concerts...divers

fricandelle killer a écrit:

Laure a écrit:

Grinderman a écrit:

Laure a écrit:

Grinderman a écrit:Bon, hier soir The Notwist à l'Athénéum. Une salle pleine comme un oeuf et surchauffée, les types, pas franchement des sex-symbols, gueules assez prussiennes pour certains. Console, comme il se doit à la console, même des fois carrément à la télécommande, Markus Acher devant qui pousse pas plus sa voix que sur disque. Des morceaux souvent étirés, pas chaque fois à bon escient, mais dans les moments les plus réussis, une belle osmose entre technologie et sonorités analogiques, une belle communion avec le public quand le groupe enchaîne une longue plage planante avec "Pilot", définitivement leur hymne. Un chouette moment dans l'ensemble, la conviction qu'ils font partie des bidouilleurs les plus doués du moment, et qu'avec un peu plus de charisme...

http://www.levif.be/focus/blog/blog-algemeen/95-7-831/concert---the-notwist--ab--13-04-.html

http://www.abconcerts.be/fr/concerts/p/detail/the-notwist-11-12-2008

http://blogs.lesoir.be/festivals/2009/04/14/the-notwist-ou-lelectronique-apprivoise/

Ouais... Et toi ça t'a plu ?

Qui ne dit mot consent...

Ben voilà ! Donc juste pour dire que ce concert était énorme, et que je ne voyais pas l'intérêt d'en rajouter, c'est tout !

Très bon concert de Bonnie Prince Billy hier soir à la Cigale qui était finalement en version debout (sauf derrière régie son et étage). Ouf ! Un concert d'1h40 ce qui est rare à notre époque pour être souligne. On sentait un Will Oldham content d'être là. Et il faisait pas seulement le mec content d'être là pour vendre sa came à savoir son album annuel.

Il était accompagné d'une violonniste-chanteuse assez sexy et qui avait une très belle voix, un guitariste chanteur, un joueur de contrebasse électrique et un batteur. Pour les deux derniers, on aurait dit le père et le fils ou tout du moins deux membres du fan club de Jean Shultesss. Une orchestration musicale bien électrique. J'aurais bien voulu entendre deux trois morceaux acoustiques solo de BPB mais ce ne fut pas le cas. BPB était vêtu d'une magnifique salopette. Mais un chauve à salopette qui fait de la putain de bonne musique ! Pendant tout le set, on a senti un BPB habité par sa musique, bondissant sur la scène de la Cigale, faisant même la position du flamant rose et celle du cul de jatte. Un vrai pro ce BPB car pas une fois il s'est pris les pieds dans le fil du micro.

Bref, un grand moment de musique dans une Cigale bien remplie. Maintenant, j'attends lundi Laura Marling et Andrew Bird.

Le principe des soirées de poches est vraiment équitable , qualité et intimité en prime ...


- L’entrée est payante, sur le principe du don libre, à remettre le soir même. Ce don sera intégralement reversé aux artistes.
- Le lieu vous sera indiqué le jour même par mails.

gonzo a écrit:Le principe des soirées de poches est vraiment équitable , qualité et intimité en prime ...


- L’entrée est payante, sur le principe du don libre, à remettre le soir même. Ce don sera intégralement reversé aux artistes.
- Le lieu vous sera indiqué le jour même par mails.

ah ben merde.
pis en plus, y'a St Vincent

riigolax a écrit:Très bon concert de Bonnie Prince Billy hier soir à la Cigale qui était finalement en version debout (sauf derrière régie son et étage). Ouf ! Un concert d'1h40 ce qui est rare à notre époque pour être souligne. On sentait un Will Oldham content d'être là. Et il faisait pas seulement le mec content d'être là pour vendre sa came à savoir son album annuel.

