'ai adoré et je vous le recommande ! mais comme un film détente.
On en a parlé ici ? ce qui est curieux dans les critiques que j'ai pu lire c'est le peu de place accordée à la libération de l'esclave...

Az, il s'agit pas du film avec la belle Rachel Weisz? Qui se déroule en Alexandrie? Je ne pense pas qu'on en ait parlé ici, mais moi j'ai lu des trucs sur ce film, qui au Danemark est sorti directement en DVD. Le critique était impressionné aussi et le recommandait chaudement mais lui avait donné seulement / car il y avait un point faible, je ne me rappelle plus lequel. Il disait que le personnage féminin était impressionnant. J'ai vu le film dans le Blockbuster local et j'avais hésité mais promis, la prochaine fois on le prend!

Quant à moi hier soir j'ai vu The Killer Inside Me en DVD dont on avait un peu parlé avec Girlie, je dois dire que franchement j'ai aimé!

rado a écrit:

Azbinebrozer a écrit:Bon pas possible pour moi de proposer un top de mes films 2010 vu le nombre visionné. J'admire Rising il dévore litéralement l'écran !

J'arrive ce soir avec Agora un film de fin 2009... qui a tourné en 2010 gros budget péplum mais petit succès pour un réalisateur côté.
On en a parlé ici ? Un péplum quasi philo sur la chute du monde antique sa culture au profit du christianisme de sa libération et de sa... violence.
Autour d'une femme astronome ayant existée.

Oui j'ai adoré et je vous le recommande ! mais comme un film détente.
On en a parlé ici ? ce qui est curieux dans les critiques que j'ai pu lire c'est le peu de place accordée à la libération de l'esclave...

Az, il s'agit pas du film avec la belle Rachel Weisz? Qui se déroule en Alexandrie? Je ne pense pas qu'on en ait parlé ici, mais moi j'ai lu des trucs sur ce film, qui au Danemark est sorti directement en DVD. Le critique était impressionné aussi et le recommandait chaudement mais lui avait donné seulement / car il y avait un point faible, je ne me rappelle plus lequel. Il disait que le personnage féminin était impressionnant. J'ai vu le film dans le Blockbuster local et j'avais hésité mais promis, la prochaine fois on le prend!

Quant à moi hier soir j'ai vu The Killer Inside Me en DVD dont on avait un peu parlé avec Girlie, je dois dire que franchement j'ai aimé!

Yes Rado mais les dommages collatéraux des fêtes sont bien là et vous aurez lu pour Agora "mais pas comme un film détente" et quand je dis "j'adore" il faut comprendre que ça met pas le moral...
Après certaines personnes disent ne pas être rentrés dans le film. Il est vrai que les personnages incarnent les archétypes d'un choc culturel. Perso la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie ça ne me laisse pas en dehors du film. C'est pire que la mort du cygne... la mort des signes... beaucoup d'ouvrages n'ont jamais pu être retrouvées...

"les émotifs anonymes"

joli film, fin et drôle sur un sujet qui doit être bien invalidant dans la real life
et deux acteurs au sommet: isabelle Carré qui prête parfaitement sa fragilité apparente au rôle, et Poolvorde excellent dans un parfait dosage entre tristesse et drôlerie, grand acteur...


"black swan" avec natalie portman (attention SPOILER rado!)

