Re: les films qu'on a vus.

rado Dim 15 Mar - 11:33

riigolax a écrit:Ou les gens te répondent : j'arrive pas à suivre le film si en plus je dois lire en bas.

voilà, en fait, ca, c'est ma réponse préférée!

Em' Dim 15 Mar - 13:03

beachboy a écrit:
rado a écrit:
Em' a écrit:ah oui la bibine, de la bière bue en canette en plus, j'aime pas du tout ça!

M'enfin Em, on peut la verser dans un verre la bière! Moi en fait je m'en fous que la bière soit en canette, en bouteille ou en verre, l'essentiel c'est qu'elle soit fraîche! Ou comme mon mari dirait, avec un de ses slogans préférés: "I like my beer cold and my TV loud!" (cf. Homer Simpson)
kissability a écrit:
tu l'as vu en VO? parce qu'en VF, Walt a la fâcheuse tendance à émettre une espèce de râle. Grrrrrrr, Grrrrr "du genre, suis pas content et je le fais savoir"
Alors franchement, pour voir les films en VF, il faut vraiment en vouloir, ou ne pas avoir d'autres choix! Sérieux, je me demande sincèrement comment les gens font.

Ils font faute de mieux. En province, les cinoches qui proposent du VO, y a pas foule

et ça résume le niveau en anglais des français et notre monstre retard par rapport aux langues,
en belgique par ex tout les films sont en VO

Em' Dim 15 Mar - 13:05

riigolax a écrit:Ou les gens te répondent : j'arrive pas à suivre le film si en plus je dois lire en bas.

n'empêche avec les anciens Woody Allen, où ça cause beaucoup, dans tous les sens et très vite, les voir en VO ça peut fatiguer!

kissability Dim 15 Mar - 13:55

kissability a écrit:Bon sinon, qui a vu Grand Torino? pas la caisse, le film

Walt, vieil aigri, raciste, méchant et très seul (sa femme meurt au début du film) se prend d'affection de la petite communauté Viet' du quartier. Dans Walt, on retrouve tous les stéréotypes du vieille américain conservateur attaché aux valeurs fondamentales de l'Amérique (travail, courage, respect...l'Amérique aux américains ) L'Amérique, pays où tout est possible, lui a permis d'atteindre ce qu'on appelait encore le rêve américain (sa Ford Grand Torino, sa baraque, ses outils, sa famille) mais pas sans contre partie: La guerre. L'Amérique, pays des cowboys justiciers à travers le monde; la Corée a fait aussi partie de ces pays où les soldats américains sont venus s'embourber (au nom de quoi?). Walt a peut-être envie, voyant la fin de sa vie proche, d'en finir avec ses démons et réveiller le plus beau côté de son âme: Essayer de rattraper 50 ans de sa vie en quelques mois ( construire une sorte de relation père/fils qu'il n'a jamais eu avec ses propres fils; de s'ouvrir "aux autres", même les plus différents, sans préjugés).
Sans doute pas le meilleur Eastwood (quoique...) mais c'est beaucoup de monsieur Eastwood, de sa vie et de sa vision des choses, qu'on retrouve dans ce film.

voilà ce que j'en avais dit Wink

rado Dim 15 Mar - 14:52

Em' a écrit:et ça résume le niveau en anglais des français et notre monstre retard par rapport aux langues,
en belgique par ex tout les films sont en VO

Je valide concernant la Scandinavie aussi; ici il n'y a que les films d'animations pour gamins qui sont éventuellement synchronisés (ca confirme aussi en fait qu'on suppose que les grands peuvent faire des efforts de concentration remarquables et lire les sous-titres et suivre l'action en même temps lol!

). A ma connaissance, c'est en France et en Allemagne qu'on synchronise, à la télé aussi bien qu'au cinoche; notamment moi il faut que je fasse gaffe systématiquement quand je vais au cinéma lorsqu'en Allemagne car je ne parle pas un mot d'allemand! Il faut voir aussi l'aspect "taille du pays": la France et l'Allemagne étant les pays les plus grands d'Europe, ca peut vachement payer de synchroniser un film, au Danemark, pays de 5 millions d'habitants, je peux vous dire que ca ne paye strictement rien.

riigolax Dim 15 Mar - 14:59

Em' a écrit:
beachboy a écrit:
rado a écrit:
Em' a écrit:ah oui la bibine, de la bière bue en canette en plus, j'aime pas du tout ça!