Il était accompagné d'une violonniste-chanteuse assez sexy et qui avait une très belle voix, un guitariste chanteur, un joueur de contrebasse électrique et un batteur. Pour les deux derniers, on aurait dit le père et le fils ou tout du moins deux membres du fan club de Jean Shultesss. Une orchestration musicale bien électrique. J'aurais bien voulu entendre deux trois morceaux acoustiques solo de BPB mais ce ne fut pas le cas. BPB était vêtu d'une magnifique salopette. Mais un chauve à salopette qui fait de la putain de bonne musique ! Pendant tout le set, on a senti un BPB habité par sa musique, bondissant sur la scène de la Cigale, faisant même la position du flamant rose et celle du cul de jatte. Un vrai pro ce BPB car pas une fois il s'est pris les pieds dans le fil du micro.

Bref, un grand moment de musique dans une Cigale bien remplie. Maintenant, j'attends lundi Laura Marling et Andrew Bird.

merci pour le compte-rendu.
ça donne envie
des photos de la violoniste?

Et bien, ça fait un moment que je ne suis pas venu moi !
En bref :

Metronomy + Jackson en DJ set. Jackson c'était bien mais bon ça restait un dj set à 21h quoi, c'est dur d'être direk dedans. Et Metronomy je trouve ça difficilement supportable parfois sur cd, mais sur scène c'était bien. Mais court.

Mi Ami : juste génial. Je vous mets la description qui tue (et qui m'a motivé) : trio basé à San Francisco, articulé autour de la batterie de Damon Palermo. Ce projet hébergé chez Quarterstick cuisine une fricassée de Noise et de polyrythmies africaines, de Dub hypnotique et de jazz déglingué ponctué de glapissements funk.

Matt Bauer et Troy Von Balthazar. J'ai du limite batailler pour avoir ma place (c'était à la malterie, donc c'est pas super grand non plus). Matt Bauer, j'adore, je l'avais déjà vu en premiere partie de Mariee Sioux au même endroit. Troy Von Balthazar, c'était la tête d'affiche, c'était complet à cause de lui, je connaissais pas, et ben c'est pas terrible.

Youngblood Brass Band : de la musique festive qui est bien mais pas trop

Dent May : signé sur le label fondé par les Animal Collective. Donc déjà c'est bien à coup sûr. Et en fait c'est un type à grosses lunettes et pull moche qui fait des chansons au ukulélé. Et ben c'est vachement bien.

Au Revoir Simone : je les avais déjà vus. C'est pas révolutionnaire, mais j'aime bien quand même. Et ça n'a rien à voir avec le fait que ça soit 3 bombes !

Loney Dear : j'ai été très déçu. Il se l'est joué un peu plus rock, et il parait que son dernier album est un peu à l'image du concert. Les gens ont bien aimé, moi pas.

Toots & the Maytals : du reggae. J'ai lutté pour ne pas m'endormir.

Belleruche, Pivot & Health : Belleruche c'est nul c'est genre Caravan Palace. ce qui est bizarre c'est de les mettre en premiere partie de Pivot et Health mais bon. ainsi soit il Donc Pivot, je les avais déjà vu, c'est toujours aussi bien, du math rock du label Warp, alors forcément. Health, je les pensais un peu plus fous et moins audible, mais finalement c'était très bien !

Prochainement : Zone Libre, ptet Alice Russell, ptet Capillary Action, ptet Get Well Soon, Wovenhand, 65 Days Of Static, surement Shearwater, Piers Faccini, ptet Bat For Lashes, Great Lake Swimmers et d'autres trucs que je connais pas.

Dent May, je pense que c'est lui qui assurait la première partie du concert d'Animal collective au Bataclan. J'avais bien accroché.

Belleruche, je connais et j'aime assez, espèce de Nu-jazz/funk/soul, très anglais quoi. Par contre, c'est vrai qu'ils devaient faire tâche, en première partie d'un groupe de Math-rock

Metronomy, pareil, j'ai bien aimé l'album. Apparemment meilleur, live.

Inutile de vous dire que j'attendais avec impatience le concert de The Veils à la Maroquinerie. Profitant d'une formation à Paris, j'ai prolongé mon séjour dans la capitale pour assister à la prestation du groupe de Finn Andrews dans l'une de mes deux salles parisiennes préférées.

The Veils a sorti en 2009 un troisième album intitulé Sun Gangs. Un album loin d'être mauvais mais qui pêche par un manque de cohérence. Surtout si on le compare à l'opus précédent à savoir Nux Vomica. J'étais donc impatient de voir comment Monsieur Andrews,
ce néo-zélandais exilé à Londres, allait s'en sortir.