là je me dis que j'ai démarré l'année avec un film qui sera probablement très bien placé dans mon top des bouses 2011
comment dire....c'est ridicule, grotesque, car y'a un mélange étrange de genres et c'est fait sans aucune finesse: genre on prend plein d'ingrédients flatteurs pour le palais et on croit qu'en les mélangeant simplement dans une terrine on va accoucher du gâteau de l'année... :
black swan c'est un mix épouvantable de danse classique (seules séquences dignes d'intérêt et visuellement belles: les entrainements, le ballet sur scène...) , de "basic instinct" pour l'ambiance sexe permanente (en gros l'héroine ne pourra incarner parfaitement le cygne noir qu'en se lâchant, explicitement son directeur de ballet libidineux lui dit que pour ça il faut se caresser ou s'envoyer en l'air!! on a donc ensuite les scènes adéquates notamment une séquence de masturbation complètement ri-di-cu-le), de film d'épouvante genre exorciste (winona ryder avec un teint de morte-vivante a droit a une scène d'auto-mutilation à la lime à ongle bien débile), de procédés de thrillers pour faire sursauter en permanence le public dans son fauteuil (sans arrêt dans le film l'héroine se retourne et se trouve brutalement face à une figure dangereuse, à grand renfort de musique qui fait sursauter, ooooooooh secours!!), et enfin de film animalier-gore genre "la mouche" si si! : notre héroine saigne sans raison apparente et a la peau qui se transforme et palpite car des plumes noires lui poussent dans le corps!
non non j'ai pas fini, pour couronner le tout, déjà bien chargé, on a droit à tous les poncifs éculés sur ce thème: le directeur de ballet tyranique et qui aime se taper ses élèves, la danseuse en compétition avec l'héroine pour LE rôle et prête à toutes les crasses possibles, la mère de l'héroine névrosée qui pleure en peignant genre l'héroine n'est pas aidée non plus chez elle, l'ancienne première ballerine (winona ryder) écartée du ballet car trop âgée et qui devient dingue de cette mise à l'écart...
Portman se déchire dans cette daube, on l'a dit bien placée pour un prix genre golden globe, elle est parfaite en effet dans ce rôle, elle a le physique de la ballerine, un visage magnifique, joue bien et danse super bien...quel gâchis, quant à winona ryder gâchis encore plus grand, cette fille est cantonnée dorénavant dans des seconds rôles d'hystériques (elle a exactement le même genre de rôle dans le récent film "mother and dauhter" ), ses scènes sont nulles.
j'attends avec impatience les critiques françaises, surtout télérama! LOL! c'est un condensé de tout ce que le ciné français déteste ! Rado me disait qu'à Venise le film a été plutot bien accueilli, j'hallucine!!!!

The Messenger

Pareil qu'Agora, film sorti en 2009 sorti directement en DVD en 2010. Film sur la guerre en Irak dont on a évidemment pas suffisamment parler malgré les super prestations de Woody Harrelson et du jeune acteur que je ne connais pas. Woody Harrelson est le messager- celui qui annonce la nouvelle du décès des soldats à leur famille. Le jeune personnage vient tout juste de rentrer d'Irak en tant qu'héros de la guerre et doit travailler avec lui. Le sujet est a priori pas très joyeux mais on ne fait pas que suivre les "messagers" dans leur service, on voit l'amitié qui se lie entre les deux, leurs problèmes etc. Bref, un film sur la guerre mais du côté des soldats et de ceux qui ont décidé de consacrer leur vie à leur patrie. Avec apparution épisodique de Steve Buscemi, excellent comme toujours. Un film assez dur mais avec de l'humour aussi et un regard nuancé et optimiste finalement. Vraiment très très bon.

Em' a écrit:"les émotifs anonymes"

joli film, fin et drôle sur un sujet qui doit être bien invalidant dans la real life
et deux acteurs au sommet: isabelle Carré qui prête parfaitement sa fragilité apparente au rôle, et Poolvorde excellent dans un parfait dosage entre tristesse et drôlerie, grand acteur...

Vu aussi. et en effet le monde va finir par percuter que Poelvoorde est un très grand acteur

j'ai vu inside job aussi, beaucoup moins drole. c'est marrant mais alors qu'il semble que les banques ayant accordé des credits à tout va soient en parti responsable de cette crise, j'ai vu apparaitre 8000 euros sur mon compte comme par magie. moins magique, le taux de remboursement si on y touche

c'est parti pour 2011 et bien parti avec somewhere
10 premieres minutes qui m'inquietent et puis le charme opere. Comme pour lost in translation. on retrouve pas mal de point commun entre les 2 films
un type s'occupe de lui même et de sa fille entre une seance de promo pour son film (il est acteur) et un moule de son visage.
il ne fait pas grand chose mais il faut le faire. et c'est ce "pas grand chose" que Sofia decrit à merveille.
elles est ni dans le trop ni dans le trop peu ce qui rend le tout très crédible
on devine très vite l'echec de sa vie personelle. peut-être que le film aurait gagné à ne pas insisté lourdement là-dessus dans les dernieres images.
il y a un coté "l'argent et le celebrité ne font pas le bonheur" qui n'amene pas grand chose