M'enfin Em, on peut la verser dans un verre la bière! Moi en fait je m'en fous que la bière soit en canette, en bouteille ou en verre, l'essentiel c'est qu'elle soit fraîche! Ou comme mon mari dirait, avec un de ses slogans préférés: "I like my beer cold and my TV loud!" (cf. Homer Simpson)
kissability a écrit:
tu l'as vu en VO? parce qu'en VF, Walt a la fâcheuse tendance à émettre une espèce de râle. Grrrrrrr, Grrrrr "du genre, suis pas content et je le fais savoir"
Alors franchement, pour voir les films en VF, il faut vraiment en vouloir, ou ne pas avoir d'autres choix! Sérieux, je me demande sincèrement comment les gens font.

Ils font faute de mieux. En province, les cinoches qui proposent du VO, y a pas foule

et ça résume le niveau en anglais des français et notre monstre retard par rapport aux langues,
en belgique par ex tout les films sont en VO

Cela me permet pas d'améliorer mon anglais. A part dire i'm pregnant (juno) qui est très utile quand t'es un mec ou les conséquences traumatiques de L'Echange (it's not my son, you have killed my son ?), mon anglais est merdique. Mais, la VO marche aussi pour les autres langues.

rado Dim 15 Mar - 15:10

riigolax a écrit:
Cela me permet pas d'améliorer mon anglais. .

Beh oui, c'est sûr. Je veux dire, ce n'est pas parce que tu vois les films en VO que tu vas avoir un anglais béton. En revanche, si depuis l'enfance ta télé a balancé des séries télé en anglais, t'as plus de chance. Ici The Simpsons sont en anglais sous-titrés, je les regarde tout aussi bien que le fils de 7 ans d'une copine. Moi je peux dire que j'ai carrément piqué mon anglais des films et de la radio (cela dit, j'ai aussi appris à l'école dès l'âge de 7. ans); je me rappelle aussi les propos d'un mannequin néerlandais qui disait qu'elle avait appris l'anglais des chansons rock à la radio, ca peut être un facteur énorme. N'oublions quand même pas notre Em qui s'envoie des saisons de Desperate Housewives qui, à part avoir un rôle de divertissement ont également eu un rôle pédagogique study

, je me trompe, Em? geek

riigolax a écrit:Mais, la VO marche aussi pour les autres langues.

Bien sûr que la VO marche pour les autres langues; moi au départ c'est le concept de ne pas entendre la vraie voix de la personne qui me dérange le plus...Un bon film de mafia, de tuerie ou d'horreur asiatique, je ne peux pas m'imaginer ca synchronisé...Et pour terminer, je em rappelle avoir vu une émission sur Canal + je crois où ils avaient piqué des morceaux de Cyrano de Bergerac en italien, en grec, en russe, c'était assez hilarant de voir Depardieu et puis d'entendre ca synchronisé en grec...

riigolax Dim 15 Mar - 17:29

La performance d'acteur doublé n'est pas la même. Un de mes déclics a été Chicken Run. Very Happy

Je l'ai vu en version française avec les voix de Depardieu et Balasko. Cela m'a pourri tout le film. affraid

A Dunkerque, j'ai deux ciné qui se partagent les mêmes salles maintenant : un d'art et d'essai (avec des sièges de multiplexe donc c'est cool quand t'es tout seul dans la salle) et un multiplexe. Le multiplexe diffuse les films en VF donc je n'y vais pas. Ce qui est difficilement compréhensible pour la majorité de mes collègues.

riigolax Dim 15 Mar - 18:44

L’avantage avec un biopic c’est qu’on connait la fin. Dans ce film là, pour ceux qui ont pas eu le temps de lire les critiques, la mort de Harvey Milk est annoncé dans les dix première minutes du film. Comme ça, on sait où on va . Pas besoin de lire une critique qui vous pourrise le visionnage de Gran Torino. Ou qu’une collègue vous dévoile la fin de Welcome avant même de l’avoir vu.