Le bougre s'en est sorti à la perfection. Ou presque. Finn Andrews est accompagné sur la scène de La Maroq' par un guitariste, un batteur, une délicieuse bassiste et, sur de nombreux morceaux, par une autre chanteuse tout aussi délicieuse (voire même plus) que la bassiste (seul défaut : elle boit du pastis pendant le set et en plus le renverse sur la scène).

The Veils a parfaitement mélangé les deux albums : Nux Vomica et Sun Gangs. J'ai même eu le droit à mes chansons préférées du dernier opus du groupe basé à Londres : Sit Down by The Fire, magnifique chanson d'ouverture de l'album; Scarecrow, chanson sublime à deux voix qui ne peut laisser insensible le mélomane; et Larkspur, titre de 8 minutes tout aussi sublime. Pour l'album Nux Vomica, on a eu la chance d'avoir, entre autres Calliope, Jesus for The Jugullar, Not Yet, Pan et en rappel Nux Vomica !

Que dire sur la prestation de Finn Andrews ? The Veils est un groupe de scène. Finn Andrews est venu avec ses tripes (il en a sans doute perdu pendant le concert). On a même eu peur pour lui à certains moment tellement il mettait du temps à récupérer entre les chansons soufflant comme un boeuf voire même s'asseyant sur la scène. Syndrome de la grippe aviaire ou maladie ? Difficile à dire quand on voit le groupe pour la première fois. En tout cas, Finn Andrews a été au bout de ses forces, la chemise trepée de sueur, respectant (presque) à la lettre la setlist. Il en a même rajouté en interprétant en solo deux titres acoustiques (dont Lavinia) du premier album de The Veils. Tout cela malgré un petit problème de logistique. Un lacet rebelle qui l'a obligé, dans un premier temps, à jouer avec une chaussure puis en chaussettes (trouée) imbibées sans nul doute de pastis à la fin.

The Veils est un groupe méconnu en France et qui mériterait d'être connu un peu plus. Surtout au vu de leur prestation parisienne ô combien réussie.

Zartampion a écrit:Et bien, ça fait un moment que je ne suis pas venu moi !
En bref :

Metronomy + Jackson en DJ set. Jackson c'était bien mais bon ça restait un dj set à 21h quoi, c'est dur d'être direk dedans. Et Metronomy je trouve ça difficilement supportable parfois sur cd, mais sur scène c'était bien. Mais court.

Mi Ami : juste génial. Je vous mets la description qui tue (et qui m'a motivé) : trio basé à San Francisco, articulé autour de la batterie de Damon Palermo. Ce projet hébergé chez Quarterstick cuisine une fricassée de Noise et de polyrythmies africaines, de Dub hypnotique et de jazz déglingué ponctué de glapissements funk.

Matt Bauer et Troy Von Balthazar. J'ai du limite batailler pour avoir ma place (c'était à la malterie, donc c'est pas super grand non plus). Matt Bauer, j'adore, je l'avais déjà vu en premiere partie de Mariee Sioux au même endroit. Troy Von Balthazar, c'était la tête d'affiche, c'était complet à cause de lui, je connaissais pas, et ben c'est pas terrible.

Youngblood Brass Band : de la musique festive qui est bien mais pas trop

Dent May : signé sur le label fondé par les Animal Collective. Donc déjà c'est bien à coup sûr. Et en fait c'est un type à grosses lunettes et pull moche qui fait des chansons au ukulélé. Et ben c'est vachement bien.

Au Revoir Simone : je les avais déjà vus. C'est pas révolutionnaire, mais j'aime bien quand même. Et ça n'a rien à voir avec le fait que ça soit 3 bombes !

Loney Dear : j'ai été très déçu. Il se l'est joué un peu plus rock, et il parait que son dernier album est un peu à l'image du concert. Les gens ont bien aimé, moi pas.

Toots & the Maytals : du reggae. J'ai lutté pour ne pas m'endormir.