Risingboy a écrit:c'est parti pour 2011 et bien parti avec somewhere
10 premieres minutes qui m'inquietent et puis le charme opere. Comme pour lost in translation. on retrouve pas mal de point commun entre les 2 films
un type s'occupe de lui même et de sa fille entre une seance de promo pour son film (il est acteur) et un moule de son visage.
il ne fait pas grand chose mais il faut le faire. et c'est ce "pas grand chose" que Sofia decrit à merveille.
elles est ni dans le trop ni dans le trop peu ce qui rend le tout très crédible
on devine très vite l'echec de sa vie personelle. peut-être que le film aurait gagné à ne pas insisté lourdement là-dessus dans les dernieres images.
il y a un coté "l'argent et le celebrité ne font pas le bonheur" qui n'amene pas grand chose

je suis partagee sur ce film, a vrai dire au generique de fin j'etais decue, une sensation de coquille vide, mais depuis en y repensant jai des images qui defilent, une atmosphere en memoire.... une fois encore le charme et la delicatesse du cinema de sofia coppola opere....
j'ai bien aime tout le panorama LA, ses grandes arteres, ses panneaux publicitaires, ses palmiers et son desert a deux pas...
comme tu le dis rising, sofia C excelle a montrer la vacuité de la vie de cet acteur belle gueule entre deux tournages, qu'il ne fasse rien ou qu'il se prete, en pantin discipliné, au jeu de la promo avec attachee de presse qui lui deroule le tapis rouge et trouve que son moindre clignement de l'oeil est genial, avec les questions debiles des conf' de presse... on sent que sofia coppola connait evidemment super bien le milieu et tous ses codes, elle offre a voir un recul et un detachement par rapport a ce genre d'acteur et au business assez rejouissant
puis sa fifille de 11 ans debarque et sa vie s'en trouve non pas transformee, on ne peut pas aller jusque la, mais illuminee tout du moins, et c'est par des petits riens que sofia coppola nous le montre, son sourire, sa larmichette quand il doit la quitter, son visage serein quand lové l'un contre l'autre ils ecoutent ce petit air de guitare, alanguis dans le sofa du bar...
le probleme pour moi, et la je rejoins rado, c'est qu'assez vite on tourne en rond, les senettes pere-fille s'enchainent avec plus ou moins de bonheur et l'histoire ne progresse pas, quand ils jouent ensemble a la wii par ex on s'ennuie un peu, alors bien sur sofia coppola s'attache a montrer des personnages les plus 'normaux" possibles, dans des situations du quotidien, des personnages souvent contemplatifs, autre marque de fabrique de la realisatrice, mais au risque d'ennuyer le spectateur et de sonner creux quand le film n'est fait que de ca...
je me dis que sofia coppola a beaucoup de sobriete et dans le contenu et dans la forme (beaucoup de plans fixes) et ca aux US on peut l'appeler la classe ( faut dire qu'avant j'avais vu black swan alors forcemment...) une sensibilite touchante et un sens de l'atmosphere incroyable, mais en meme temps elle ne s'est pas trop casser le cul pour le scenario, genre la meuf un brin dilletante comme ses personnages a la vie tres facile...
enfin d'accord avec toi rising, la fin est ratee voir baclee, ca finit brutalement avec le message qu'on veut bien y trouver, ta proposition fonctionne bien, alors que la premiere scene etait reussie je trouve: cette ferrari qui fait des tours de circuit dans le desert, belle metaphore d'entree jeu d'un personnage qui tourne serieusement en rond.....