Harvey Milk se scinde en deux parties. La première partie concerne l’accession au pouvoir du leader politique homosexuel. Cela prend du temps. Beaucoups de temps. Il perd. Perd encore. Perd encore et encore. Perd encore, encore et encore. Puis un nouveau découpage électoral vient à l’aide de Milk et, conte de fée, il accède enfin au conseil municipal de la ville de San Francisco où on entre dans les affres de la politique. Deux parties bien différentes. D’un côté, on voit le combat d’un homme pour revendiquer sa différence, son homosexualité, tout en essayant d’être le leader des « nous autres ». De l’autre côté, on est de plein pied dans le milieu de la politique. Le jeu des alliances. Ou coment arriver à ses fins en prenant des chemins détournés comme avec sa lutte contre les crottes de chien.

Avec l’affiche qui met en avant Sean Penn, biopic oblige, j’en avais presque oublié que c’était un film de Gus Van Sant. Je ne connais pas l’œuvre du monsieur dans son entier mais cela peut faire peur d’aller voir un long métrage de Van Sant. Même si j’adore Will Hunting qui est un film plutôt classique dans l’œuvre du cinéaste. Bien loin de la mise en scène compiqué à suivre d’Elephant ou de Paranoid Park. Et dire que je n’ai pas vu Gerry. En même temps, Van Sant filme tellement bien les longs, très longs couloirs. Le must dans ce domaine. Il mériterait un Oscar de la meilleure réalisation de couloir. Harvey Milk est très bien filmé. Le film nous plonge avec bonheur dans les années 70. L’image est très belle mélangeant de fausses image d’archives (qu’on croit vraiment réelles) et archives réelles. La mise en scène complexe inhérente à une réalisation de Van Sant n’est visible que sur certaines séquences notamment la mort de Harvey Milk. Mais rien qui choque et pourrait « bloquer » le spectateur.

La performance des acteurs est une autre réussite du film. Au premier plan duquel on retrouve Sean Penn. Evidemment. Son Oscar est largement mérité. Il nous offre une prestation de grande qualité . On sent qu’il a travaillé son personnage notamment dans les mimiques du visage. En plus, on retrouve un Sean Penn méconnaissable quand il porte barbe et cheveux longs. Mais il n’est pas le seul acteur à se mettre en évidence. L’autre acteur est Emile Hirsh. Le héros de Into The Wild, long métrage de …. Sean Penn, enfin sorti de son Alaska, joue un homosexuel dans les pas de Harvey Milk. Il est parfait lui aussi dans son apprentissage du combat politique.

Harvey Milk est donc une réussite. Le film nous plonge dans l’univers des années 70. Il traite d’un sujet délicat : la place des homosexuels dans la société et plus largement de ceux qu’on considère à tort comme différents . Les « nous autres » comme on dit dans le film. Et Sean Penn nous démontre une nouvelle fois, alors que ce n’est plus nécessaire, qu’il est vraiment un grand acteur.

rado Dim 15 Mar - 18:46

riigolax a écrit:La performance d'acteur doublé n'est pas la même. Un de mes déclics a été Chicken Run. Je l'ai vu en version française avec les voix de Depardieu et Balasko. Cela m'a pourri tout le film.

Beh voilà, c'est ce que je disais! Wink

riigolax a écrit:
A Dunkerque, j'ai deux ciné qui se partagent les mêmes salles maintenant : un d'art et d'essai (avec des sièges de multiplexe donc c'est cool quand t'es tout seul dans la salle) et un multiplexe. Le multiplexe diffuse les films en VF donc je n'y vais pas. Ce qui est difficilement compréhensible pour la majorité de mes collègues.