Belleruche, Pivot & Health : Belleruche c'est nul c'est genre Caravan Palace. ce qui est bizarre c'est de les mettre en premiere partie de Pivot et Health mais bon. ainsi soit il Donc Pivot, je les avais déjà vu, c'est toujours aussi bien, du math rock du label Warp, alors forcément. Health, je les pensais un peu plus fous et moins audible, mais finalement c'était très bien !

Prochainement : Zone Libre, ptet Alice Russell, ptet Capillary Action, ptet Get Well Soon, Wovenhand, 65 Days Of Static, surement Shearwater, Piers Faccini, ptet Bat For Lashes, Great Lake Swimmers et d'autres trucs que je connais pas.

Troy Von Balthazar c'est pas terrible

On n'a pas idée d'écrire des choses pareilles

riigolax a écrit:Inutile de vous dire que j'attendais avec impatience le concert de The Veils à la Maroquinerie. Profitant d'une formation à Paris, j'ai prolongé mon séjour dans la capitale pour assister à la prestation du groupe de Finn Andrews dans l'une de mes deux salles parisiennes préférées.

The Veils a sorti en 2009 un troisième album intitulé Sun Gangs. Un album loin d'être mauvais mais qui pêche par un manque de cohérence. Surtout si on le compare à l'opus précédent à savoir Nux Vomica. J'étais donc impatient de voir comment Monsieur Andrews,
ce néo-zélandais exilé à Londres, allait s'en sortir.


Le bougre s'en est sorti à la perfection. Ou presque. Finn Andrews est accompagné sur la scène de La Maroq' par un guitariste, un batteur, une délicieuse bassiste et, sur de nombreux morceaux, par une autre chanteuse tout aussi délicieuse (voire même plus) que la bassiste (seul défaut : elle boit du pastis pendant le set et en plus le renverse sur la scène).

The Veils a parfaitement mélangé les deux albums : Nux Vomica et Sun Gangs. J'ai même eu le droit à mes chansons préférées du dernier opus du groupe basé à Londres : Sit Down by The Fire, magnifique chanson d'ouverture de l'album; Scarecrow, chanson sublime à deux voix qui ne peut laisser insensible le mélomane; et Larkspur, titre de 8 minutes tout aussi sublime. Pour l'album Nux Vomica, on a eu la chance d'avoir, entre autres Calliope, Jesus for The Jugullar, Not Yet, Pan et en rappel Nux Vomica !

Que dire sur la prestation de Finn Andrews ? The Veils est un groupe de scène. Finn Andrews est venu avec ses tripes (il en a sans doute perdu pendant le concert). On a même eu peur pour lui à certains moment tellement il mettait du temps à récupérer entre les chansons soufflant comme un boeuf voire même s'asseyant sur la scène. Syndrome de la grippe aviaire ou maladie ? Difficile à dire quand on voit le groupe pour la première fois. En tout cas, Finn Andrews a été au bout de ses forces, la chemise trepée de sueur, respectant (presque) à la lettre la setlist. Il en a même rajouté en interprétant en solo deux titres acoustiques (dont Lavinia) du premier album de The Veils. Tout cela malgré un petit problème de logistique. Un lacet rebelle qui l'a obligé, dans un premier temps, à jouer avec une chaussure puis en chaussettes (trouée) imbibées sans nul doute de pastis à la fin.

The Veils est un groupe méconnu en France et qui mériterait d'être connu un peu plus. Surtout au vu de leur prestation parisienne ô combien réussie.

une bassiste qui se murge au Pastis, des pieds qui puent, le virus de la grippe Mexicaine dans les parages. ça craint La Maroquinerie.

beachboy a écrit:Troy Von Balthazar c'est pas terrible

On n'a pas idée d'écrire des choses pareilles

A un moment c'était quand même pas mal. Il a fait une pirouette arrière.


Blef, sachez que Zone Libre c'était très bien, et que Wovenhand c'était encore mieux (mais celui là Karmi en parlera sûrement mieux !) !