The Winter's Bone

Deux prix au festival de Sundance 2010: meilleur film et meilleur scénario il me semble (je ne me rappelle plus). Ambiance white trash garantie, ce film nous amène au fin fond du Missouri où une fille se bat pour s'occuper de ses deux petits frère et soeur et de sa mère maniaco-dépressive, percue comme "folle" dans ce milieu. Le père, parti il y a longtemps, a mis la maison et la forêt en caution. On ne sait pas où il est mais il faut le trouver car s'il ne donne pas signe de vie, la petite famille reste sans logis. Ah oui, le tout sur fond de drogues dures, mais alors dures- l'héroïne c'est d'la blague à côté. Car le père produit du crank dans son p'tit labo. L'ambiance et le film rappellent un peu l'excellent Frozen River où la mère mettait au petit-déjeuner du jus de fruits à l'eau et du popcorn, sauf que dans The Winter's Bone, c'était les écureuils qu'on était obligés de chasser pour assurer le ragout du soir.

tout petit film d'une heure quinze à peine.
très chouette. intéressant. mystérieux. loufoque parfois.
les relations au sein d'une famille. les non dits, les tromperies, les cachotteries et l'amour qui reste. un père qui prend trop de place...pourquoi d'ailleurs? à voir pour comprendre.

Em' a écrit:

Risingboy a écrit:c'est parti pour 2011 et bien parti avec somewhere
10 premieres minutes qui m'inquietent et puis le charme opere. Comme pour lost in translation. on retrouve pas mal de point commun entre les 2 films
un type s'occupe de lui même et de sa fille entre une seance de promo pour son film (il est acteur) et un moule de son visage.
il ne fait pas grand chose mais il faut le faire. et c'est ce "pas grand chose" que Sofia decrit à merveille.
elles est ni dans le trop ni dans le trop peu ce qui rend le tout très crédible
on devine très vite l'echec de sa vie personelle. peut-être que le film aurait gagné à ne pas insisté lourdement là-dessus dans les dernieres images.
il y a un coté "l'argent et le celebrité ne font pas le bonheur" qui n'amene pas grand chose

je suis partagee sur ce film, a vrai dire au generique de fin j'etais decue, une sensation de coquille vide, mais depuis en y repensant jai des images qui defilent, une atmosphere en memoire.... une fois encore le charme et la delicatesse du cinema de sofia coppola opere....
j'ai bien aime tout le panorama LA, ses grandes arteres, ses panneaux publicitaires, ses palmiers et son desert a deux pas...
comme tu le dis rising, sofia C excelle a montrer la vacuité de la vie de cet acteur belle gueule entre deux tournages, qu'il ne fasse rien ou qu'il se prete, en pantin discipliné, au jeu de la promo avec attachee de presse qui lui deroule le tapis rouge et trouve que son moindre clignement de l'oeil est genial, avec les questions debiles des conf' de presse... on sent que sofia coppola connait evidemment super bien le milieu et tous ses codes, elle offre a voir un recul et un detachement par rapport a ce genre d'acteur et au business assez rejouissant
puis sa fifille de 11 ans debarque et sa vie s'en trouve non pas transformee, on ne peut pas aller jusque la, mais illuminee tout du moins, et c'est par des petits riens que sofia coppola nous le montre, son sourire, sa larmichette quand il doit la quitter, son visage serein quand lové l'un contre l'autre ils ecoutent ce petit air de guitare, alanguis dans le sofa du bar...
le probleme pour moi, et la je rejoins rado, c'est qu'assez vite on tourne en rond, les senettes pere-fille s'enchainent avec plus ou moins de bonheur et l'histoire ne progresse pas, quand ils jouent ensemble a la wii par ex on s'ennuie un peu, alors bien sur sofia coppola s'attache a montrer des personnages les plus 'normaux" possibles, dans des situations du quotidien, des personnages souvent contemplatifs, autre marque de fabrique de la realisatrice, mais au risque d'ennuyer le spectateur et de sonner creux quand le film n'est fait que de ca...
je me dis que sofia coppola a beaucoup de sobriete et dans le contenu et dans la forme (beaucoup de plans fixes) et ca aux US on peut l'appeler la classe ( faut dire qu'avant j'avais vu black swan alors forcemment...) une sensibilite touchante et un sens de l'atmosphere incroyable, mais en meme temps elle ne s'est pas trop casser le cul pour le scenario, genre la meuf un brin dilletante comme ses personnages a la vie tres facile...
enfin d'accord avec toi rising, la fin est ratee voir baclee, ca finit brutalement avec le message qu'on veut bien y trouver, ta proposition fonctionne bien, alors que la premiere scene etait reussie je trouve: cette ferrari qui fait des tours de circuit dans le desert, belle metaphore d'entree jeu d'un personnage qui tourne serieusement en rond.....