Je savais en fait qu'on allait en venir car quelque part VO/ VF est lié à la distinction "salle art et essai" et "multiplexe". A Montpellier il y avait au moins quatre cinémas classifiées "art et essai" avec plusieurs salles dedans donc du coup vraiment une quantité énorme de films passant à la semaine, pour mon plus grand bonheur, et bien sûr, le Gaumont classique et le multiplexe. Donc vous savez bien quelle sorte de programmation ils avaient. Le problème se posait lorsque je voulais voir un film un peu plus divertissant, considéré malheureusement par les cinémas d'art et essai comme blockbuster ou en tout cas, ne figurant pas dans la programmation. Je me rappelle avoir vu Snatch et The Beach en VF, Snatch notamment au multiplexe et The Beach le "moins pire" que j'ai trouvé c'était une salle en centre-ville mais je me rappelle encore ces expériences douloureuses. Genre le personnage de Brad Pitt de Snatch synchronisé affraid

En fait je pense que le plus de mal que j'ai, c'est quand les personnages soupirent, murmurent ou parlent à voix basse: du coup lorsque les acteurs en francais font de même, je comprends vraiment que dalle!

rado Dim 15 Mar - 18:56

riigolax a écrit:
Harvey Milk est donc une réussite. Le film nous plonge dans l’univers des années 70. Il traite d’un sujet délicat : la place des homosexuels dans la société et plus largement de ceux qu’on considère à tort comme différents . Les « nous autres » comme on dit dans le film. Et Sean Penn nous démontre une nouvelle fois, alors que ce n’est plus nécessaire, qu’il est vraiment un grand acteur.

Beh ca c'est bien que t'en penses ca, oui, Sean Penn est un grand acteur mais bon ca je le savais déjà, il le confirme mais bon. Et moi perso je n'ai pas trouvé le film une réussite: justement, trop documentaire dans son approche, trop trop trop documentaire. Non seulement Sean Penn ressemble au vrai Harvey Milk mais tous les autres acteurs sont les portraits crachés des vrais personnages.

Et quant à la thématique, et beh je trouve que ce film pourrait "faire réfléchir" les gens dans des pays comme la Pologne, les US justement mais au Danemark je pense que les gens ont arrêté de questionner "les droits" d'une telle et telle minorité, ce travail a été fait précédemment et les discriminations quant aux apparences sexuelles ne sont pas si d'actualité. Tu vois, comprends-moi bien: je ne suis pas sortie de ce film en me disant "waw, ce film a changé mon point de vue sur les gays et les lesbiennes", je pense que les gens qui étaient dans la salle en même temps que moi et qui sont allés voir ce film avait déjà une opinion pré-conquise.

Edit: j'ai vu une semaine après avoir vu Milk, un documentaire à la télé sur Harvey Milk, il m'a beaucoup plus plu et je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant que le film de Van Sant!

Em' Dim 15 Mar - 20:43

kissability a écrit:
kissability a écrit:Bon sinon, qui a vu Grand Torino? pas la caisse, le film

Walt, vieil aigri, raciste, méchant et très seul (sa femme meurt au début du film) se prend d'affection de la petite communauté Viet' du quartier. Dans Walt, on retrouve tous les stéréotypes du vieille américain conservateur attaché aux valeurs fondamentales de l'Amérique (travail, courage, respect...l'Amérique aux américains ) L'Amérique, pays où tout est possible, lui a permis d'atteindre ce qu'on appelait encore le rêve américain (sa Ford Grand Torino, sa baraque, ses outils, sa famille) mais pas sans contre partie: La guerre. L'Amérique, pays des cowboys justiciers à travers le monde; la Corée a fait aussi partie de ces pays où les soldats américains sont venus s'embourber (au nom de quoi?). Walt a peut-être envie, voyant la fin de sa vie proche, d'en finir avec ses démons et réveiller le plus beau côté de son âme: Essayer de rattraper 50 ans de sa vie en quelques mois ( construire une sorte de relation père/fils qu'il n'a jamais eu avec ses propres fils; de s'ouvrir "aux autres", même les plus différents, sans préjugés).
Sans doute pas le meilleur Eastwood (quoique...) mais c'est beaucoup de monsieur Eastwood, de sa vie et de sa vision des choses, qu'on retrouve dans ce film.