Zartampion a écrit: et que Wovenhand c'était encore mieux (mais celui là Karmi en parlera sûrement mieux !) !

j'viens de regarder vite fait leur myspace...ça m'a l'air bien barré

kissability a écrit:

Zartampion a écrit: et que Wovenhand c'était encore mieux (mais celui là Karmi en parlera sûrement mieux !) !

j'viens de regarder vite fait leur myspace...ça m'a l'air bien barré

Qui n'a jamais vu David Eugene Edwards sue scène ne sait pas ce qu'est un VRAI concert.
J'ai dit!

Karmeliet a écrit:

kissability a écrit:

Zartampion a écrit: et que Wovenhand c'était encore mieux (mais celui là Karmi en parlera sûrement mieux !) !

j'viens de regarder vite fait leur myspace...ça m'a l'air bien barré

Qui n'a jamais vu David Eugene Edwards sue scène ne sait pas ce qu'est un VRAI concert.
J'ai dit!

Vu ! y a de ça un bout de temps avec les 16 horsepower



merde impossible d'integrer la vidéo ! là peut etre alors...https://www.youtube.com/watch?v=PVm74OkoQmM

ramoldane a écrit:

Karmeliet a écrit:

kissability a écrit:

Zartampion a écrit: et que Wovenhand c'était encore mieux (mais celui là Karmi en parlera sûrement mieux !) !

j'viens de regarder vite fait leur myspace...ça m'a l'air bien barré

Qui n'a jamais vu David Eugene Edwards sue scène ne sait pas ce qu'est un VRAI concert.
J'ai dit!

Vu ! y a de ça un bout de temps avec les 16 horsepower



merde impossible d'integrer la vidéo ! là peut etre alors...https://www.youtube.com/watch?v=PVm74OkoQmM

ah ben tiens, ça m'apprendra

Ah bah Phosphorescent je les vois dimanche au Grand Mix en compagnie de Great Lake Swimmers et The Drones.

Bref, voici les concerts que j'ai vu dernièrement :
- Casse-Brique et 65 Days Of Static. Pas mal dans l'ensemble mais peinent à confirmer leurs meilleurs moments pour que ça devienne vraiment bien.

- Shearwater. Génial, en plus ils ont fini par une reprise de Cymbaline des Pink Floyd, donc forcément je les aime d'amour.

- 2 Many DJ's. Très bon aussi, par contre le dj qui est passé avant et après aurait pu s'abstenir de mixer la chanson du Roi Lion (surtout 2 fois !!)

- Piers Faccini + Revolver. Revolver je surkiff, j'étais principalement venu pour eux, et j'adore. Leur musique est très simple mais elle fonctionne parfaitement. Et puis leur mise en scène était chouette : tous les 3 assis autour d'un seul micro. Piers Faccini je connaissais pas très bien, mais force est de constater que le gars est doué. Il arrive à distiller plein de genre différents au fil de ses chansons, sans vraiment quitter sa ligne directrice, c'est good ! L'accompagnement par Laetitia SHeriff à la basse est aussi du meilleur effet. Y aura eu 2 rappels, et on en aurait bien demandé plus !

Zartampion a écrit:Shearwater. Génial, en plus ils ont fini par une reprise de Cymbaline des Pink Floyd, donc forcément je les aime d'amour.

ils ont toujours philippe lucas aux percus???
et c'était pas un peu lisse? je les avais vu (riigo aussi) à la Maroquinerie, c'était bien, voix excellente, mais il manquait quelque chose...Riigo?

Zartampion a écrit:Ah bah Phosphorescent je les vois dimanche au Grand Mix en compagnie de Great Lake Swimmers et The Drones.

Ah beh Phosphorescent en compagnie de Great Lake Swimmers, ca c'est une combinaison! Moi j'ai beaucoup aimé le set de Phosphorescent, un mix de morceaux de Pride, deux-trois de To Willie (donc carrément country) et pas mal de nouveaux morceaux qui étaient super mais alors super bien et très beaux. Je ne sais pas combien de temps ils vont jouer et qui est en tête d'affiche mais chez nous Phosphorescent étaient LE nom alors il a bien fait 1½ heure, voire plus avec le rappel.

kissability a écrit:

Zartampion a écrit:Shearwater. Génial, en plus ils ont fini par une reprise de Cymbaline des Pink Floyd, donc forcément je les aime d'amour.

ils ont toujours philippe lucas aux percus???
et c'était pas un peu lisse? je les avais vu (riigo aussi) à la Maroquinerie, c'était bien, voix excellente, mais il manquait quelque chose...Riigo?