je repense à un truc, rising tu cites "lost in translation"
je trouve que ce film est largement supérieur, et si j'essaye de comprendre pourquoi je crois que ça tient au fait notamment que les personnages sont non seulement paumés dans leur vie mais aussi dans leur environnement....et le spectateur avec eux: un Tokyo by night aussi fascinant qu'étranger à nos repères....

lost in translation je n'avais pas aimé du tout. j'avais même carrément détesté.
il faudrait que je le revois d'ailleurs. peut être n'était ce pas le bon moment, le bon jour pour le regarder.
il y a tellement de gens qui m'ont dit avoir aimé ce film que j'en viens à douter de mon jugement.

Em' a écrit: je repense à un truc, rising tu cites "lost in translation"
je trouve que ce film est largement supérieur, et si j'essaye de comprendre pourquoi je crois que ça tient au fait notamment que les personnages sont non seulement paumés dans leur vie mais aussi dans leur environnement....et le spectateur avec eux: un Tokyo by night aussi fascinant qu'étranger à nos repères....

Beh oui, là je ne peux que rejoindre Em et confirmer que oui, Lost in Translation est largement, largement, largement supérieur. Rising compare Somewhere à Lost in Translation (ou du moins, évoque les ambiances), les critiques ici ont fait pareil; OK, je suis d'accord il y a quelques similitudes dans le contemplatif justement, mais Lost in Translation quelle claque, quelle claque franchement comparé à Somewhere! Un énorme break-through pour la réalisatrice, pour Scarlett Johannson aussi qui l'a mise dans la cour des grands et qui a confirmé que c'était une grande actrice...Une subtilité, du contemplatif mais aussi une histoire originale, selon moi, deux personnages perdus dans un environnement culturel qui leur était totalement étranger.

C'est l'histoire qui manque à ce Somewhere, selon moi, par lequel je n'étais pas du tout emballée, les scènes n'arrivaient pas à décoller et étaient tellement longues...

Lost in Translation est non seulement pour moi un des meilleurs films de 2004 (avec Kill Bill II) mais un des meilleurs films que j'aie vus, tout court.

john kaltenbrunner a écrit:lost in translation je n'avais pas aimé du tout. j'avais même carrément détesté.
il faudrait que je le revois d'ailleurs. peut être n'était ce pas le bon moment, le bon jour pour le regarder.
il y a tellement de gens qui m'ont dit avoir aimé ce film que j'en viens à douter de mon jugement.

C'est dommage pour toi, John, que t'aies pas aimé ce film

Salut les amis,

Je vois un nouveau membre sur ce forum, alors qui que tu sois, John, bonjour et sois le bienvenu ici.

Alors, mes amis, hier soir, Folk et moi sommes allés voir Somewhere de Sofia Coppola... Et à vrai dire, nous nous sommes ennuyés ferme... Folkie a été bien plus catégorique que moi puisqu'il l'a tout de suite mis dans la catégorie "inutile"... J'y repense et l'ensemble m'a déçue, terriblement. J'ai le sentiment que Sofia est désormais enfermée dans ses "codes" (la sobriété dont tu parles Em'), et enfermée à tel point dans ce besoin de filmer ça normalement et dans la sobriété que finalement il ne se passe vraiment pas grand chose...