ah oui t'avais mis ces commentaires que j'avais survolés (non pas qu'ils ne m'intéressaient pas au contraire, je te relis c'est un très bon résumé du sujet et du dilemme du personnage, mais j'avais peur d'en lire trop sur ce film!)
je te sens un brin sur la réserve, comme Riigolax,
moi c'est celui que je préfère depuis "sur la route de Madison", j'ai l'impression d'avoir vu hier un film parfait en tout point (ce qui n'était pas le cas avec "million dollar baby" par ex, ni même avec "sur la route de madison" d'ailleurs, un peu lent à démarrer)

voilà ce que j'en avais dit

Em' Dim 15 Mar - 20:48

[quote="riigolax"
et ça résume le niveau en anglais des français et notre monstre retard par rapport aux langues,
en belgique par ex tout les films sont en VO[/quote]
Cela me permet pas d'améliorer mon anglais. A part dire i'm pregnant (juno) qui est très utile quand t'es un mec ou les conséquences traumatiques de L'Echange (it's not my son, you have killed my son ?), mon anglais est merdique. Mais, la VO marche aussi pour les autres langues.[/quote]"

en VO c'est bien pour l'accent, sinon c'est pas ça qui fait progresser du tout c'est vrai
pour s'améliorer, en ayant des bases au départ, rien de tel que de regarder un film en anglais avec les sous-titres en anglais, j'ai testé quand je vivais aux us, je pouvais heureusement voir tous les programmes télé et films avec les sous-titres anglais destinés à la base aux mal-entendants, avec ça on s'améliore bien
c'est clair que "i'm pregnant" ça doit pas être facile pour toi à replacer Riigolax!!!! lol!

Em' Dim 15 Mar - 20:51

rado a écrit:
riigolax a écrit:
Cela me permet pas d'améliorer mon anglais. .
Beh oui, c'est sûr. Je veux dire, ce n'est pas parce que tu vois les films en VO que tu vas avoir un anglais béton. En revanche, si depuis l'enfance ta télé a balancé des séries télé en anglais, t'as plus de chance. Ici The Simpsons sont en anglais sous-titrés, je les regarde tout aussi bien que le fils de 7 ans d'une copine. Moi je peux dire que j'ai carrément piqué mon anglais des films et de la radio (cela dit, j'ai aussi appris à l'école dès l'âge de 7. ans); je me rappelle aussi les propos d'un mannequin néerlandais qui disait qu'elle avait appris l'anglais des chansons rock à la radio, ca peut être un facteur énorme. N'oublions quand même pas notre Em qui s'envoie des saisons de Desperate Housewives qui, à part avoir un rôle de divertissement ont également eu un rôle pédagogique , je me trompe, Em?
riigolax a écrit:Mais, la VO marche aussi pour les autres langues.
Bien sûr que la VO marche pour les autres langues; moi au départ c'est le concept de ne pas entendre la vraie voix de la personne qui me dérange le plus...Un bon film de mafia, de tuerie ou d'horreur asiatique, je ne peux pas m'imaginer ca synchronisé...Et pour terminer, je em rappelle avoir vu une émission sur Canal + je crois où ils avaient piqué des morceaux de Cyrano de Bergerac en italien, en grec, en russe, c'était assez hilarant de voir Depardieu et puis d'entendre ca synchronisé en grec...

right, on devient billingue et on sait comment mettre son jardinier dans son lit! Razz

Azbinebrozer Dim 15 Mar - 21:03

Em' a écrit:

right, on devient billingue et on sait comment mettre son jardinier dans son lit!

Heidi ma petit Heidi au diable le lit sur des planches de cabanes, sur les fougères de la verte forêt dans l'herbe de la clairière ! Basketball

Em' Dim 15 Mar - 21:09

Azbinebrozer a écrit:
Em' a écrit:

right, on devient billingue et on sait comment mettre son jardinier dans son lit!
Heidi ma petit Heidi au diable le lit sur des planches de cabanes, sur les fougères de la verte forêt dans l'herbe de la clairière !

alors toi Az' t'as revu comme moi à la télé cette semaine "la maitresse du lieutenant français" ou "lady chatterley" au choix! Laughing

Azbinebrozer Dim 15 Mar - 22:19

Em' a écrit:
Azbinebrozer a écrit:
Em' a écrit:

right, on devient billingue et on sait comment mettre son jardinier dans son lit!
Heidi ma petit Heidi au diable le lit sur des planches de cabanes, sur les fougères de la verte forêt dans l'herbe de la clairière !

alors toi Az' t'as revu comme moi à la télé cette semaine "la maitresse du lieutenant français" ou "lady chatterley" au choix!