Ben rien de transcendant malheureusement ce soir là à La Maroq. Une grosse déception. On avait pas l'impression qu'ils prenaient plaisir sur scène.

riigolax a écrit:

kissability a écrit:

Zartampion a écrit:Shearwater. Génial, en plus ils ont fini par une reprise de Cymbaline des Pink Floyd, donc forcément je les aime d'amour.

ils ont toujours philippe lucas aux percus???
et c'était pas un peu lisse? je les avais vu (riigo aussi) à la Maroquinerie, c'était bien, voix excellente, mais il manquait quelque chose...Riigo?

Ben rien de transcendant malheureusement ce soir là à La Maroq. Une grosse déception. On avait pas l'impression qu'ils prenaient plaisir sur scène.

Yep y avait bien Philippe Lucas avec de jolies tresses à la batterie. Il avait bien la classe !
Nous ils ont fait 2 rappels, et bougeaient bien sur scène. Vraiment c'était chouette.

Zartampion a écrit:Ah bah Phosphorescent je les vois dimanche au Grand Mix en compagnie de Great Lake Swimmers et The Drones.

Bref, voici les concerts que j'ai vu dernièrement :
- Casse-Brique et 65 Days Of Static. Pas mal dans l'ensemble mais peinent à confirmer leurs meilleurs moments pour que ça devienne vraiment bien. J'approuve

- Shearwater. Génial, en plus ils ont fini par une reprise de Cymbaline des Pink Floyd, donc forcément je les aime d'amour. J'étais au Drugstore pour un set "longue durée" de Thee, Stranded Horse. Magique et intime

- 2 Many DJ's. Très bon aussi, par contre le dj qui est passé avant et après aurait pu s'abstenir de mixer la chanson du Roi Lion (surtout 2 fois !!). J'y étais et je me souviens du morceau qui passait dans le bar où j'ai commencé la soirée et du morceau que passait mon pote au p'tit dèj'. Entre les 2...................

- Piers Faccini + Revolver. Revolver je surkiff, j'étais principalement venu pour eux, et j'adore. Leur musique est très simple mais elle fonctionne parfaitement. Et puis leur mise en scène était chouette : tous les 3 assis autour d'un seul micro. Piers Faccini je connaissais pas très bien, mais force est de constater que le gars est doué. Il arrive à distiller plein de genre différents au fil de ses chansons, sans vraiment quitter sa ligne directrice, c'est good ! L'accompagnement par Laetitia SHeriff à la basse est aussi du meilleur effet. Y aura eu 2 rappels, et on en aurait bien demandé plus ! Pas mieux

Je suis une feignasse j'avoue...

Lundi soir à l'AB Club, c'était DM Stith. C'est tout d'abord Marla Hansen qui a ouvert le bal, je la connaissais de la dernière fois ou elle accompagnait Clare Muldaur de Clare & the Reasons et Shara Worden de My Brightest Diamond. Cette fois-ci la joueuse d'alto était donc seule sur scène. Mais elle n'a pas joué à l'alto, enfin comme il faudrait normalement le faire, mais en gratouillant les cordes comme le fait si bien Andrew Bird. Elle a elle aussi pris son violon pour une guitare !
A un moment, une violoncelliste la rejoint, et je remarque qu'elle aussi faisait partie de la section de cordes qui avait accompagné Clare et Shara, un petit monde...Les chansons de Marla Hansen sont jolies, de petites comptines, assez d'assurance, elle a été rejointe par DM Stith à un moment qui s'était caché dans le public, il l'a accompagné à la guitare. Puis Marla Hansen a conclu sa prestation en disant au public qu'elle nous reverrait plus tard lors du set de Stith.
Petite pause, et puis le vrai plat de résistance (non pas Stith malheureusement, lui fut plutôt le digestif ) arrive : Larkin Grimm ! Une très belle femme, un charme fou, un bagout, du talent, très impressionnante sur scène, triturant sa voix, tantôt mutine, tantôt forte, rageuse, imprécatrice, chamane, ensorceleuse, elle a mis le public (masculin surtout) dans sa poche. Elle parle énormément entre ses chansons, à un moment elle évoque une planète, Parplar (le titre de son album), dont elle serait originaire, et sur laquelle sont fabriqués les orgasmes, qui sont par après dispersés, grâce à de la poussière d'étoiles sur la terre . Son folk est grandiose, du genre que l'on n'entend plus, du fin fond d'une Amérique ancestrale, aux traditions encore très vivaces, avec des influences amérindiennes, des chants sacrés indiens (je parle ici de l'Inde, à un moment elle chante une chanson, qui sonne comme une prière hindoue, et on croit entendre Susheela Raman), des sonorités et des mélodies asiatiques. Elle a seulement vingt sept ans, et déjà une sacrée vie derrière soi, née dans une communauté hippie, elle a traversé le monde entier (surtout l'Asie), pour finir en Alaska ou elle a été initiée au chamanisme. Et puis pour l'anecdote, elle a fait partie des Dirty Projectors.