J'avais pourtant adoré LIT et Marie-Antoinette (en revanche, je n'avais pas du tout accroché à Virgin Suicide, mais je pense que je devrais le revoir)... Cette fois-ci, j'ai le sentiment que Sofia veut tellement nous expliquer que Stephen Dorff (que j'ai trouvé vraiment vraiment médiocre, transparent et anecdotique) s'ennuie que nous aussi on s'ennuie. Justement, vous parlez de sobriété dans la mise en scène, mais j'y trouve tellement de clichés et de lourdeurs... (les stars hollywoodienne, les femmes hystérique de Johnny Marco a laissé sur le chemin, le business du cinéma, les attachées de presse etc.)... Bref. Voilà mon ressenti général sur le film. On comprend très vite que sa vie est vide, assez minable, qu'il ne donne rien à personne et du coup (nous en tout cas) on s'emmerde.

Stephen Dorff a échoué là où Bill Murray était formidable. Ils évoluent tous les deux dans des mondes qui les dépassent, auxquels ils ne comprennent vraiment rien, ils ont des "boulets" (sa femme pour Murray et son attachée de presse pour Dorff) qui les ramènent tous deux à des problématiques bassement matérielles et inintéressantes (la moquette pour Murray dans LIT et les diverses conf de presse et promo pour Dorff) sauf que l'alchimie Scarlett-Murray fonctionnait vraiment bien... je me suis même demandé si elle ne fonctionnait pas justement parce qu'on se demandait s'ils allaient (enfin) baiser (je suis lourdingue volontairement, vous voyez ce que je veux dire). Pour moi, elle n'a pas fait grand chose de cette relation père-fille (même si je trouve Elle Fanning très chouette, très douce, très délicate).

Mention spéciale pour moi à la scène de patinage artistique que je trouve sublime (surtout mise en opposition avec la scène de lapdance des pseudo actrices porno précédente)...

Je trouve que sur ce coup là, Sofia a fait un film qu'elle a visiblement beau mais qui, pour moi, ne dit rien de rien.
Une autre chose qui me gonfle profondément, c'est la collaboration répétée avec les Strokes et Phoenix (en termes de BO). Même si Phoenix est un bon groupe, je trouve que ça devient vraiment lassant de ne rien entendre d'autre qu'eux... Une chose de plus qui pour moi l'enferme dans un style dont elle pourra de moins en moins se défaire...

Bref, la déception totale.
Des bisous.

@ john: c'est clair que pour le ciné de sofia coppola il faut être "in the mood", sinon on n'entre pas dans son univers, je conçois carrément qu'on puisse être hermétique

@ rado: même si "lost in translation" est très largement supérieur, je lui avais trouvé quelques petites longueurs, par ex la scène de karaoké, là aussi le film avait quelques petites séquences anodines et trop longues, mais largement compensées par le reste, la force du sujet, le jeu des deux acteurs, et leur relation ambigue
c'est aussi un GRAND film car c'était à l'époque un genre nouveau, la découverte d'un autre cinéma
tu me rappelles que c'est en 2004 ce film, avec kill bill II, pour moi les années avec un Tarantino sont d'office de grandes années!!!

@girlie: et donc je rebondis sur ta remarque très juste "ils vont coucher ou pas", c'est clair qu'une relation naissante homme-femme est à priori plus accrocheuse et plus prometteuse de rebondissements, de surprises, que cette relation père-fille à la cool et sans vague, d'ailleurs en y repensant la seule petite confrontation- des regards de mécontements- entre ces 2 là c'est lorsque ce lourdingue de père présente sa meuf de la nuit à sa fille comme si de rien n'était, au petit dèj' (on se dit qu'entre deux phases où il prend la mesure de ses responsabilités paternelles, il est grave empêtré dans le contentement narcissique, facile et immédiat de sa petite personne)
maintenant coppola aurait pu insuffler plus d'émotion entre ces deux là pour nous embarquer davantage, en disant ça je pense à une scène très préçise: le plan fixe sur le père et la fille qui dorent au soleil, rien d'autres que 2 corps cote-a-cote immobiles, scène ultra minimaliste, moi j'attendais un petit truc qui scelle leur retrouvaille et leur bien-être à être ensemble, se prendre la main, un regard échangé...
enfin pour la musique c'est clair qu'on se dit qu'elle a encore convié son mec, mis à part les phoenix au générique et un titre de sébastien tellier (qui m'a donné envie de ressortir l'excellent "sexuality" et de découvrir "politics" en entier) je ne me souviens de rien d'autre musicalement, j'en conclus que la musique n'est peut-être pas aussi prégnante dans ce film que dans lost in translation...