Non parce que ? Wink

Sinon j'ai un jardin...
amoureusement planté.

riigolax Lun 16 Mar - 1:05

rado a écrit:
Beh ca c'est bien que t'en penses ca, oui, Sean Penn est un grand acteur mais bon ca je le savais déjà, il le confirme mais bon. Et moi perso je n'ai pas trouvé le film une réussite: justement, trop documentaire dans son approche, trop trop trop documentaire. Non seulement Sean Penn ressemble au vrai Harvey Milk mais tous les autres acteurs sont les portraits crachés des vrais personnages.

Edit: j'ai vu une semaine après avoir vu Milk, un documentaire à la télé sur Harvey Milk, il m'a beaucoup plus plu et je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant que le film de Van Sant!

En même temps, c'est un biopic donc c'est normal que cela soit ressemblant. C'est sur que là c'est de la copie conforme. J'ai vu une photo de Harvey Milk barbu-cheveux longs qui ressemblent étrangement à Sean Penn dans le film. Je viens d'appeler Gus et il m'a dit que son premier choix c'était Depardieu mais il était pas libre à cause d'un salon viticole à Garge les Gonesse.

rado Lun 16 Mar - 1:14

riigolax a écrit:
rado a écrit:
Beh ca c'est bien que t'en penses ca, oui, Sean Penn est un grand acteur mais bon ca je le savais déjà, il le confirme mais bon. Et moi perso je n'ai pas trouvé le film une réussite: justement, trop documentaire dans son approche, trop trop trop documentaire. Non seulement Sean Penn ressemble au vrai Harvey Milk mais tous les autres acteurs sont les portraits crachés des vrais personnages.

Edit: j'ai vu une semaine après avoir vu Milk, un documentaire à la télé sur Harvey Milk, il m'a beaucoup plus plu et je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant que le film de Van Sant!

En même temps, c'est un biopic donc c'est normal que cela soit ressemblant. .

Ah oui, c'est clair mais là c'est dérangeant, à en penser même que venir si près à la ressemblance physique était le but utlime du film... Twisted Evil

OK, j'exagère peut-être...

riigolax a écrit:
C'est sur que là c'est de la copie conforme. J'ai vu une photo de Harvey Milk barbu-cheveux longs qui ressemblent étrangement à Sean Penn dans le film. Je viens d'appeler Gus et il m'a dit que son premier choix c'était Depardieu mais il était pas libre à cause d'un salon viticole à Garge les Gonesse.

Bon, voici ce que j'en avais pensé, 10 pages avant.

rado a écrit:Je viens d'aller voir Milk au cinéma et en fait je dois avouer que je suis un peu décue. Pas du film mais peut-être que j'avais trop d'attentes vu que les critiques lui avaient donné / , soit le maximum. Sean Penn était très bon et convaincant bien sûr, toute une pléïade d'acteurs qu'on connaît d'autres horizons (notamment Llewelyn de No Country for Old Men, le mec "beau gosse" de Spiderman et qui fait la pub pour Gucci et bien sûr Emile Hirsch d'Into the Wild, dont, je sens, le recrutement pour ce rôle a été fortement influencé by Sean Penn himself). Bref, je vais vous passer l'histoire, une histoire vraie, en fait je crois que dès que je commence à voir cela indiqué à côté d'un film, je vais me casser...Ce n'est pas que c'était une mauvaise histoire, bien au contraire, c'était une histoire touchante mais pas si forte pour un film...je pense...Je ne dis pas sans importance bien sûr mais la manière dont elle a été retranscrite là en l'occurrence ne m'a pas autant émue...Pas que je me suis fait chier, non, loin de là, les acteurs ont été très bons et tout et tout, c'était un bon film mais je ne comprends pas pourquoi il a mérité 6 Maintenant ce qui est intéressant c'est de voir si Penn l'emporte pour Meilleur Acteur car il est très bon, il est vrai.

Je verrai sûrement très prochainement Benjamin Button et je me prononcerai sur qui éait meilleur, Brad Pitt ou Sean Penn...