http://www.myspace.com/larkingrimm

Cela fait un bien fou de voir éclore des personnalités si fortes dans le folk américain féminin, cela change du genre soporifique à la Alela Diane (désolée Brozer, tu sais je l'aime bien ton Alela, mais elle est trop lisse, il lui manque ce quelque chose qui fait de Larkin une déesse vaudoue ).
Bon après avoir échangé deux trois mots avec Larkin (si, si , ah la classe ), j'essaye de me concentrer sur les chansons de DM Stith, qui a la lourde tâche de succéder à la prestation de très grande qualité de Larkin Grimm. Bon bien sûr tout presque du répertoire de "Heavy Ghost" est interprété ce soir-là, c'est très beau. Mais l'effet de surprise n'est pas là, malheureusement, car je connaissais ces chansons, et donc voilà je passe un agréable moment, sans ressentir ce que j'ai ressenti grâce à Larkin (oui je sais, j'insiste...). Tantôt à la guitare, tantôt au piano, il est très habité (oui le fantôme qui l'a hanté lors de la conception de son album semble encore l'hanter ce soir-là). Un gars assez frêle, on comprend que la force qui l'a poussé à concevoir cet album si impressionnant semble l'avoir dépassé...Bien sûr Marla Hansen et la violoncelliste sont de la partie. DM Stith reçoit les félicitations de Larkin, qui est dans le public...
Mais voilà après une petite heure, et deux rappels, DM Stith fait clairement comprendre à son public, que voilà this is the end, ou comme on dit par chez nous, 't is gedaan'...Il semble apparemment en avoir fini de nous, et il le fait vraiment savoir d'un geste brusque
Quand je pense que le Bird aussi avait deux groupes avant lui, et qu'il nous a gratifié de deux heures de concert....bon en même temps DM Stith n'a pour l'instant sorti qu'un album et un EP, Curtain Speech l'année dernière, mais bon quand même, il aurait pu au moins faire semblant d'être heureux d'être là ce soir avec nous...
De cette soirée mi figue, mi raisin, je ne retiens qu'une chose, qu'une personne :