Bon ben le Az' il a pas vu le même film bah oui il a retrouvé une salle remplie de clones de Az' pour voir les 4 T de « Another years », avant qu'il ne disparaisse du coin.

C'est vrai que je me suis ennuyé ferme au moins la moitié du temps surtout la 1ère partie... Puis le ton change, s'alourdit, le débit vocal aussi, les plans commencent à marquer très fort les esprits. Le dernier balayage de tablée s'achève en un très lourd cadrage resserré de Mary cette pauvre fille... Le mauvais sous-titre ? « Mary à tout prix », prête à tout...

S'est creusé pendant le film un fossé et parfois des contentieux entre ceux qui sont dans la bonne dynamique de communication et ceux qui montent toute « approche » à l'envers... Les premiers ont voulu aider. Jusqu'où le font-ils vraiment ? Jusqu'où les "perdants" ne sont-ils pas d'éternels égoïstes incapables d'entendre les autres et donc mis à l'écart ? L'était-il ou ont-ils été pris dans une spirale de manque de confiance en soi qui les fait surjouer.
L'équilibre du couple de cadres et le couple que forme leur fils sont loin d'atténuer la dureté de ce film qui atteint des sommets.
Un portrait de vieux rocker anglais de fond de banlieue, à la dérive mutique absolument énorme. Total brisé. Des portraits saisissants.
Mais faut avoir envie...

Em' a écrit:
@ rado: même si "lost in translation" est très largement supérieur, je lui avais trouvé quelques petites longueurs, par ex la scène de karaoké, là aussi le film avait quelques petites séquences anodines et trop longues, mais largement compensées par le reste, la force du sujet, le jeu des deux acteurs, et leur relation ambigue

C'est marrant, d'habitude je suis vraiment sensible aux "longueurs" mais à Lost in Translation je ne lui ai trouvé au-cune, mais alors au-cune! Même cette scène que tu mentionnes. Par contre, Somewhere en était plein et contrairement à Girlie qui a trouvé une grande beauté à la scène patinage artistique, moi je l'ai trouvée extrêmement longue et vraiment chiante, une scène de presque 3. minutes, soit toute la longueur du morceau de Gwen Steffani qui l'accompagnait, maaaaaan!

rado a écrit:

Em' a écrit:
@ rado: même si "lost in translation" est très largement supérieur, je lui avais trouvé quelques petites longueurs, par ex la scène de karaoké, là aussi le film avait quelques petites séquences anodines et trop longues, mais largement compensées par le reste, la force du sujet, le jeu des deux acteurs, et leur relation ambigue

C'est marrant, d'habitude je suis vraiment sensible aux "longueurs" mais à Lost in Translation je ne lui ai trouvé au-cune, mais alors au-cune! Même cette scène que tu mentionnes. Par contre, Somewhere en était plein et contrairement à Girlie qui a trouvé une grande beauté à la scène patinage artistique, moi je l'ai trouvée extrêmement longue et vraiment chiante, une scène de presque 3. minutes, soit toute la longueur du morceau de Gwen Steffani qui l'accompagnait, maaaaaan!

et comme à chaque fois ou presque dans le patinage artistisque la musique est merdique, nan franchement cette daube gwen stefani!
moi j'ai bien aimé les plans sur le père découvre sa fille
pour la durée de cette scène, en fait tu peux tenir le même raisonnement pour à peu près toutes les scènes du film, les tours de circuits en ferrari, les meufs qui font les danses (y'a un nom pour cette danse autour d'une barre mais je ne m'en souviens plus, tu me diras la séquence doit pas paraitre trop longues aux mecs, faudrait demander au Folk de Girlie ), la glande devant la piscine, le ryhtme est lent de bout en bout