Je suis impatiente de connaître l'avis de Rising sur ce film car je sais qu'il apprécie bien Gus Van Sant...

kissability Lun 16 Mar - 1:18

riigolax a écrit:
rado a écrit:
Beh ca c'est bien que t'en penses ca, oui, Sean Penn est un grand acteur mais bon ca je le savais déjà, il le confirme mais bon. Et moi perso je n'ai pas trouvé le film une réussite: justement, trop documentaire dans son approche, trop trop trop documentaire. Non seulement Sean Penn ressemble au vrai Harvey Milk mais tous les autres acteurs sont les portraits crachés des vrais personnages.

Edit: j'ai vu une semaine après avoir vu Milk, un documentaire à la télé sur Harvey Milk, il m'a beaucoup plus plu et je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant que le film de Van Sant!

En même temps, c'est un biopic donc c'est normal que cela soit ressemblant. C'est sur que là c'est de la copie conforme. J'ai vu une photo de Harvey Milk barbu-cheveux longs qui ressemblent étrangement à Sean Penn dans le film. Je viens d'appeler Gus et il m'a dit que son premier choix c'était Depardieu mais il était pas libre à cause d'un salon viticole à Garge les Gonesse.

les spécialistes cinéphiles rendent hommage au fabuleux talent d'interprétation de Mister Pine ( Cool

) et soulignent à quel point son jeu passe par une transformation physique radicale, l'expression du visage étant la plus parlante. Parce Mr Penn, à la base, il est loin du personnage de Milk. Mr Penn, c'est pas le genre de gars qu'on va voir en lui donnant une tape amicale dans le dos. Suspect

plutôt fermé, un regard qui en dit long. Enfin, juste pour dire, que les critiques trouvaient sa récompense au Oscar méritée.

rado Lun 16 Mar - 1:23

kissability a écrit:les spécialistes cinéphiles rendent hommage au fabuleux talent d'interprétation de Mister Pine ( ) et soulignent à quel point son jeu passe par une transformation physique radicale, l'expression du visage étant la plus parlante. Parce Mr Penn, à la base, il est loin du personnage de Milk. Mr Penn, c'est pas le genre de gars qu'on va voir en lui donnant une tape amicale dans le dos. plutôt fermé, un regard qui en dit long. Enfin, juste pour dire, que les critiques trouvaient sa récompense au Oscar méritée.

Sa performance est super, cela va absolument sans dire mais comme Riigolax a souligné, c'est surtout le gestuel, les mimiques. Pour le reste, moi ca me fait franchement bien rigolé les critiques qui trouvent une "transformation " et ho et ha et ho...Genre, Nicole Kidman recompensée pour son rôle dans The Hours simplement parce que les maquilleurs lui avaient filé un nez artificiel, je n'appelle pas ca une transformation moi. Ni Charlize Theron, désolée. Sérieux, c'est bien rigolo lorsque les critiques te parlent justement de cette "transformation" alors que dans Hollywood ils ont les meilleurs maquilleurs du monde. Un rôle ne consiste pas en cela; dans ce sens-là je pense que quand même Sean Penn a été bien maquillé et poudré, ses cheveux lissés etc. mais je trouve que franchement même sans cela il aurait pu atteindre le personnage complexe qu'il performe

kissability Lun 16 Mar - 1:29

rado a écrit:
kissability a écrit:les spécialistes cinéphiles rendent hommage au fabuleux talent d'interprétation de Mister Pine ( ) et soulignent à quel point son jeu passe par une transformation physique radicale, l'expression du visage étant la plus parlante. Parce Mr Penn, à la base, il est loin du personnage de Milk. Mr Penn, c'est pas le genre de gars qu'on va voir en lui donnant une tape amicale dans le dos. plutôt fermé, un regard qui en dit long. Enfin, juste pour dire, que les critiques trouvaient sa récompense au Oscar méritée.
Sa performance est super, cela va absolument sans dire mais comme Riigolax a souligné, c'est surtout le gestuel, les mimiques. Pour le reste, moi ca me fait franchement bien rigolé les critiques qui trouvent une "transformation " et ho et ha et ho...Genre, Nicole Kidman recompensée pour son rôle dans The Hours simplement parce que les maquilleurs lui avaient filé un nez artificiel, je n'appelle pas ca une transformation moi. Ni Charlize Theron, désolée. Sérieux, c'est bien rigolo lorsque les critiques te parlent justement de cette "transformation" alors que dans Hollywood ils ont les meilleurs maquilleurs du monde. Un rôle ne consiste pas en cela; dans ce sens-là je pense que quand même Sean Penn a été bien maquillé et poudré, ses cheveux lissés etc. mais je trouve que franchement même sans cela il aurait pu atteindre le personnage complexe qu'il performe