LARKIN GRIMM

Laure a écrit:Lundi soir à l'AB Club, c'était DM Stith. C'est tout d'abord Marla Hansen qui a ouvert le bal, je la connaissais de la dernière fois ou elle accompagnait Clare Muldaur de Clare & the Reasons et Shara Worden de My Brightest Diamond. Cette fois-ci la joueuse d'alto était donc seule sur scène. Mais elle n'a pas joué à l'alto, enfin comme il faudrait normalement le faire, mais en gratouillant les cordes comme le fait si bien Andrew Bird. Elle a elle aussi pris son violon pour une guitare !
A un moment, une violoncelliste la rejoint, et je remarque qu'elle aussi faisait partie de la section de cordes qui avait accompagné Clare et Shara, un petit monde...Les chansons de Marla Hansen sont jolies, de petites comptines, assez d'assurance, elle a été rejointe par DM Stith à un moment qui s'était caché dans le public, il l'a accompagné à la guitare. Puis Marla Hansen a conclu sa prestation en disant au public qu'elle nous reverrait plus tard lors du set de Stith.
Petite pause, et puis le vrai plat de résistance (non pas Stith malheureusement, lui fut plutôt le digestif ) arrive : Larkin Grimm ! Une très belle femme, un charme fou, un bagout, du talent, très impressionnante sur scène, triturant sa voix, tantôt mutine, tantôt forte, rageuse, imprécatrice, chamane, ensorceleuse, elle a mis le public (masculin surtout) dans sa poche. Elle parle énormément entre ses chansons, à un moment elle évoque une planète, Parplar (le titre de son album), dont elle serait originaire, et sur laquelle sont fabriqués les orgasmes, qui sont par après dispersés, grâce à de la poussière d'étoiles sur la terre . Son folk est grandiose, du genre que l'on n'entend plus, du fin fond d'une Amérique ancestrale, aux traditions encore très vivaces, avec des influences amérindiennes, des chants sacrés indiens (je parle ici de l'Inde, à un moment elle chante une chanson, qui sonne comme une prière hindoue, et on croit entendre Susheela Raman), des sonorités et des mélodies asiatiques. Elle a seulement vingt sept ans, et déjà une sacrée vie derrière soi, née dans une communauté hippie, elle a traversé le monde entier (surtout l'Asie), pour finir en Alaska ou elle a été initiée au chamanisme. Et puis pour l'anecdote, elle a fait partie des Dirty Projectors.

http://www.myspace.com/larkingrimm

Cela fait un bien fou de voir éclore des personnalités si fortes dans le folk américain féminin, cela change du genre soporifique à la Alela Diane (désolée Brozer, tu sais je l'aime bien ton Alela, mais elle est trop lisse, il lui manque ce quelque chose qui fait de Larkin une déesse vaudoue ).
Bon après avoir échangé deux trois mots avec Larkin (si, si , ah la classe ), j'essaye de me concentrer sur les chansons de DM Stith, qui a la lourde tâche de succéder à la prestation de très grande qualité de Larkin Grimm. Bon bien sûr tout presque du répertoire de "Heavy Ghost" est interprété ce soir-là, c'est très beau. Mais l'effet de surprise n'est pas là, malheureusement, car je connaissais ces chansons, et donc voilà je passe un agréable moment, sans ressentir ce que j'ai ressenti grâce à Larkin (oui je sais, j'insiste...). Tantôt à la guitare, tantôt au piano, il est très habité (oui le fantôme qui l'a hanté lors de la conception de son album semble encore l'hanter ce soir-là). Un gars assez frêle, on comprend que la force qui l'a poussé à concevoir cet album si impressionnant semble l'avoir dépassé...Bien sûr Marla Hansen et la violoncelliste sont de la partie. DM Stith reçoit les félicitations de Larkin, qui est dans le public...
Mais voilà après une petite heure, et deux rappels, DM Stith fait clairement comprendre à son public, que voilà this is the end, ou comme on dit par chez nous, 't is gedaan'...Il semble apparemment en avoir fini de nous, et il le fait vraiment savoir d'un geste brusque
Quand je pense que le Bird aussi avait deux groupes avant lui, et qu'il nous a gratifié de deux heures de concert....bon en même temps DM Stith n'a pour l'instant sorti qu'un album et un EP, Curtain Speech l'année dernière, mais bon quand même, il aurait pu au moins faire semblant d'être heureux d'être là ce soir avec nous...
De cette soirée mi figue, mi raisin, je ne retiens qu'une chose, qu'une personne :

LARKIN GRIMM

Eh ben j'ai écrit tout ça et cela n'a pas l'air d'intéresser grand monde , allez encore une petite tentative:

https://www.youtube.com/watch?v=eFJBaZOwY60

mais si mais si Laure, même si je tarde à venir te le dire
je t'ai lu attentivement car j'ai flashé sur l'album de DM Stith, que je compte parmi les poids lourds de 2009
et j'ai prévu d'aller écouter ton coup de coeur larkim grinn...