quand je parle de transformations, je ne parle pas de gros trucs, d'effets spéciaux, maquillages, déguisements...nan, nan, je parlais de petits détails qui font apparemment tout. les traits du visage de Penn, il est presque méconnaissable. Lui qui a un visage si fermé et si dur.

rado Lun 16 Mar - 1:43

kissability a écrit:quand je parle de transformations, je ne parle pas de gros trucs, d'effets spéciaux, maquillages, déguisements...nan, nan, je parlais de petits détails qui font apparemment tout. les traits du visage de Penn, il est presque méconnaissable. Lui qui a un visage si fermé et si dur.

Méconnaissable, franchement, je ne pense pas. C'est justement Nicole Kidman dans The Hours que je qualifierai de méconnaissable, s'il faut utiliser ce terme; Robert De Niro est méconnaissable dans Raging Bull en tout cas moi je n'ai pas trouvé Sean Penn méconnaissable, tout simplement différent, bien bien différent du rôle du père dans Mystic River et de ses autres rôles plutôt de "bad, tough guy". J'étais bien consciente que c'était lui tout simplement dans un autre registre que celui où on est habitués à le voir.

kissability Lun 16 Mar - 1:48

rado a écrit:
kissability a écrit:quand je parle de transformations, je ne parle pas de gros trucs, d'effets spéciaux, maquillages, déguisements...nan, nan, je parlais de petits détails qui font apparemment tout. les traits du visage de Penn, il est presque méconnaissable. Lui qui a un visage si fermé et si dur.
Méconnaissable, franchement, je ne pense pas. C'est justement Nicole Kidman dans The Hours que je qualifierai de méconnaissable, s'il faut utiliser ce terme; Robert De Niro est méconnaissable dans Raging Bull en tout cas moi je n'ai pas trouvé Sean Penn méconnaissable, tout simplement différent, bien bien différent du rôle du père dans Mystic River et de ses autres rôles plutôt de "bad, tough guy". J'étais bien consciente que c'était lui tout simplement dans un autre registre que celui où on est habitués à le voir.

tu sais, je ne fais que répéter ce que j'ai entendu. Mais par rapport à sa performance, trouves-tu son Oscar mérité? parce qu'en lui même, le film, comme tu l'as souligné, n'est pas un chef d'oeuvre, pas mal, mais sans plus.

rado Lun 16 Mar - 10:27

kissability a écrit:
Mais par rapport à sa performance, trouves-tu son Oscar mérité? parce qu'en lui même, le film, comme tu l'as souligné, n'est pas un chef d'oeuvre, pas mal, mais sans plus.

Ouais. J'ai trouvé son Oscar mérité. Mais je ne suis pas peut-être 100 % objective car au départ j'aime beaucoup Sean Penn. Je trouve que depuis les années 90 où il était plutôt vu dans des rôles un peu secondaires, il a vraiment évolué, depuis un bon moment il joue dans la cour des grands. Dans ce sens-là, peu importe s'il joue le "vrai homme" macho qui pleure ou le militant gay, je trouve son jeu toujours aussi intense. Et c'est pour cela que je préfère regarder cette récompense comme une récompense de l'acteur pour tout ce qu'il a fait jusque-là, comme une confirmation de l'acteur et de l'artiste (même s'il a eu un prix de l'Académie auparavant).

Ce qui me dérangerait éventuellement, c'est de penser que ce rôle et cette prestation ont été faits pour un Oscar mais non, je ne pense pas, en apercevant Gus Van Sant qui a l'air sincère dans sa démarche de réalisateur.
Pour conclure, Wink

je dirais encore que je suis curieuse de connaître un peu plus l'opinion de Rising sur tout ca...car il me semble qu'il ne s'est pas trop prononcé sur Milk.

Contenu sponsorisé